Interview d’Alain Régnier, de la franchise Mister Minit

Alain Régnier : En termes d’ouvertures, une unité en succursale a été inaugurée à Aubervilliers, au tout nouveau centre commercial du Millénaire aux portes de Paris. Deux nouvelles franchises ont également été implantées, l’une en juillet à Uzès dans le Gard (centre commercial Carrefour) et l’autre en septembre à Saumur dans le Maine-et-Loire (centre commercial Leclerc). Ces nouvelles boutiques ont atteint les objectifs de chiffre d’affaires escomptés.
Cependant, sur l’exercice en cours, l’ensemble du réseau a enregistré un chiffre d’affaires en léger repli par rapport à l’année dernière, mais il nous reste encore deux mois pour redresser la barre, et nous nous y attelons.

Ils sont multiples. Tout d’abord, certaines de nos activités connaissaient une légère baisse, notamment la reproduction de clés ou bien la cordonnerie (les chausseurs utilisant de plus en plus de matériaux synthétiques non réparables). Aussi avons-nous lancé un programme de diversification, nous proposons progressivement dans nos boutiques la réparation horlogère simple. Notre catalogue s’est également enrichi de prestations inédites, comme le remplacement des coques de télécommande automobile, de plus en plus utilisées dans les voitures, et soumises à rude épreuve. Enfin, notre rayon correspondant aux achats d’impulsion s’est renforcé (petite maroquinerie, carterie…).

Oui, tout-à-fait. Nous envisageons un test avec la société Kiala, pour réceptionner et assurer la livraison de colis à nos clients. De plus, nous souhaitons proposer à nos clients le service de réparation de smartphones ayant dépassé leur période de garantie, que ce soit en boutique en express pour les prestations simples (changement d’écran ou de touches) ou en faisant appel à un sous-traitant pour les opérations plus complexes.

Nous espérons ouvrir 5 nouvelles boutiques franchisées sur les douze prochains mois et une unité succursale, toujours en centre commercial puisque nous recherchons des flux de clientèle de passage et réguliers.

Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian