Caroline Kervennic : Expliquez nous quel est le concept de votre enseigne ? Comment définissez-vous votre clientèle ?
Michaël Leidensdorf : Notre concept s’adresse à une clientèle très féminine, actuelle, et qui recherche des produits qu’elle peut porter au quotidien, avec des vêtements qu’elle ne trouvera pas dans d’autres magasins, des vêtements qui sont marqués par le soin des détails et la créativité des modèles. Nos collections jouent sur la diversité des couleurs, avec une créativité belge, et des associations que nous pensons pour des femmes qui recherchent des produits abordables, confortables, et créatifs. Quatre-vingt quinze pour cent de nos collections est lavable en machine, un atout non négligeable par rapport à d’autres marques et qui attire également notre clientèle. Matin Blanc s’adresse aux femmes de trente à quarante cinq ans. Nous habillons les mères comme les filles. Les prix sont également très accessibles. Une silhouette complète coûte en moyenne cent cinquante euros, la maille est vendue soixante quinze euros, les jupes 70€ et les pantalons 90€ en moyenne. Notre devise est : une qualité cinq étoiles pour un prix trois étoiles.
Comment se présentent vos magasins ?
Nos magasins sont conçus pour développer une ambiance très conviviale, dans un esprit cocooning. Nous avons fait le choix de matières et de couleurs naturelles, avec l’emploi de bois pour la décoration notamment. L’environnement de nos boutiques est très chaleureux. L’accueil a également son importance. Nous souhaitons que les clientes soient prises en main par nos équipes dès qu’elles franchissent le seuil du magasin. La notion de service est mise en avant, avec des équipes formées au siège, puis en continu par la suite. Nous voulons que nos clientes quittent nos magasins avec un sentiment de bien-être.
Comment se développe Matin Blanc ?
L’enseigne compte quinze points de vente en Belgique, nous sommes en négociation avec de nombreux candidats à la fois pour la franchise et pour l’affiliation en France et en Belgique. Notre objectif est d’ouvrir quatre à huit unités par an en France et en Belgique. A long terme, nous pensons inaugurer soixante-dix à quatre-vingt dix magasins en France. Nous avons déjà testé le marché français grâce à des clientes multimarques, avec un résultat très positif. Nous visons les principales villes de France. Ce qui compte avant tout, c’est le potentiel du point de vente, qui doit être placé dans la rue principale de la ville choisie, dans un lieu de passage. En Belgique, notre potentiel est estimé entre vingt-cinq et trente unités. Notre marque va également être présente dès cet automne dans les catalogues de VPC comme la Redoute et dans de grands magasins sous forme de corners.
Quel type de franchisés recherchez-vous pour rejoindre le réseau ?
Nous recherchons des franchisés très compétents, qui ont une bonne connaissance du marché, de la vente et qui font preuve d’ambition. Nous recherchons idéalement des personnes qui travaillent déjà en tant que commerçant, qui connaissent la vie d’indépendant et qui souhaitent rejoindre une enseigne dans laquelle ils vont être considérés comme des partenaires.
Quel type de services leur proposez-vous ?
La formation a lieu au siège, avec une étape de découverte en boutique et une formation à la vente en magasin. Nous leur proposons une formation d’une journée complète au siège, axée sur les produits. Nos équipes passent du temps chez les franchisés pour leur permettre de prendre les bons réflexes.