Suite à la mutation professionnelle de son époux, Catherine Lattanzi a choisi de devenir indépendante. En avril 2006, soit 6 mois après le premier contact avec son franchiseur, elle a ouvert son institut Efféa. Elle raconte son parcours à l’Observatoire de la franchise.
Mélanie Kessous : Quel a été votre parcours professionnel avant de penser à la franchise?
Catherine Lattanzi : J’ai effectué des études supérieures dans le domaine du textile. A l’issue de ma formation, je suis partie aux Etats-Unis de manière à parfaire mon anglais. A mon retour, j’ai occupé un poste de responsable qualité pendant dix ans dans une société de vêtements de travail. Ensuite, la mutation professionnelle de mon mari nous a amenés à quitter l’Isère, où nous avons vécu pendant dix ans, pour la Bourgogne. En août 2005, nous sommes donc arrivés dans la ville d’Autun.
A ce moment là, j’ai mené une vraie réflexion sur mon avenir professionnel. Depuis quelques années, j’avais envie de me mettre à mon compte pour être indépendante mais je ne savais pas dans quel domaine le faire.
Notre déménagement a donc constitué une belle opportunité pour me lancer. Soutenue par mon mari, j’ai décidé d’entamer une vraie reconversion professionnelle.
Pourquoi avoir d’emblée opté pour la franchise ?
Je ne concevais pas de démarrer toute seule dans une ville que je ne connaissais pas du tout, sans réseau relationnel. La franchise m’a semblé être une évidence dans ma démarche. J’avais absolument besoin d’être accompagnée pour réussir ce projet. Je disposais certes de compétences relationnelles et organisationnelles, le sens de l’écoute et du conseil, mais je ne connaissais pas techniquement le métier de la minceur. J’avais également besoin d’appendre la gestion d’une entreprise. Au niveau crédibilité vis-à-vis des autres commerçants d’Autun, il me paraissait important d’arriver avec une enseigne forte et reconnue.
Pourquoi avoir choisi ce franchiseur, avez-vous rencontré d’autres acteurs ?
J’ai beaucoup utilisé internet pour mes recherches. Je connaissais l’enseigne Efféa en tant que cliente et ce secteur me plaisait. Ma première démarche a donc été reprendre contact avec le centre Efféa dont j’étais cliente en Isère. Je leur ai parlé de mon projet. L’équipe du centre était en partance pour le séminaire annuel Efféa et m’a proposé de remettre mes coordonnées au directeur du développement. Après, tout s’est enchaîné. Le Directeur du développement m’a contacté trois jours après.
La semaine suivante, je rencontrais la tête de réseau à Lyon. Le rendez-vous devait durer deux heures, j’y suis restée la journée ! En toute transparence et sans détour, on m’a livré toutes les informations sur le réseau. On m’a également beaucoup écouté et questionné sur mes envies, mes ambitions. Je leur ai proposé de venir à Autun pour voir la ville et évaluer son potentiel. Cette personne s’est déplacée et ensuite j’ai rapidement signé mes droits d’adhésion. En février, j’ai débuté ma formation et en avril, j’ai ouvert mon centre.
J’ai vraiment apprécié la grande disponibilité, le sens de l’écoute ainsi que la transparence de la tête de réseau.
Votre centre a ouvert en avril 2006. Comment le franchiseur vous a-t-il accompagné ?
Le franchiseur a été très présent lors du montage du dossier. L’échange a été permanent que ce soit par téléphone ou par mail. Ils m’ont accompagnée auprès des banques, pour le choix et l’agencement du local. J’ai en parallèle suivi la formation qui est validée par un diplôme. J’ai vraiment été épaulée tout au long de la mise en œuvre du projet et même pendant la semaine d’ouverture où une animatrice m’a aidé pour la mise en route .
Que s’est-il passé depuis 2006, date de l’ouverture de votre centre ?
Au bout d’une année, j’ai investi dans une nouvelle technique et j’ai recruté une employée à temps partiel. Trois ans après l’ouverture, j’ai agrandi le centre passant de quatre à six cabines et acquis une 6ème technique l’ultra- son . Aujourd’hui, nous disposons d’une certaine renommée au sein de la ville. Le centre fonctionne correctement et nous travaillons pour conforter notre notoriété. Bien sur, nous désirons augmenter le chiffre d’affaires en fidélisant encore plus les clientes. En 2010, nous avons pour projet de refaire toute la vitrine extérieure. Il y a eu en effet des évolutions dans la chartre graphique Effea depuis l’ouverture de mon centre et il est important que je reste fidèle à cette nouvelle chartre EFFEA.
Trois ans et demi après l’ouverture de votre institut, quel est votre sentiment ?
J’ai un sentiment de réussite et c’est une grande satisfaction pour moi. Cela n’a pas été facile. Nous avons un rôle multiple : il faut être technicienne, diététicienne, être à l’écoute des clients tout en les coachant mais aussi être manager, gestionnaire et commerçant. Tout cela n’est pas évident à mener de front et représente une énorme implication au quotidien. Je m’y attendais et m’y étais préparée. Aujourd’hui, je retire une grande satisfaction de mon nouveau métier. Je suis heureuse de rendre ma clientèle heureuse. Le relationnel est très riche. Ma reconversion est l’aboutissement d’un travail de longue haleine. Aujourd’hui, mon époux est également chef d’entreprise et nous apprécions tous les deux notre indépendance.