Dans un secteur alimentaire où la concurrence fait rage, les franchises de supérettes connaissent un succès fulgurant au détriment du concept de l’hypermarché qui arrive à saturation. Ainsi, les enseignes de supérette ont retrouvé de belles couleurs en 2017, notamment dans le bio mais pas seulement, et les perspectives pour 2018, 2019 et 2020 s’avèrent excellentes. Sur 2017, le CA des supérettes a connu une progression de +4% et si l’on fait un focus sur la franchise, le commerce alimentaire (hors restauration) a réalisé un chiffre d’affaires de 21 milliards d’euros en 2017. Cela fait de ce secteur l’un des leaders du commerce en réseau, représentant plus d’un magasin sur 10, pour 15 278 franchisés au total.
Afin d’attirer les entrepreneurs en herbe, ces commerces de proximité pratiquent la location-gérance, ce qui permet de se mettre à son compte pour une mise de départ de l’ordre de 5 000€ d’apport personnel.
Dynamiser les villages avec une épicerie locale multi-services dans le monde rural
Apport 25 000 €
Une chaîne de supermarchés belges s’occupant des domaines alimentaires et non alimentaires
Apport 150 000 €
Apport 30 000 €
Avez-vous apprécié cet article ?
En votant vous nous aidez à améliorer la qualité du contenu du site.
Alors que les hypermarchés situés en périphérie sont confrontés à une désaffection notable des consommateurs, les formats de commerce alimentaire implantés dans les centres-villes jouissent d’un regain de vitalité de la part de nos concitoyens. Plus petits, plus facilement accessibles, ces concepts urbains répondent aux besoins les plus pressants des Français. Il n’est donc pas surprenant que l’ensemble des acteurs de la distribution alimentaire aient réfléchi longuement au lancement d’enseignes dédiées aux cœurs de ville, en privilégiant notamment le déploiement de ces nouvelles formules en s’adossant à des partenaires franchisés.
Selon une étude effectuée par le cabinet Kantar, plus de la moitié des ménages préfèrent fréquenter les supérettes pour éviter de perdre du temps dans les grandes surface. Ceci est d'autant plus vrai pour des petits achat, notamment dans les zones urbaines denses. De plus, à cause du vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie, les Français sont plus tentés à effectuer les courses dans les commerces de proximité pour simplifier leurs tâches quotidiennes en évitant la foule des supermarchés. Chaque année, les statisticiens de l’INSEE notent une progression de 2,8 % du nombre d'ouverture de magasin type superette et libre-service. Le commerce de proximité est toujours en pleine croissance malgré les crises économiques. Face à la grande distribution, cette branche fait preuve de dynamisme pour un avenir toujours plus prometteur.
Les enseignes de commerce de proximité répondent parfaitement à une demande actuelle des Français, à savoir optimiser son temps et pouvoir effectuer la quasi intégralité de ses courses du quotidien.
Cependant, cet intérêt croissant des acteurs sous enseigne ne doit pas être fait d’une manière irraisonnée car l’implantation de trop de surfaces alimentaires pourrait remettre en cause la bonne alchimie des centres-villes, qui consiste à accueillir des chaînes de franchise à dominante alimentaire, sans faire disparaître pour autant les artisans du secteur (boulangers, charcutiers, traiteurs, fromagers..), véritables lieux de destination des agglomérations.
Ouvrir son supermarché ou son point de vente de centre-ville nécessite de réussir à identifier le bon emplacement dans ce type de d’agglomération. La plupart des acteurs de la grande distribution alimentaire ont lancé ces dernières années des formats spécifiques et des enseignes dédiées pour mailler le territoire.
Pour un candidat à la franchise, il est donc intéressant de faire sa propre étude de marché local et de recenser les groupes et enseignes implantés localement. Ne pas négliger non plus les opportunités éventuelles de reprise d’un point de vente existant (exploité en propre par la tête de réseau ou par un franchisé souhaitant céder son affaire) car cela permet de démarrer plus rapidement son activité et le gros intérêt d’être connu dans la ville ou le quartier. Moins d’opérations publicitaires lors du passage de témoin à prévoir du coup.
Le choix du format choisi dépendra en grande partie de la stratégie de développement adoptée par le groupe concerné. Chaque groupe applique une stratégie de déploiement bien calibré, avec des formats et des enseignes adaptées à chaque typologie d’implantation (urbain, périurbain, rural..).
La supérette de centre-ville est un repère fort pour les habitants des centres-villes. Même s’il existe un certain nombre d’indépendants, ouvrir une supérette sous enseigne permet de s’appuyer sur un marketing et des opérations commerciales fortes qui permettent de se démarquer de la concurrence.
Le libre-service correspond aux attentes des citadins, qui veulent cumuler rapidité, prix et qualité quand ils font leurs courses.
On assiste à un regain d’intérêt et de dynamisme pour le commerce de proximité, en particulier ceux à dominante alimentaire. Pilotés bien souvent pas des couples de franchisés, ces commerces jouent également la carte du relationnel avec le client, à l’image des autres commerces implantés en centre-ville. Le franchisé a ainsi une vraie carte à jouer pour fidéliser sa clientèle, au-delà des promotions proposées dans les rayons du magasin.
Se lancer en franchise semble être la seule solution viable à terme. Le gérant est ainsi déchargé de la fonction achat (tout est négocié par la tête de réseau) et peut se concentrer sur l’accueil des clients et sur l’animation de son point de vente.
Ceux qui veulent se reconvertir dans cette sphère doivent connaître un minimum de base sur la vente de denrée alimentaire avant de lancer le commerce (les normes, les exigences sur le plan de la sécurité, sur le plan sanitaire, etc.) . Pour éviter un faux pas, les novices peuvent opter pour une franchise. En effet, étant présentes sur le secteur du libre-service depuis plusieurs années, elles connaissent les exigences des clients ainsi que les matériels et les marchandises nécessaires pour démarrer la vente.
De plus, en choisissant la franchise, le propriétaire n’a plus le souci pour trouver les fournisseurs, les partenaires ainsi que les véhicules pour l’approvisionnement puisque la société mère s’occupe en général de tout. Enfin, les magasins franchisés ont gagné déjà la confiance de la clientèle ce qui donne à la nouvelle supérette une notoriété. La formation proposé par le franchiseur s'averera également une aide précieuse pour la bonne gestion d'une superette.
Le succès de ces commerces provient de plusieurs facteurs, dont le vieillissement et l’allongement de l’espérance de vie de la population française. En effet, les seniors sont enclins à faire leurs courses au magasin le plus proche de leur domicile et cela est particulièrement vrai en province, ce qui favorise l’essor des petits commerces de proximité. Ces magasins sont également perçus comme des créateurs de liens sociaux, notamment dans des zones en proie à une certaine désertification commerciale. On observe cette même tendance au cœur de nos villes, les ménages cherchant à minimiser le temps passé à faire leurs courses en évitant les heures de pointe ou en utilisant Internet, qui n’est plus perçu comme un concurrent mais comme un complément : les Drives et autres Click & Collect permettent en effet de faire venir en magasin les personnes ayant commandé sur la toile.
De nombreuses franchises issues de grands groupes de distribution se livrent à une féroce compétition pour mailler le territoire français et l’INSEE indiquait en 2013 que sur les 21 864 boutiques en activité en France, 11 362 sont des franchises. Et leur proportion ne cesse d’augmenter. Pour attirer de nouvelles cibles de clientèle, les supérettes ont imaginé de nouveaux services en plus de l’offre alimentaire de base et il n’est pas rare de trouver au sein de ces établissements des photocopieurs, des relais colis ou un coin où réchauffer son plat et le consommer sur place.
Le métier est ouvert à tous les types de profils et aucun diplôme particulier n’est nécessaire. Il faut avant tout être doté d’une forte motivation et ne pas compter ses heures, surtout au démarrage. Posséder des qualités de manager est indispensable car on est amené à gérer des plannings pour des équipes allant de 3 à 30 personnes en fonction de la taille de son établissement.<