Quand en 1999, Siben N’Ser lance son premier restaurant Planet Sushi dans la capitale, il est loin d’imaginer le parcours qui s’ouvre à lui. Aujourd’hui à la tête de 11 restaurants, le fondateur – qui déborde d’énergie - ne manque pas d’appétit pour sa marque. Au menu : développement de sa chaîne en franchise en France, mais aussi à l’export. Son ambition étant d’aligner 31 restaurants à la fin de l’année 2009.
Samuel Burner : Le sushi est aujourd’hui à la mode en franchise. A quand remonte la création de Planet Sushi ?
Siben N’Ser : Avec un de mes amis, nous avons créé en 1999 le premier Planet Sushi, rue du Bois Levant dans le 16ème arrondissement, avec un code couleur qui en faisait rire plus d’un à l’époque : le rose. Ce code couleur est devenu notre marque de fabrique et une référence pour les amateurs de sushis.
En 2001, nous avons ouvert notre deuxième restaurant rue Saint Didier, puis notre troisième établissement rue Monge un an plus tard. Historiquement, Planet Sushi est le leader du marché. Et nous avons vraiment tiré ce marché vers le haut. Aujourd’hui, Planet Sushi compte 11 restaurants : 9 à Paris, 1 à Ibiza et 1 à Miami.
Alors que vous réussissez très bien à vous développer en propre, pourquoi avoir choisi de lancer Planet Sushi en franchise ?
Se développer en franchise nous est apparu comme une solution incontournable. Et cela devrait aller très vite car nous avons déjà beaucoup de candidatures spontanées de France, mais encore plus de l’international. Nous serons présents pour la première fois à Franchise Expo Paris.
Mais je tiens à préciser une chose : l’appât du gain lié aux ouvertures en franchise ne nous intéresse pas. Cela ne fait pas partie de ma philosophie, à l’inverse de certains de mes concurrents.
En quelques phrases, quelle est la principale spécificité de l’enseigne Planet Sushi ?
Planet Sushi a été le premier réseau à créer un système de livraison de sushi, allié à la vente à emporter. Dès le lancement de notre marque, notre enseigne s’est distinguée par la variété, l’originalité et la qualité de nos recettes. Aujourd’hui, chaque restaurant est capable de proposer plus de 400 recettes différentes…avec notamment un Maki Nutella qui nous a valu une formidable couverture médiatique. Notre ticket moyen est de 25-27€.
Pouvez-vous nous décrire vos différents concepts ? Quels sont vos projets de développement pour 2009 et les années suivantes ?
Nous développons actuellement trois concepts de restaurants. Le concept « Planet Sushi Food » est une structure plus ou moins vaste (de 16 à 70 places) axée sur la vente à emporter et la livraison à domicile. La stratégie du « Food » est de s’adapter à la clientèle du quartier pour un meilleur rendement. A ce jour, Planet Sushi compte 12 « Food » en Ile-de-France et un autre à Miami. Ce concept va être dupliqué en franchise.
Deuxième format : le Planet Sushi Café. Visible dans la rue de Montorgueil, c’est un lieu tendance à l’ambiance lounge, disposant de 80 places assises. Cette déclinaison va se développer en propre. Une dizaine d’ouvertures est déjà programmée en Ile-de-France et à Lyon. En franchise, nous tablons sur une soixantaine de créations en France. Nous avons également des projets bien avancés dans les Emirats et en Russie.
Le troisième concept est le « Testaurant ». certains Planet Sushi sont équipés d’un plateau tournant. Celui de la Bastille disposant d’un des plus grands au monde.
Dernier format : le B.for. Ce concept atypique de 1 800 m² a ouvert l’année dernière à Ibiza. C’est devenu le lieu le plus branché de l’île.
Si l'on se projette un peu dans l’avenir, à combien estimez-vous le potentiel de Planet Sushi ?
Une chose est sûre : notre expansion va être ultra rapide. En France, nous devrions passer de 9 unités à 31 à la fin de l’année 2009. Mon ambition est d’atteindre les 70 restaurants à fin 2011. En France, nos prochaines ouvertures en franchise vont notamment avoir lieu dans le Val de Marne à Nogent sur Marne, Saint Mandé et Saint Maur
Notre développement à l’export va également aller très vite. Un restaurant franchisé va ainsi ouvrir ses portes dans les prochaines semaines à Casablanca. Et plein d’autres projets sont sur le point d’être signés. Mais j’aurais l’occasion de vous en reparler très rapidement !