Débutant sa carrière comme employé libre service au rayon liquides dans l’enseigne Rallye à Avranches, Clotaire Brunet en est rapidement devenu le responsable. Il a ensuite passé deux années comme chef de rayon alimentaire d'un Super U à Bain de Bretagne, avant de devenir chef de rayon alimentaire, puis bazar technique au centre E. Leclerc de Challans, où il restera 11 ans.
C'est le 28 février 2007 qu'il se lance dans l'aventure de la téléphonie mobile en ouvrant sa boutique The Phone House à la Roche sur Yon, suivi d'une seconde unité à Challans le 2 octobre 2008. Témoignage
Rodolphe Hatchadourian : Pour quelles raisons avez-vous désiré vous lancer dans la franchise ?
Clotaire Brunet : Je me suis lancé dans la franchise pour être décisionnaire dans mon entreprise, tout en étant soutenu et épaulé par une enseigne reconnue. Je crois beaucoup à l’appartenance à un groupe et la franchise permet de se concentrer sur le développement.
Quels sont les motifs qui vous ont fait choisir le groupe que vous avez rejoint ?
Tout d’abord, c’est une enseigne qui n’était pas présente en Vendée et l'investissement demandé me permettait de garder ma maison. De plus, nous sommes sur un marché très dynamique qui permet d’avoir un véritable échange avec nos clients, ce que je recherchais avant tout.
Enfin, c’est aussi une histoire d’homme, car les échanges que j’ai eu avec le groupe se sont très bien passés.
De quel type d’aides avez-vous bénéficié au départ, notamment au niveau de la formation ?
En dehors du soutien de mes proches, l'enseigne The Phone House était derrière mon projet à tout instant. Elle a validé l’emplacement de mon premier magasin et j’ai pu passer trois semaines dans une succursale avant mon ouverture, afin de ma familiariser avec mon activité.
Racontez-nous votre journée type ?
L’intérêt de notre métier c’est que chaque jour est différent. Ma journée débute par un échange avec les responsables de chacune de mes unités, portant notamment sur les objectifs à atteindre. Je suis également à la recherche de nouveaux emplacements pour éventuellement ouvrir une troisième unité The Phone House.
Aimeriez-vous ajouter un dernier mot ?
Je pense qu'ouvrir une franchise est rassurant : on est entrepreneur mais on peut se reposer sur le soutien d'une enseigne et d''un groupe à la notoriété établie. Cela permet de ne pas se sentir seul devant nos échecs éventuels, mais aussi devant nos réussites, qu'il est toujours bon de partager.
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian