Un entretien avec Stéphane ADAM

Je crois qu’il y a une complémentarité évidente entre le franchiseur qui détient un savoir faire technique… et ça, je l’ai vraiment vérifié chez Cap Habitat et le franchisé qui lui, doit connaître sa région. Je suis natif de Maubeuge, mon expérience professionnelle m’a fait rencontrer énormément de monde. C’est un atout important pour se lancer, pour démarcher les clients et pour comprendre ce dont ils ont besoin.

Je crois que le principal message qu’il faut faire passer à un candidat est que la franchise est un outil de développement. Une des qualités de l’entrepreneur, c’est de savoir s’entourer. Et la franchise est une bonne formule pour bénéficier des compétences d’une équipe expérimentée. Mais cela ne veut pas dire que le travail est tout mâché. Quand on crée son entreprise, on sait qu’il faudra faire des sacrifices, travailler sans compter ses heures, être sur le terrain… J’ai 28 ans, j’avais un métier qui me permettait de gagner correctement ma vie, j’avais une belle voiture… Je l’ai vendue pour financer mon activité. Aujourd’hui, j’ai une camionnette et je vous assure que c’est une réelle satisfaction de se lancer, de savoir que l’on travaille pour soi. J’ai aussi engagé du personnel et ça aussi, c’est formidable de créer des emplois.

J’ai investi 30.000 € et emprunté 70.000 € à mon ancien employeur, qui est aujourd’hui mon banquier. Le démarrage est à la hauteur de mes espérances, d’ailleurs, depuis la signature de mon contrat initial, j’ai également réservé toute la région Nord-Pas de Calais. Mon objectif ? Prendre tout le marché local ! Pour parler chiffres, la première année, je pense réaliser environ 450.000 € de CA. A terme, sur toute la région, avec une dizaine de commerciaux le chiffre devrait s’établir à 4 ou 5 millions d’€.
Ma plus grande satisfaction, aujourd’hui, à 28 ans, c’est de vivre la vie que j’ai toujours attendue.