Un entretien avec Patrick Milono

Patrick Milono : Je savais que pour lancer et gérer une franchise, il faillait une structure d'accompagnement forte. Mais bien entendu cela nécessite des investissements importants et on ne peut pas envisager une rentabilité avant 2 ou 3 ans.
Alors évidemment, on peut toujours lancer un réseau sans se structurer, mais ce n'est pas de la franchise.
Je pense que c'est une démarche qui est valable dans tous les domaines. Aujourd'hui, nous sommes en cours de certification ISO, par exemple. Pour moi, il est indispensable de faire les choses sérieusement.
Après avoir mis en place les structures, avec Jean Michel Illien et Hubert Bensoussan, tous deux experts de la franchise, nous avons engagé un formateur en juin 2003, un chargé de développement en novembre 2003, puis une directrice d'enseigne en mai dernier, en la personne de Chantal Scalia, ex directrice du développement de Ducs de Gascogne.
En juin dernier, nous avons également recruté Cyrille Bisentin, qui est notre responsable technique. Compagnon du Devoir, il a apporté une grande amélioration des techniques et du suivi. Il est, de plus, en charge des formations.
Enfin, nous avons mis en place un poste de responsable national des ventes. C'est ce que nous appelons un booster commercial.
Son métier est de s'assurer que le franchisé s'est bien approprié les 52 jours de formation. Il reprend chaque point de la formation et les valide avec les franchisés, sur le terrain.
Aujourd'hui, nous travaillons sur les normes ISO pour notre métier de franchiseur. C'est également un investissement lourd, puisque nous avons un salarié qui travaille à plein temps pour écrire chaque procédure. C'est passionnant, nous passons d'une culture orale (fragilité de l'entreprise) à une culture écrite.
Tout ceci a permis d'obtenir les résultats que vous connaissez : adhésion à la Fédération française de la franchise, entrée de Zolpan dans le capital de l'entreprise et bien entendu ouverture de 14 franchises et 3 succursales.