Rodolphe Hatchadourian : Quel a été votre parcours professionnel, avant d’ouvrir votre premier centre Speedy ?
Alain Carlier : Fils de commerçant, j’ai débuté ma carrière dans la grande distribution, successivement pour les groupes Auchan et Promodès. En 1994, j’ai occupé le poste d’animateur de réseau pour Point Vert, un réseau spécialisé dans les articles de jardin. Ce fut de fait mon premier contact avec la franchise.
Comment êtes-vous alors passé dans le monde de l’automobile ?
Il se trouve que mon métier d’animateur réseau me faisait faire beaucoup de kilomètres tous les jours, ce qui m’obligeait à effectuer régulièrement des révisions de mon véhicule. Or, j’ai constaté que ma région manquait cruellement de garages pour répondre à une forte demande… J’ai alors décidé de remédier à cela en ouvrant mon propre centre-auto, en 1998.
Et pourquoi la marque Speedy ?
Je cherchais un nom connu, et j’avais sélectionné deux grandes marques d’envergure nationale. La première m’a promis monts et merveilles, tandis que Speedy a adopté un discours bien plus raisonnable, qui m’a séduit.
De quel type d’aides avez-vous bénéficié au départ ?
Speedy m’a proposé de m’installer à Berck, et m’a assisté dans la recherche du terrain, qui a pris quelques mois. Dans le même temps, j’ai passé un semestre dans un garage Speedy en activité, « sous les ponts », afin de me confronter au métier au jour le jour. Par la suite, le franchiseur m’a apporté son expertise dans la phase de recrutement du personnel, la mise en place des produits et le choix des fournisseurs.
Au bout de quelques années, vous avez ouvert un second centre, pour quelles raisons ?
Il s’agit en fait de la reprise du centre d’Abbeville, qui n’est situé qu’à 35 minutes de mon unité première de Berck. Speedy souhaitait vendre ou fermer ce centre qui perdait de l’argent, mais au bout de quelques mois, nous sommes parvenus à redresser la barre… Speedy m’a fait confiance et nous nous en félicitons tous aujourd’hui.
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian