Directeur commercial de la branche européenne du leader américain des produits d'entretien auto, Bernard Forestier s'est frotté au marché du lavage et de l'entretien auto dans toute l'Europe et a ensuite lancé Autobella pour répondre à la demande de pouvoir faire laver sa voiture sans perdre du temps. Il fallait y croire. En 1998, peu croyaient au succès. Le nombre d'entreprises qui se présentent aujourd'hui comme "leader du lavage sans eau" est impressionnant. Le pari semble avoir marché !
Rodolphe Hatchadourian : Pouvez-vous nous présenter votre concept ?
Bernard Forestier : 
Le concept consiste à laver une voiture sans gaspillage d’eau et en temps masqué, c’est à dire sans perte de temps pour l’automobiliste. Nous installons nos centres de lavage dans les parkings des centres commerciaux, des entreprises et des golfs. Nous lavons une voiture soit avec des produits biodégradables soit avec une machine vapeur (qui consomme 1,5 l d’eau au lieu de 200 l pour un lavage haute pression).
Autobella est la société française qui a le plus d’expérience, puisque présente sur ce marché depuis 11 ans.
Sa force : pouvoir offrir des contrats clé en main dans des centres commerciaux.
Quel est l’historique de votre société ?
Autobella a démarré en 1998 et sans se précipiter, nous avons ouvert plusieurs autres centres en succursales et acquis l’expérience nous permettant ensuite de franchiser notre concept. Nous avons toujours cherché à être à la pointe des technologies et des services. Précurseur dans notre secteur, copié par beaucoup depuis, Autobella reste le leader avec plus de 75 centres fixes (pas de mobile) et un développement maitrisé qui nous a permis de nous installer en Italie, en Suisse, en Pologne, où nous ouvrons en septembre 2009 une unité Autobella dans le plus grand centre commercial de l’Europe de l’Est). Nous sommes aussi présents au Canada.
Quel profil de franchisé recherchez-vous ?
Le franchisé qui réussit est omniprésent sur son site, aux côtés de l'équipe qu'il dirige avec un sens aigu du commerce et du service aux clients. Chaque fois que nous le pouvons, nous favorisons la candidature d’une personne qui a été laveur ou chef d’équipe dans un centre de lavage. Aujourd’hui, les 2/3 de nos franchisés sont d’anciens laveurs. Nous pratiquons ainsi la vraie promotion sociale durable.
Pouvez-vous nous faire un bilan du premier semestre 2009 ?
Nous avons renforcé notre partenariat avec les grands acteurs dans le monde de la grande distribution et ouvert plus de franchises qu’à aucune autre période depuis notre ouverture.
Quels sont vos objectifs de développement pour 2010 et au-delà ?
Nous allons ouvrir environ 40 nouveaux sites fixes en France et démarrer en master franchise dans plusieurs pays. Nous élargissons notre équipe en tant que franchiseur pour pouvoir offrir en 2010 davantage de services à nos franchisés.
Aimeriez-vous ajouter un mot de conclusion ?
Nous suivons de très près les évolutions dans notre secteur d’activité, tant sur le plan technique, écologique, que commercial et sur le plan des services, afin de pouvoir mieux servir nos partenaires et nos franchisés. Notre sérieux dans la durée témoigne de notre détermination à offrir plus
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian
