Unité appartenant au franchiseur et dans laquelle il a testé et mis au point son concept et dans laquelle il peut expérimenter ses nouveaux produits ou services. On ne peut réellement parler d'enseigne en franchise, s'il n'y a au minimum un centre pilote.
Bien qu’elle ne soit pas rendue obligatoire par la loi Doubin, l’unité pilote est le test grandeur nature des franchiseurs qui ne veulent pas faire courir de risques aux futurs contractants de leur franchise. C’est aussi la vitrine qui donne un authentique exemple de déploiement du concept proposé en franchise. Pour qu’une unité pilote soit totalement crédible et réaliste, la règle des trois-deux doit être appliquée : développer trois unités pilotes sur des sites différents et les exploiter pendant 2 ans.
L’unité pilote est essentielle dans le sens où la franchise est sa jumelle, elle fournit de réelles informations aux franchisés qui vont les répliquer. Elle évite certaines étapes de la création d’une entreprise comme le calcul des prix de vente, la recherche des fournisseurs ou encore la mise en place des documents commerciaux et marketing. Il existe encore des franchiseurs qui souhaitent ouvrir un réseau sans dominer totalement le métier de base, mais c’est un risque qu’il n’est pas utile de prendre car une franchise ne peut exister sans prototype édifiant.
La franchise met le savoir-faire, le temps, l’argent et les compétences d’une personne au service d’un concept qui appartient à une autre. Pour ne pas tomber dans le piège d’une icône attirante mais qui restera en partie imaginaire, il faut se référer à certains documents comme le Code de Déontologie Européen de la Franchise ou encore la Norme AFNOR Z 20 000.
Il arrive fréquemment que le concept de base d’une franchise évolue vers de nouveaux produits et de nouvelles options de logistique, dans ces cas, l’unité pilote peut également servir de laboratoire terrain.