Lauréats du Passeport pour la franchise 2017 : Ecureuil Vert, Augustin et Ecomiam

Organisé dans les locaux de la Fédération Nationale des Caisses d’Epargne à l’initiative de Gouache avocats, Axe Réseaux et KPMG France, le Passeport pour la Franchise a rendu son verdict le jeudi 22 juin 2017. Prix ayant vocation à aider des concepts prometteurs à développer leur réseau de franchise, en leur offrant les prestations d’experts en franchise, le Passeport pour la Franchise 2017 a récompensé 3 concepts jugés prometteurs, avec Ecureuil Vert, Augustin et Ecomiam.

Lauréat du Passeport pour la Franchise, Ecureuil Vert est un concept d’élagage et d’abattage bien marketé, lancé par une entreprise belge, qui ambitionne une implantation en France via la franchise et a lancé, pour cela, un pilote dans la région lilloise. Parmi les différents atouts de ce concept, on retiendra qu’il est positionné sur un secteur de niche, sur un marché significatif peu structuré qu’aucune franchise n’occupe actuellement en France. Ses fondateurs ont mis l’accent sur leur éco-responsabilité (gestion des biodéchets, utilisation de carburants biodégradables, maitrise des impacts sur l’environnement « un arbre abattu, c’est un arbre planté »). Le concept génère de fortes marges en s’appuyant sur des outils de gestion développés en propre.

Spécialiste de l’immobilier commercial, FREY a décerné son prix spécial au concept de boulangeries Augustin. Fondée il y a 10 ans par Boris Calle, l’enseigne compte à ce jour 13 boulangeries en Bretagne, en centre-ville ou en centre commercial. La décoration est soignée et la gamme comprend une part de petite restauration. 90 % du pain est vendu au poids. La solidité du concept et de ses fondamentaux ont séduit la foncière. L’enseigne Augustin pourra donc bénéficier d’un an de loyer dans un centre commercial de plein air de Frey.

Le prix spécial Microfranchise (ADIE) a été remis à Ecomiam distributeur breton de produits surgelés qui a pour vocation de valoriser les produits des territoires français à moindre coût pour les consommateurs, tout en respectant une marge rémunératrice pour les producteurs. Le distributeur limite ses dépenses à ce qui est strictement nécessaire à la valeur d’usage du consommateur, utilisant, par exemple, des packagings très sobres. Aucune promotion, ni publicité intempestive pour ce concept qui compte sur le bouche à oreille pour développer sa clientèle. Les fondateurs de cette entreprise familiale souhaitent désormais implanter, via un modèle de microfranchise, des lieux de vente en périphérie de leurs magasins existants, en zones rurales ou en zones urbaines « délaissées ».

Samuel Burner