« Notre formation, qui s'étale sur 14 jours, s'adapte à tous les profils »

Kévin Torrano : Après des études en lien avec le bâtiment, je me suis immédiatement mis à mon compte dans la climatisation à l'âge de 22 ans, créant l'enseigne Torrano dans le Var. Au bout de 8 ans, le temps est venu de me lancer en réseau, sous la marque Bio Climat. 2018 marque un tournant puisque cette année-là, je rencontre le cabinet de conseil Franchise Management, lors du salon Franchise Expo Paris. Nous mettons au point le modèle actuel, que nous baptisons Kaltea : Kalt signifie froid en islandais et Ea veut dire air en Samoëns.

Nous ne cherchons pas de professionnels de la climatisation, mais au contraire des personnes souhaitant se confronter à un nouveau challenge, en intégrant un réseau capable de les soutenir. Il est important d'avoir des connaissances en matière commerciale et managériale. Notre formation, qui s'étale sur 14 jours, s'adapte à tous les profils.

Nous préconisons l'usage d'un local situé en périphérie de ville, sur un axe passant, d'une surface minimum de 50 m², afin d'y stocker le matériel et les outils. Aménagé en showroom, le local permet de recevoir les clients en rendez-vous. Au lancement, une seule camionnette aménagée peut suffire, mais rien n'empêche d'en acquérir une seconde une fois l'activité bien sur les rails.

Nous comptons dans nos rangs à l'heure actuelle un concessionnaire à Aubagne, dans les Bouches du Rhône, ainsi qu'une succursale à Aix en Provence et nous souhaitons ouvrir 3 autres agences dans le six prochains mois. A plus long terme, nous pensons atteindre la barre des 80 agences avant 10 ans, afin de couvrir la France entière.

Nous avons dû fermer nos agences à la mi-mars et en avons profité pour élaborer des protocoles stricts, permettant de sécuriser à la fois les franchisés et les clients, qui sont exclusivement des particuliers. Depuis notre réouverture en avril, nous réalisons d'excellentes performances, dépassant allègrement les objectifs initiaux.

                     Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian