C’est un « contrat initial », rédigé en guise de garantie mutuelle d’embauche.
Il est établi dans les cas où le candidat ou le poste à pourvoir (parfois les deux), n’est pas disponible dans l’immédiat.
A savoir :
La promesse d’embauche n’est certes pas reconnue par le code de travail, mais le document a bel et bien une valeur juridique indiscutable, à condition évidemment de respecter le formalisme adéquat.
Tout d’abord, notez que le document (une fois signé par les parties concernées) est considéré comme une forme initiale de contrat de travail. De ce fait, la rupture de ce contrat devient l’équivalent pur et simple de ce que le Code du Travail définit comme un « licenciement sans cause réelle et sérieuse ».
La promesse d’embauche est ainsi opposable à l’employeur comme au candidat concerné. Ainsi, quand bien même il n’y a pas eu de temps de travail accompli, le non-respect de cet engagement par l’une des deux parties, justifie parfaitement que l’autre partie exige réparation pour préjudice et obtienne des dommages et intérêts.
A savoir :
L’établissement d’une promesse d’embauche ne remplace en aucun cas un contrat de travail.
Certes ; la promesse d’embauche peut être orale. Veillez toutefois à en rédiger (et signer) les grandes lignes. En cas de litige, une preuve écrite aura nettement plus d’impact.
Avez-vous apprécié cet article ?
En votant vous nous aidez à améliorer la qualité du contenu du site.