CrediPro : la vision de Philippe Crevel contre le protectionnisme

L'économie mondiale se trouve à la croisée des chemins, où le débat passionné entre libre-échange et protectionnisme s'intensifie. CrediPro présente l'analyse de Philippe Crevel, économiste réputé, qui démonte les arguments protectionnistes et défend l'ouverture des marchés.

Libre-échange comme pilier de la croissance économique

Pour Philippe Crevel, l'idée du commerce international comme champ de bataille est non seulement obsolète, mais aussi dommageable. Il rappelle que les exportations françaises vers le Canada, notamment dans des secteurs clés tels que l'agriculture, ont considérablement augmenté suite à l'accord CETA, ce qui met en évidence la faiblesse des arguments protectionnistes. Contre toute attente, le Sénat français a rejeté cet accord, reflétant une tendance inquiétante vers l'isolement économique.

Crevel insiste que les échanges commerciaux se fondent sur le principe gagnant-gagnant et rejette fermement l'assimilation de ces derniers à une guerre économique. Il souligne l'importance d'une régulation juste pour contrer les pratiques déloyales telles que le dumping et autres subventions nuisibles à la concurrence équitable. Selon lui, les lois commerciales doivent être respectées pour maintenir l'ordre et la prospérité économique.

Enfin, Crevel aborde la question des mesures protectionnistes, qui à son avis, sont synonymes de renoncement et de déclin. Il cite des exemples historiques pour prouver que les actions protectionnistes finissent par nuire à la compétitivité, à la croissance, et à l'emploi. Pour l'Hexagone, un pays dont les secteurs clés sont mondialement reconnus, l'adoption de telles mesures serait non seulement contreproductive, mais aussi contraire à son histoire d'innovation et d'ouverture sur le monde.

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Patrick Rucart