Ayant dépassé la cinquantaine, Olivier Leduc a acquis une longue expérience en entreprise et développé une double compétence dans la finance et dans la communication institutionnelle et financière, aussi bien dans des grands groupes internationaux de l'agroalimentaire que dans des structures à taille plus humaine. C'est tout naturellement que l'idée de développer son propre business s'est imposée à lui pour répondre à un désir d'entreprendre qui était de plus en plus présent. C'était aussi une façon de valoriser - pour lui-même - tout ce qu'il avait pu accomplir auparavant
Rodolphe Hatchadourian : Pour quelles raisons avez-vous désiré vous lancer dans un partenariat ?
Olivier Leduc : J'y ai vu une façon de gagner du temps et de ne pas "réinventer la roue", surtout pour moi qui ne venais pas d'un métier à proprement parler commercial. Au travers de cette formule, on peut acquérir son autonomie tout en continuant à apprendre en bénéficiant de l'expertise et du soutien des autres.
Quels sont les motifs qui vous ont fait choisir Pied'à Terre ?
J'ai tout de suite été convaincu par le concept de Pied'à Terre qui est novateur et qui s'adresse à un marché où tout reste à faire : la location temporaire meublée dans le cadre de la mobilité. La mobilité, tant professionnelle que personnelle, est devenue un véritable fait de société qui se développe rapidement. J'ai aussi choisi Pied'à Terre pour les valeurs qui sont mises en avant par ses fondateurs, la responsabilité et la solidarité notamment. Cela se traduit très concrètement par un management participatif où chaque associé apporte ses compétences propres et contribue ainsi au développement de l'ensemble.
De quel type d’aides avez-vous bénéficié au départ ?
Sur le plan financier, le réseau Pied'à Terre ne nécessite pas un gros investissement. Il est par contre exigeant sur le plan de l'investissement personnel. C'est là que les aides "non financières", le soutien du réseau et de ses animateurs, sont essentiels et facilitent grandement la tache pour créer et faire croître votre business. Et c'est en faisant croître son propre business localement que l'on fait croître l'enseigne Pied'à Terre au plan national, au bénéfice de tous.
Avez-vous suivi une formation, et de quel ordre ?
La formation initiale est dispensée au siège et se déroule sur quelques jours. Elle est de nature très pratique et vous permet très vite de "sentir" le terrain. Un tuteur vient également vous appuyer pour vous aider à faire les premiers pas sur le terrain. C'est très important pour installer la confiance en soi. La formation se poursuit au travers de séminaires (au minimum deux par an) qui constituent une véritable formation permanente et permettent de s'enrichir de l'expérience des autres.
Racontez-nous votre journée type ?
Dans notre métier, internet et les moyens informatiques (qui sont d'ailleurs mis à votre disposition par Pied'à Terre) sont essentiels. Ils constituent mon premier contact avec le monde extérieur. Très vite ces contacts se matérialisent: entretiens téléphoniques avec des propriétaires intéressés par notre formule, visites et sélection de biens proposés à la location. J'assure également la finalisation des contrats de location. Le travail sur le terrain est au cœur même de mon business. Je développe aussi des relations suivies avec les prescripteurs, par exemple les entreprises qui recherchent des lieux de vie pour leurs collaborateurs. Je propose enfin un service de conseils aux propriétaires qui peuvent ainsi bénéficier d'un véritable "coaching". Pour finir, comme chaque associé, j'apporte ma contribution personnelle à l'ensemble : le suivi et la mise à jour de la documentation commerciale, par exemple.
Aimeriez-vous ajouter un dernier mot ?
Je dirais que, pour moi, choisir de travailler en réseau, comme je l'ai fait avec Pied'à Terre, c'est l'occasion unique de faire rimer profession avec passion.
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian