Interview franchise Capifrance

« Capifrance aborde une nouvelle ère »

Jean-Claude Cottet-Moine - le

Suite à la prise de participation majoritaire au capital de Capifrance par Artémis, Jean-Claude Cottet-Moine, fondateur du réseau, a répondu aux questions de l'Observatoire de la franchise.

: Vous venez d’annoncer la prise de participation majoritaire au capital de votre réseau par Artémis. C’est un nouveau départ pour Capifrance ?

Jean-Claude Cottet-Moine 2Jean-Claude Cottet-Moine : Cette entrée au capital va permettre à notre entreprise de continuer à grandir. Je voulais prendre du recul sans cesser totalement mes activités. Lorsque j’ai abordé le sujet de ma succession à la tête de l’entreprise avec ma fille Chrystelle, très impliquée et très compétente dans son rôle de Directrice Générale, elle a hésité à endosser seule la responsabilité de notre entreprise familiale. J’ai donc décidé de rechercher un nouvel actionnaire. Alors que les discussions étaient très engagées avec un partenaire, nous avons finalement été contactés par Artémis qui effectuait une veille sur les performances de notre réseau depuis un an. J’ai alors rencontré Patricia Barbizet, Directrice Générale d’Artémis. Avec cette dirigeante, nous partageons les mêmes valeurs et la même éthique.

Comment vos salariés ont-ils accueilli cette nouvelle ?

Le sentiment de nos salariés a d’abord été mitigé avec bien entendu certaines inquiétudes, rapidement dissipées par la fierté de faire désormais partie des équipes de François Pinault.

Comment va s’organiser la transition ?

Concrètement, un co-directeur général va épauler ma fille Chrystelle pendant quelques mois. Ensuite, les rôles seront inversés. Il était temps de donner une autre envergure à l’entreprise. Nous avons piloté à vue pendant toutes ces dernières années, avec succès. Avec le développement de l’entreprise, il fallait pérenniser la société avec des outils de reporting performants que nous mettons actuellement en place.
Je vais conserver un statut de co-présidence jusqu’à la fin 2013. Je resterai ensuite impliqué en restant au Conseil d’Administration puisque nous avons gardé des parts dans la société.

Artémis s’est également offert une participation majoritaire du réseau Optimhome. Vos deux enseignes vont-elles être réunies ?

Contrairement à ce que l’on a parfois lu, les deux entreprises ne vont pas fusionner. Nous conservons nos propres identités et nous restons concurrents. Toutefois, en tant que fédérateur, j’ai toujours souhaité développer les collaborations. Si les agents de nos deux réseaux peuvent s’entraider pour satisfaire les besoins d’un client, ils le feront.

Quelles sont vos ambitions et celles d’Artémis pour Capifrance ?

D’ici 5 ans, notre réseau devrait compter 2 500 commerciaux, contre 1 330 à ce jour. Nous allons nous atteler à améliorer nos méthodes, notamment pour augmenter le panier moyen en CA de chaque capitien. Nous souhaitons faire évoluer la compétence de nos agents mandataires tout en étant encore plus sélectifs dans nos recrutements. Plusieurs chantiers sont d’ores et déjà lancés comme le développement du travail d’îlotage ou la mise en place d’un call center visant à qualifier les acheteurs.

Les réseaux d’agents mandataires sont souvent décriés par les acteurs traditionnels de l’immobilier. Quel est votre sentiment sur le procès qu’ils vous font ?

Le fait qu’Artémis ait choisi des réseaux comme Capifrance ou Optimhome légitime notre existence et atteste la qualité et l’efficacité de notre concept. Nous faisons partie intégrante du paysage immobilier. Si certains ont appréhendé le changement, nombre d’entre eux ont admis sa nécessité. Mon prochain challenge va donc être de rencontrer les dirigeants des grands réseaux pour les convaincre de l’importance d’une collaboration. J’ai d’ores et déjà créé un outil qui permettra à tous les professionnels de l’immobilier de travailler ensemble avec des fichiers communs de mandats exclusifs mais aussi de mandats simples dédoublonnés : un comparateur qui sélectionne et retient le meilleur prix. En effet, nombreux sont les particuliers insatisfaits du travail des agents immobiliers. Leur sont notamment reprochés leur manque de réactivité. Ils sont aujourd’hui près de 45% à gérer leur achat/vente eux-mêmes. Pour conquérir cette importante part de marché, certains dispositifs s’imposent.
C’est le nouveau défi que je me suis lancé au travers de ma nouvelle société Estate Media dont le capital sera prochainement ouvert aux professionnels de l’immobilier. Le site internet : www.boom-immo.fr permet de comparer les offres immobilières au meilleur prix du marché. Professionnels, devenez les acteurs de votre réussite !

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