« Le Groupement nous donne de vraies responsabilités et se montre toujours à l’écoute »

Stéphane Sarrouilhe : Je suis entré dans le Groupement des Mousquetaires en 2012, à la faveur du rachat du magasin Netto de la Réole en Gironde, en compagnie de mon épouse. En 2014, le concept s’est transformé en Netto HDI pour Hard Discount Imbattable, ce qui signifie que nous proposons aux clients les 1 000 prix les moins chers du hard discount, sur toutes les gammes de produits. Nos points de vente mettent également régulièrement en avant des produits frais et pratiquent des opérations de déstockage, ainsi que des alertes discount où nous mettons un ou plusieurs produits à prix cassés durant 24 ou 48 h surtout le week-end.

Depuis le début de l’année, nous avons ouvert 30 nouveaux points de vente et avons accueilli 20 nouveaux adhérents. La différence s’explique par le fait que certains exploitants ouvrent une seconde unité, y compris en mixant les enseignes (Netto et Intermarché par exemple). Notre marque est en forme, avec un chiffre d’affaires de 1.5 milliard d’euros lors son dernier exercice.

Il s’agit de personnes seules ou de couples, qui peuvent avoir déjà exercé dans la grande distribution par le passé, mais cela n’est pas une obligation, puisque 40% des adhérents proviennent d’autres univers professionnels. Le centre de formation comporte une phase théorique, puis une phase pratique qui se déroule dans un magasin en activité, le tout sur une durée de 7 mois.

Le Groupement des Mousquetaires fait preuve d’un grand esprit de solidarité, que ce soit vis-à-vis de la tête de réseau ou bien entre les adhérents. La preuve me concernant : après avoir été assisté les premières années, c’est maintenant moi qui passe le relais aux nouveaux arrivants, via mes fonctions à la Direction Sud-Ouest de Netto.

Nos journées chez Netto sont toujours différentes et bien remplies et cela représente un véritable épanouissement à mes yeux. Le Groupement nous donne de vraies responsabilités et se montre toujours à l’écoute. Quant à l’avenir, mon épouse et moi sommes actuellement en train d’étudier les possibilités de reprendre un second magasin dans une zone proche de la nôtre.

                           Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian