Rodolphe Hatchadourian : Quelles synergies existe-t-il entre Maxauto et les autres marques de votre groupe ?
Nicolas Marquis-Sebie :
Chacune de nos enseignes a son identité propre.
Ainsi, alors que Midas est sur le segment du Fast Fit et que Norauto se concentre en succursale sur les grandes agglomérations, Maxauto offre quant à lui l’ensemble des prestations d’atelier classique.
Aujourd’hui, notre activité bénéficie de la crise, car les véhicules ont tendance à vieillir, et à réclamer toujours plus d’entretien.
Votre franchisé a-t-il un profil spécifique ?
Le plus jeune a 27 ans et le plus âgé a 67 ans, mais parmi les points communs reliant nos franchisés, en plus d’un goût pour le management, il y a à la base une certaine passion pour l’automobile. D’ailleurs, certains d’entre eux courent des rallyes tandis que d’autres sont de fervents collectionneurs de véhicules anciens.
Quelles aides apportez-vous à vos franchisés ?
Il faut compter 350 000 € hors immobilier pour ouvrir un centre Maxauto, l’apport personnel étant estimé à 100 000 €. Mais la taille de notre groupe nous a permis de mettre en place un fonds d’investissement, l’IDEF, qui aide les candidats à conclure leur tour de table. Cela facilite grandement la décision des banques de jouer le jeu.
Quels sont vos objectifs de développement pour 2010 et au-delà ?
En poursuivant sur notre rythme actuel d’une dizaine d’ouvertures par an, nous espérons atteindre la barre des 90 centres d’ici la fin de l’an prochain, pour dépasser la centaine en 2011.
Vous avez lancé à la rentrée 2009 l’opération Maxeuros, qui s’est achevée le 21 novembre. Quelques mots sur cet événement ?
Il s’agit d’une offre totalement inédite qui part d’un constat simple : plus votre véhicule est âgé et plus il aura besoin d’entretien. Maxeuros propose des réductions allant crescendo par rapport au kilométrage du véhicule. Cette offre a été très bien reçue par nos franchisés, et nous la reconduirons certainement l’an prochain.
Aimeriez-vous ajouter un mot de conclusion ?
Nous avons de nombreux projets pour les mois à venir, à commencer par la refonte de notre site internet, qui présentera sous peu l’ensemble des produits disponibles dans nos centres.
Nous comptons également généraliser de nouveaux services actuellement en test, dont la réparation de pare-brise ou la vente et la réparation de deux roues. Enfin, un forfait révision sera lancé au printemps prochain.
Avec 35 personnes à notre siège,
Maxauto reste une enseigne de taille modeste, où les rapports humains sont primordiaux. Nous proposons à leur demande à l’ensemble de nos franchisés des formations management, marketing, gestion, ce qui permet de créer une culture commune
Maxauto.
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian