Rodolphe Hatchadourian : En tant que magasin bio, ressentez-vous l’engouement que suscite ce créneau particulier en France ces dernières années ?
Patrick Prohet : Tout à fait. Cela se vérifie non seulement en terme de clientèle, avec des chiffres d’affaires en constante progression, mais également par rapport aux nombreux candidats à la franchise intéressés par l’exploitation d’un magasin Eau Vive.
Quel est le profil justement de ces candidats ?
Je dirais qu’ils viennent de deux horizons : d’un côté, nous avons les traditionnels anciens cadres de la grande distribution désirant créer leur entreprise, mais notre concept attire également des personnes issues du monde médical ou pharmaceutique. A vrai dire, nous sommes ouverts à toute proposition, à partir du moment où les candidats sont dotés d’un esprit commerçant.
A l’approche de la fin de l’année, quel bilan faîtes-vous des derniers mois écoulés, en termes d’ouvertures et de développement de votre réseau ?
Nous sommes en ligne avec nos objectifs fixés en début d’exercice, puisqu’au 31 décembre, suite aux ouvertures de Niort et de Besançon, nous compterons 15 magasins en propre et 10 en franchise.
Nos dernières inaugurations ont eu lieu à Nancy en Meurthe-et-Moselle, à Plaisance du Touch en Haute-Garonne, et en région parisienne : à Claye-Souilly (77) et à Courbevoie (92) pour la franchise et à Bourgoin-Jallieu (38) et Lyon (69) pour les magasins intégrés.
Quelle stratégie poursuivez-vous en termes de développement ?
Nous pensons ouvrir une dizaine de magasins en 2011, et nous privilégions des ouvertures en propre en Rhône-Alpes, notre région d’origine (le siège étant à Grenoble) et cherchons à implanter des franchises partout ailleurs.
D’ici trois ans, nous pensons atteindre le chiffre de 60 unités en France, dont les deux tiers en franchise.
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian