Interview franchise Laforêt France

"Mon agence Laforêt réalise entre 800 000 et 1 000 000 d'euros de CA"

Franck Dubessy - le

Franck Dubessy a arrêté l’école en seconde et n’a jamais passé son bac. Adolescent, il savait déjà qu’il voulait s’orienter vers une carrière commerciale. Après une longue expérience chez Renault, il est devenu franchisé du réseau immobilier Laforêt en 2006. Témoignage d’un entrepreneur non diplômé qui réalise des scores étonnants dans son agence immobilière de Bourgoin-Jailleu. 

: Vous ne faites pas partie des 49% de franchisés ayant fait des études supérieures, comment avez-vous débuté dans la vie active ?

Franck Dubessy : En 1986, alors que je terminais ma seconde, j’ai décidé d’arrêter l’école. Je ne souhaitais plus continuer mes études. Je n’ai jamais été très studieux et le cursus traditionnel ne me correspondait pas. Par ailleurs, j’étais très attiré par le commercial. Mes parents n’ont pas empêché mon choix mais m’ont prévenu qu’ils ne tolèreraient pas une journée de chômage ! Cela m’a mis la pression et très rapidement j’ai intégré une des premières promotions de l’école de vente Renault. Contre toute attente, je suis sorti major de l’école en me découvrant une vraie âme de commercial ! Après quatre mois de formation intensive, je suis devenu vendeur jusqu’en 1995 puis vendeur grands comptes Société jusqu’en 1999. A l’époque, à 25 ans, j’étais le plus jeune vendeur Société France. En 1999, j’ai été muté à Vierzon en tant que chef de vente. Je gérais une équipe d’une dizaine de personnes. En 2001, je suis revenu à Bourgoin-Jailleu au poste de directeur commercial, avec 25 personnes sous mes ordres. En 2006, je représentais la plus grosse concession en Rhône-Alpes en nombre de ventes de véhicules neufs. Pour évoluer, il ne me restait plus qu’un poste à conquérir, celui de directeur de plaque. Cette fonction, très administrative, m’aurait vite ennuyé. J’ai alors décidé d’orienter différemment ma carrière.

Et vous vous êtes lancé dans l’immobilier…

Depuis plusieurs années, l’immobilier m’attirait beaucoup. C’est finalement un secteur très proche de l’automobile. En effet, les deux plus gros postes de dépense des ménages sont constitués par l’immobilier et l’automobile. Et il existe des similitudes dans la manière de vendre un bien immobilier et un véhicule : à un moment, le nerf de la guerre, c’est le financement. Cela m’a permis d’acquérir une approche particulière dans le monde de l’immobilier. Avant de parler du bien pour lequel les clients m’ont appelé, je leur demande leur budget mensuel. En face de ce budget, je peux leur proposer un bien adapté. Cette approche financière me permet de minimiser les refus de prêt. En sept ans, j’ai dû essuyer moins de cinq rejets de prêt, quand certains de mes confrères en ont un par mois.

Vous avez opté pour la franchise et plus précisément le réseau immobilier Laforêt. Pour quelles raisons ?

En 2006, j’ai choisi la franchise car je sais ce que peut amener une enseigne en termes de renommée : il existe un impact clientèle évident. Selon moi, une franchise apporte 30% de chiffre d’affaires supplémentaire. N’étant pas du métier, j’avais également besoin de m’appuyer sur une formation et des méthodes éprouvées.

En mars 2006, au salon Franchise Expo Paris, j’ai rencontré la plupart des franchiseurs présents. Certains n’avaient pas assez de méthodes, d’autres une approche trop internationale ou encore une notoriété trop discrète ou des méthodes aléatoires. Par rapport à mes convictions, c’est finalement le réseau Laforêt qui m’a semblé me correspondre le plus.

N’ayant pas le diplôme pour obtenir ma carte professionnelle, j’ai effectué une VAE. J’étais à bac -2 et il fallait que j’aille à bac +3, soit rattraper cinq ans d’études en moins de six mois ! Le jury de l’université où j’ai effectué cette VAE m’a malmené mais j’ai fini par obtenir ma licence avec mention. Cela m’a permis de m’installer en 2006. Et fin 2010, j’étais à la tête de la plus grosse agence de la région Rhône-Alpes en termes de chiffre d’affaires et je fais partie des dix plus grosses agences de France depuis!

Comment expliquez-vous votre réussite ?

La formation Laforêt alliée à ma soif d’apprendre et à ma volonté de réussir m’ont permis d’avancer dans le bon sens. Le fait d’avoir arrêté l’école très tôt m’a servi de moteur : ce que je ne sais pas, j’ai toujours voulu l’apprendre des autres. Je suis toujours resté humble mais j’ai toujours su que l’on pouvait réussir sans diplôme. J’ai d’ailleurs toujours embauché des personnes qui étaient au chômage. Aujourd’hui, avec quatre commerciaux et deux assistantes, mon agence de Bourgoin-Jailleu réalise entre 800 000 et 1 000 000 d’euros de chiffre d’affaires par an. Il y a deux ans, j’ai ouvert un second point de vente à La Verpillière. Cette petite structure, qui fonctionne avec deux commerciaux et une assistante, réalise environ 350 000 euros de chiffre d’affaires. Aujourd’hui, je pense à ouvrir une troisième unité. Si on a la volonté, quel que soit le métier, on peut y arriver. Il faut avoir des rêves et foncer.

Le fait que vous ne soyez pas diplômé n’a jamais posé de problème au réseau Laforêt ?

Aucunement. Laforêt regroupe des personnes d’univers très différent et c’est une des forces du réseau. Nous apportons tous notre pierre à l’édifice. Lors de nos réunions régionales, chacun apporte un plus à l’autre, selon son expérience.

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