Interview franchise Matin Blanc
Entretien avec Michaël Leidensdorf, directeur général de Matin Blanc
Michaël Leidensdorf - le
Enseigne créée il y a un peu plus de 4 ans, Matin Blanc fait ses premiers pas en France. Dès cet été, quatre affiliés ouvriront leur point de vente sur le territoire national. Michaël Leidensdorf, directeur général, nous présente l'enseigne et ses projets de développement.
Mélanie Kessous : Pouvez-vous nous présenter Matin Blanc?
Michaël Leidensdorf : Matin Blanc est une enseigne née en Belgique il y a un peu plus de 4 ans. Elle aligne aujourd’hui 20 unités (dont 4 affiliés en France qui ouvriront cet été), un site e-Commerce et des partenariats avec les grands magasins et le groupe La REDOUTE .
La force de notre enseigne réside d’une part dans notre « goût » , dans nos affinités produits. Outre le fait que depuis plusieurs années, la Belgique réside au sommet de la créativité européenne sous l’influence de l’école d’Anvers, nous avons toujours pensé nos collections en écoutant nos clientes, en voulant répondre à la demande tout en conservant notre identité. Nous aimons « jouer » avec nos produits, rendre la mode amusante, remplie de détail, de couleur, de vie tout en gardant un facteur indispensable : le confort. Le confort dans les coupes mais aussi dans l’entretien.
En ce qui concerne le concept de nos magasins et corners, nous avons opté pour des surfaces à taille humaine qui permettent de conserver de l’authenticité vis-à-vis de la cliente, dans des matériaux naturels (wengé, plancher en bois, cabines confortables) et avec beaucoup d’harmonie. Les magasins sont conçus pour mettre en avant le produit. Je suis assez hostile aux boutiques minimalistes où l’on n’ose pas prendre un vêtement en main. Chez Matin Blanc, lorsque nos clientes entrent dans nos magasins, elles s’y sentent bien. Comme dans un dressing room qui évolue au gré du temps. C’est très important pour moi. Lorsque vous allez chez le coiffeur ou au restaurant, vous y allez pour le plaisir, c’est pareil chez Matin Blanc. On y vient pour le plaisir.. de se faire plaisir.
Quel est le profil des candidats que vous recherchez?
Tout d’abord l’envie de se réaliser soi-même et de porter à bien un projet qui tient à cœur. La réalisation de soi est au cœur des conversations que nous avons avec les candidats. Il y a tout autant de commerçants déjà établis qui souhaitent se reconvertir ou se mettre « à la page » en rejoignant une enseigne actuelle et orientée vers l’avenir, que des personnes qui n’ont pas encore d’expérience dans la gestion d’un commerce mais qui présentent les atouts pour y parvenir avec succès. Notamment une bonne capacité de gestion, d’analyse, et surtout le plus important : des profils qui ont le sens du commerce naturellement. Car la franchise quelque soit sa forme, reste avant tout une activité commerciale qui nécessite une aisance dans les relations humaines et une certaine sensibilté.
Quels sont les points forts de votre réseau ?
Il y a 3 points qui nous démarquent très clairement :
1°) Le produit : nous concevons nos produits sur un mix court/long terme avec une identité qui est la nôtre et indescriptible sur papier. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, préalablement à toute négociation de partenariat, nous faisons obligatoirement venir chaque candidat en Belgique dans nos boutiques. Ensuite peut démarrer le processus mais il doit avant tout venir « sentir » le produit, se rendre compte de quoi nous parlons et bien entendu adhérer au produit, sinon la collaboration n ’est pas envisageable.
2°) L’accompagnement :
Matin Blanc guide ses candidats et met à leur disposition une équipe exclusivement dédiée à la vie du réseau. Elle est disponible en permanence pour répondre sans délais aux besoins de chacun. Chaque candidat est unique et important à nos yeux. Que nous ayons 10 affiliés ou 100 affiliés, chacun est écouté, coaché, soutenu. Dès le début, nous dialoguons longuement avec nos candidats et futurs partenaires. Le but étant d’apprendre à se connaître les uns les autres au-delà du prévisionnel ou du contrat. Nous savons tous les deux que la franchise est un mariage. Il ne viendrait à l’esprit de personne de se marier avec un inconnu.. Il en est de même dans notre conception de réseau de franchise.
3°) Le financement
Dès le premier jour où nous avons décidé de nous lancer en franchise, j’ai immédiatement pensé à la problématique du financement que rencontre aujourd’hui bon nombre de PME en Europe. Tout d’abord j’ai vécu moi-même ce parcours du combattant pour convaincre les banques de me suivre dans mon projet. Mais depuis les derniers accords européens conclus à Bâle, les banques sont devenues encore plus frileuses dans le financement de projet de type « commerce ». Je ne suis pas de nature à baisser les bras et j’ai décidé d’anticiper ce frein au développement économique. C’est à ce titre que Matin Blanc a tout récemment signé une convention de partenariat avec la banque française CIC. Cette convention permet dès aujourd’hui aux candidats souhaitant rejoindre notre enseigne d’accéder au financement de leur projet dans de meilleures conditions (au sens large du terme) : chaque dossier de franchise Matin Blanc sera analysé par l’agence locale du CIC qui sera automatiquement avertie de la convention existante entre notre enseigne et la banque. Le résultat sera d’une part un « apriori » plus favorable de la part du banquier puisqu’il aura à sa disposition des éléments probants sur la qualité de notre enseigne, et d’autre part l’appui du siège de la CIC si nécessaire. Dans la foulée nous avons également un accord de principe avec OSEO que j’ai été rencontré pour présenter Matin Blanc.
Il est tout naturel que ceci n’est valable que si le projet contient un apport en fond propre proportionnel à l’investissement. Mais c’est un grand pas en avant que nous avons réalisé au profit exclusif de nos candidats et affiliés. Parallèlement à ces accords que nous avons négociés, nos équipes accompagnent les candidats dans la préparation de leur prévisionnel. Je ne fais pas le travail à leur place, mais je commence dès le début à leur transmettre notre expérience qui fait aujourd’hui, notre réussite.
Où en-êtes-vous du développement de votre enseigne ?
En 2007, nous avons ouvert 2 points de vente supplémentaire en Belgique. La commercialisation de la franchise n’a débuté qu’à la fin du second semestre 2007. Les premiers vrais résultats ne seront donc visibles que cet été avec l’ouverture de 3 ou 4 affiliés en France. Le quatrième étant en attente de libération de son ancien contrat de franchise pour nous rejoindre.
En interne, nous avons procédé au renforcement de l’équipe dédiée au réseau : marketing, logistique, aménagement, financier. La franchise est devenu la priorité absolue au sein de Matin Blanc. Et nous avons aussi beaucoup travaillé pour pouvoir conclure les partenariats avec le CIC et OSEO.
Quels sont vos objectifs de développement pour l’année 2008 ?
Nous tablons sur une dizaine d’ouverture chaque année. Je pense que c’est raisonnable et réaliste compte tenu de la qualité du service que nous offrons.
La France reste le pays visé par notre expansion. Véritable berceau de la franchise, nous pensons également que nos produits colleront parfaitement avec une demande. Il suffit d’écouter les clients que nous avons via La Redoute ou notre site de vente en ligne et qui nous demandent chaque jour des nouvelles de notre développement en France.
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