« Nous espérons doubler la taille de notre réseau d’ici la fin 2018 »

Samuel Lefèvre : Nous avons réalisé une très bonne année 2017 avec des ouvertures recensées en France métropolitaine (à Rennes, Toulouse et bientôt Cherbourg et Rouen), et pour la première fois dans les DOM TOM, à Saint-Denis de la Réunion. Parallèlement, nous accentuons notre présence à l’international, puisqu’après Liège en Belgique, nous inaugurerons d’ici quelque semaines une unité à Bruxelles en Belgique et une autre au Maroc, à Casablanca (trois langues y seront disponibles pour les joueurs : l’arabe, le français et l’anglais).

C’est  en effet un avantage, mais cela n’est pas essentiel. Il faut surtout faire preuve d’une grande motivation, avoir le sens de la gestion et du management, puisque nos plus grands Get Out ! fonctionnent avec des équipes de 10 personnes, comme à Lille qui propose six salles différentes.

Les salles de jeux font en moyenne 35 m² et il faut au minimum trois salles pour accueillir confortablement la clientèle, qu’il s’agisse de particuliers ou d’entreprises. Notre concept est adaptable à diverses configurations, comme le prouve notre futur centre de Cherbourg qui s’implantera au sein d’un Laser Game, afin d’offrir de multiples choix de loisirs à la clientèle.

Il faut compter de 7 000 à 20 000 € pour équiper une salle au démarrage de l’activité, sachant qu’en moyenne, nos franchisés sont amenés à en renouveler une tous les ans pour faire revenir la clientèle. Nous avons plusieurs options pour procéder au renouvellement d’une salle d’un de nos centres. Dans l’une d’elle, la tête de réseau peut gérer la mise en place des nouvelles énigmes, à l’instar de La Malédiction d’Horus que nous venons de lancer à Lille. Pour cette animation, nous avons fait appel à des décorateurs du parc Astérix, qui ont conçu pour nous un univers particulièrement immersif. Nous encourageons les licenciés qui le souhaitent à contribuer à l’élaboration des jeux, c’est ce qui fait la force de notre réseau.

Nous avons souhaité cette année nous encadrer de professionnels de la franchise afin de professionnaliser le réseau. Nous communiquons quotidiennement avec nos licenciés car nous sommes encore à taille humaine, avec une dizaine de centres en activité à l’heure actuelle. L’ensemble de nos licenciés sont très soudés et solidaires, nous avons par exemple mis en place un intranet afin de faciliter la communication au sein du réseau. Nous espérons doubler la taille de notre réseau d’ici la fin 2018, en atteignant la barre des 20 unités en France et à l’étranger, car nous sommes en discussions avec des pays limitrophes, en plus de la Belgique.

                             Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian