Au tournant de la quarantaine, Frédéric Perruchot a souhaité changer de région et de profession. Il s’est alors tourné vers la franchise, système qui lui a permis d’exaucer ses vœux d’ouvrir une grande surface de papeterie. Interview
Rodolphe Hatchadourian : Bonjour M. Perruchot. Comment êtes-vous passé du statut de salarié à celui de franchisé ?
Frédéric Perruchot : J’ai été durant des années responsable de centre de profit et directeur commercial dans des grands groupes, dans le domaine des services informatiques et des télécommunications. J’éprouvais depuis longtemps le désir de me mettre à mon compte et de retourner dans le Sud, ma région natale, et j’ai alors commencé à me documenter sur les franchises de papeterie et de fournitures de bureau, un métier qui m’attirait depuis mon enfance à vrai dire.
Pourquoi avoir arrêté votre choix sur Hyperburo ?
Je trouvais le concept de superstore porteur et de plus, je souhaitais poursuivre ma carrière dans le B2B, puisque je me sentais à l’aise dans ce secteur, au regard de mon expérience professionnelle.
J’ai commencé mes recherches sur internet comparant les approches des trois grands acteurs du marché et j’ai opté pour Hyperburo, séduit notamment par son organisation sous forme de coopérative.
Racontez-nous vos débuts ?
J’étais parti au départ pour créer de toutes pièces un Hyperburo, recherchant un local autour de Toulon, puis le franchiseur m’a présenté une opportunité : un magasin était disponible pour une reprise dans ma zone d’élection et j’ai saisi l’opportunité.
J’ai suivi une première formation à la Chambre de Commerce et d’Industrie concernant la création d’entreprise, puis une seconde dispensée par Hyperburo, à la suite de quoi j’ai été opérationnel assez rapidement car j’ai pu reprendre le personnel du magasin.
Vous avez ouvert il y a six mois maintenant, quel premier bilan faîtes-vous ?
J’ai beaucoup investi dans des actions de communication et cela s’avère payant, car les clients particuliers comme les entreprises affluent. Je suis satisfait de mon niveau d’activité qui ne cesse de progresser et je pense arriver à l’équilibre d’ici la fin de l’année, ce qui était mon objectif initial.
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian