Rénovation énergétique et nouvelles normes : pourquoi c'est le bon moment pour entreprendre en franchise dans le bâtiment

Sobriété énergétique, lutte contre les passoires thermiques, aides publiques en hausse : la rénovation énergétique est au cœur de toutes les priorités. En 2025, le secteur du bâtiment connaît une véritable mutation, portée par de nouvelles normes environnementales et une demande en forte croissance. Pour les entrepreneurs, c’est une opportunité rare : celle de s’engager dans un métier d’avenir, utile, et économiquement prometteur. Mais face à la complexité des réglementations et à la technicité croissante des interventions, mieux vaut ne pas se lancer seul. La franchise apporte ici un cadre, une méthode et une légitimité précieuse. Dans cet article, nous revenons sur les évolutions à l’œuvre et analysons en quoi le modèle de la franchise offre des atouts pour se lancer. Avec le témoignage de deux franchiseurs : Michael Daumont, directeur général de Rénovert et Emmanuel Cabete, fondateur du réseau Cabete Façades, découvrez pourquoi c’est le moment idéal pour entreprendre dans le bâtiment… avec les bons partenaires.

L’état du marché et de la réglementation en 2025

Commençons tout d’abord par un état des lieux du marché.

Quelques chiffres : 2 089 réseaux de franchise [1] - 90 588 points de vente franchisés [1]- Equipement de la maison [1] : 9,45 Mds € de CA (4ème rang) - 98 enseignes (8ème rang) - 4.84% du nombre total de franchisés (9ème rang)- Amélioration-entretien de la maison : 118 mds € de CA (taille du marché) [2] - 26,2% consacrés à la rénovation énergétique (soit 31 mds €) [2] - 20% de ce dernier montant sont financés par les aides publiques, contre 21% par emprunt bancaire et 59% par autofinancement [3]. [1] Fédération française de la franchise [2] Fédération Française du Bâtiment [3] Xerfi

Revue des évolutions normatives récentes

Au cœur de la transition écologique, la rénovation énergétique connaît différentes évolutions réglementaires qui renforcent son attractivité économique. Les dispositifs qui suivent créent une demande massive de travaux encadrés, traçables et souvent aidés financièrement.

Ils favorisent les acteurs capables d’accompagner les particuliers et les pros dans un cadre normé, renforçant l’intérêt du modèle de la franchise pour ce secteur.

Les pièges d’un marketing d’opportunité

Si la panoplie de normes est là. « La rénovation énergétique est surtout aujourd’hui un argument marketing mais cela reste en pratique de la rénovation traditionnelle avec une prise en compte prioritaire des économies d’énergies…changer les fenêtres, isoler les combles, faire appel à un plaquiste... », considère-t-il.

Pour le franchiseur, ces prestations boostées par l’actualité et la publicité enlèvent le travail des artisans de proximité pour le donner à des sociétés commerciales sauterelles privilégiant la vente à « zéro euros » ou le produit mais avec peu de réflexion globale et de SAV derrière. Du fait d’une aide annoncée, il y a un effet d’aubaine, une "vente à l’arraché" qui attire des aigrefins qui vont cibler des populations les plus vulnérables (seniors, modestes…) avec Les techniques redoutables de certains plateaux d’appels...

« Rien à voir avec notre philosophie chez Rénovert. Notre mission est d’accompagner nos clients dans des projets de rénovation vertueux et structurés, avec une prise en charge sous forme d’assistance à maîtrise d’ouvrage ou de maîtrise d’œuvre pour une bonne coordination des travaux. »

De plus les aides ne concernent que 20% du marché de la rénovation énergétique, soit 6-7% du total du marché de l’entretien-rénovation (cf. 1.1). « Rénovert va donc proposer des projets d’ampleur bien pensés aux foyers les plus modestes mais aussi à l’essentiel de la clientèle qui a les moyens d’emprunter ou d’autofinancer ses travaux (59%). Soucieux de l’environnement, leur projet de réaménagement vise à gagner en confort, pour valoriser leur patrimoine ou anticiper les futures hausses du coût de l’énergie. »

L’impact des évolutions réglementaires sur le secteur et l’activité des franchisés

Il peut en effet varier selon la vision qu'en ont nos deux franchiseurs.

Un indéniable accélérateur de business ...

Pour Emmanuel Cabete, le constat est sans appel : ces normes sont un appel d'air pour son réseau. « Elles renforcent effectivement notre activité, dans la mesure où elles poussent les propriétaires à agir pour leur DPE, en vue de louer leur bien, valoriser leur patrimoine, ou encore pour faire des économies d’énergie - le pouvoir d’achat restant une donnée majeure », explique-t-il.

Ainsi le franchiseur accompagne ses franchisés avec un savoir-faire éprouvé depuis 60 ans, notamment par une formation techniques approfondie, et commerciale afin d’aider la clientèle à comprendre les aides, à les valoriser, mais aussi des outils digitaux de pilotage de leur activité.

Il a également développé en interne son propre logiciel. « Notre solution soutient tous les process, depuis la prise de contact jusqu’à la facturation du dossier en passant par la spécificité des normes, justement. Un confort qui va au-delà d'un ERP standardisé, et que seul un réseau est en mesure de proposer », argumente le dirigeant.

... Mais des réserves liées au risque d'empilement des normes

Michael Daumont salue certes l'appel d'air que constitue ces normes, même si de son point de vue les dispositifs d’aide concernent une population finalement réduite. Mais il craint l'empilement des dispositifs avec « des règles du jeu qui changent trop souvent. Or, ces changements – parfois brusques – peuvent refroidir la clientèle, qui a besoin de lisibilité et de stabilité – avant de s'engager ! »

Rénovert fait partie du groupe Hexaôm et depuis 106 ans d’existence, l’enseigne a le recul pour relativiser les périodes de haut/bas et se méfie du caractère éphémère d’un marché en proie à la dernière annonce gouvernementale.

L’enseigne se projette sereinement dans l’avenir en formant de bons professionnels de proximité. « En adoptant systématiquement cette approche vertueuse et différenciante, aujourd’hui axée sur l’énergétique mais qui demain laissera place progressivement à la santé des occupants, à la provenance des matériaux et à l’intelligence de la maison… », analyse-t-il.

Les avantages à entreprendre en franchise dans le bâtiment plutôt que comme entrepreneur isolé

Sans surprise, les atouts de la franchise pour ce secteur sont substantiels.

L’appui entrepreneurial

Michael Daumont rappelle que les candidats auprès de son enseigne sont souvent des salariés en reconversion, qui ne se seraient pas lancés tout seuls. Et dans cette perspective, le back-office éprouvé d’une franchise leur apporte une indéniable sérénité de la création de leur entreprise jusqu’à l’exploitation de leur activité.

« C'est d'autant plus vrai dans notre cas que Rénovert fait partie du premier groupe de maisons individuelles en France, et a développé un accompagnement de haut niveau, différents outils et toute une gamme d'avantages comme nos assurances groupe qui couvrent nos créateurs quelque soit leur parcours », argumente-t-il.

Le soutien marketing et commercial

Au-delà des techniques de l'AMOA[1] et des outils, le franchisé Rénovert est formé au marketing et bénéficie d'un appui très conséquent.

« Nous le formons, nous l’accompagnons sur le terrain pour ses premiers clients, nous lui envoyons ses premiers clients avant qu’il soit en mesure de les sourcer lui-même. Pendant deux années, nous apportons beaucoup sur tous les plans et d’ailleurs, ce n'est que dans la seconde moitié de vie du contrat que notre ROI de franchiseur est plus fort », reconnaît-il.

L'accès au métier à coût modéré

Rénovert demande une enveloppe d'investissement très raisonnable de 70 K€ dont 20K€ d’apport minimum. « Une somme qui sera amortie en seulement quelques affaires. Contrairement à un exploitant isolé qui mettra 2 ou 3 ans, pour un chiffre d'affaires moindre. »

Pour Cabete Façades, il faut compter 90K€ dont 25 K€ d’apport personnel.

D’autres expertises et services apportés

Que ce soit au siège ou localement, Cabete Façades nous confie également apporter à ses franchisés :

• Une veille technologique et réglementaire continues ;
• Un soutien opérationnel, notamment une hotline 5/7 jours des questions (techniques, commerciales, RH...) ;
• Une formation continue.

« Nous tenons à ce que cette dernière se fasse au fil de l'eau et avec agilité, car les normes changent vite et il peut y avoir des rétropédalages comme dernièrement avec MaPrimeRénov – annoncée être mise sur pause entre juillet et septembre 2025 », explique Emmanuel Cabete.

Rénovert, un modèle vertueux basé sur l’acquisition progressive de compétences

En plus du catalogue de formations sur les bases de la rénovation, le franchiseur met à disposition des franchisés une plateforme technique en ligne ainsi qu’un plateau d’experts bâtiments capables de répondre tout au long de leur carrière aux sollicitations techniques les plus rares (puits provençal, isolation paille etc…).

« Nos franchisés sont de véritables patrons locaux connus et reconnus avec la force et l’appui qu’apporte une communauté en franchise, dans le partage de savoir-faire et d’expérience », précise-t-il.

Découvrez tous les acteurs qui recrutent des franchisés dans l'univers de la rénovation.

Zoom sur le réseau Cabete Façades

Pourquoi une stratégie de développement en franchise ?

Fort de 60 années d’expérience, l'enseigne est devenue un acteur majeur de la façade. Sur fond de dérèglementation climatique, elle entrevoit pour son métier de belles perspectives, tant l’augmentation et la rénovation des équipements vont devenir une priorité nationale.

« Notre spécialisation par isolation extérieure nous positionne naturellement dans ces enjeux. Nous étions arrivés à un stade où notre développement passait par la croissance externe ou la franchise. Et comme nous recevions un nombre croissant de demandes de candidats, nous nous sommes lancés », relate son fondateur.

La surperformance générée par la franchise

Étant donné la forte demande en performance énergétique, les demandes de contacts se multiplient pour le réseau, alimentant en leads qualifiés tous ses franchisés - y compris les plus récents.

« Par exemple notre franchisé de Montpellier, avec seulement 1 an d’existence, a un carnet de commande à 6-7 mois ! Et le fait que nous fassions intervenir nos propres compagnons salariés sur les chantiers rassure aussi la clientèle, car nous garantissons la maîtrise de la prestation. »

Les profils recherchés

Cabete Façades recherche avant tout des personnes engagées, ayant une appétence pour la relation client et le secteur – sans besoin d’une expérience préalable.

« Dans notre parc, nous retrouvons aussi bien un contrôleur de gestion (le franchisé Montpellier), qu'un directeur d’usine (celui de Nîmes). Je trouve qu' il est plus facile de former des gens qui n’ont pas eu le temps d'attraper de mauvaises habitudes plutôt que des ceux qui auraient "roulé sans permis" avant de nous rejoindre. »

Pourquoi est-ce le bon moment pour se lancer dans ce secteur ?

Les deux franchiseurs convergent quant à l'opportunité d'entreprendre dans leur secteur en 2025.

La vision de Rénovert

Dans notre marché, l’enjeu est de ramener le parc de logements en étiquette B ou C dans les 20-30 ans à venir. « Avec seulement 29% du parc résidentiel notés entre A et C, ce sont 7 logements sur 10 qui ne sont pas dans la bonne étiquette énergétique. Soit un marché considérable qui peut créer un grand nombre d’emplois à l’échelle locale. »

Par ailleurs les évolutions réglementaires vont basculer dans l’obligation pure et simple, à l’achat du bien par exemple. Cela entraînera mécaniquement une obligation de rénover. « Nous avons 20 à 30 ans devant nous, pour être tranquilles. Nous n’avons pas le choix car le coût de l’énergie augmentera sensiblement quand les pouvoirs publics ne seront plus en mesure de le subventionner », argumente Michael Daumont.

Enfin les banquiers jouent aujourd’hui les juges de paix. Avant de financer un achat immobilier, ils demandent un audit énergétique, dont le résultat va influer sur le montant octroyé, avec une décote pouvant aller jusqu’à 20% du montant prêté. En cas de défaillance, les banques ne tiennent pas à se retrouver avec un parc invendable sur les bras...

Le dirigeant insiste sur la nécessité de faire les choses dans le bon ordre, de valider les finalités du chantier avant d’en définir les modalités. « Après tout, c’est ce qu’on attend d’un conseil comme Rénovert, une approche globale, de la prestation intellectuelle sous forme de maîtrise d’œuvre / ou AMOA. »

La vision de Cabete Façades

L’urgence écologique, l’octroi massif d’aides et les nouvelles obligations réglementaires dynamisent le secteur et l’engagent dans un moment charnière.

« L’état s’est engagé avec différents Grenelle de l’Environnement, mais nous sommes clairement en retard sur les objectifs. Donc l’intérêt pour nos prestations ne peut que croître : je dirais même qu’il nous faudrait décupler notre chiffre d’affaires actuel pour les remplir ! », conclut le franchiseur.

Candidats à la franchise, la rénovation énergétique et des évolutions actuelles offrent un contexte de marché opportun pour vous lancer.

En rejoignant des enseignes performantes et reconnues comme Rénovert et Cabete Façades, vous multipliez vos chances de retour sur investissement - le tout dans des conditions très accessibles. Alors pourquoi hésiter ?

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[1] Assistance à Maîtrise d’Ouvrage

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Conseil éditorial - rédacteur

Nicolas Coutel

Conseil éditorial depuis 2017, Nicolas Coutel dispose de quinze ans d’expérience en marketing et communication - dont 10 ans chez Mazars où il a contribué au développement d’une offre de service à destination des réseaux de franchise.

C’est sur cette base qu’il décide de créer son activité, pour se consacrer à l’écriture de contenus pour les enseignes et leur écosystème de conseils.

Titulaire d’une maîtrise en droit public, Nicolas est également diplômé du programme Grande Ecole de Neoma Reims et d’un Master 2 en Sciences de gestion. Féru de développement personnel, il est aussi titulaire d’un certification en coaching professionnel.