Caroline Kervennic : Comment se développe le réseau Cannelle ?
Olivier Destombes : Le réseau Cannelle compte cent dix-sept magasins. Nous avons inauguré vingt-cinq nouvelles boutiques en 2006, en franchise à Saint Dizier, Villeneuve sur Lot, Auriac, Coutances, Laval, Le Havre, Pontivy, Dinan, Rodez, Cholet, Vesoul et Montargis. Cannelle a également ouvert des succursales à Calais, la Ville du Bois, Lens 2, Taverny centre, Bordeaux Lac, Wasquehal, Châtellerault, Bourges centre ville, Plaisir, Rouen Barentin, Englos (Lille) et à Saint Martin les Boulogne. Du point de vue de notre stratégie géographique, nous privilégions notre développement en succursale dans des grandes métropoles où nous nous ne sommes pas encore implantés et réservons les villes moyennes à la franchise.
Quels sont vos projets en termes de développement ?
Nous souhaitons ouvrir une vingtaine de boutiques au cours de l’année 2007, pour moitié en franchise et pour l’autre moitié en succursales. Une boutique Cannelle a été inaugurée dernièrement à Clermont Ferrand. Nous travaillons notamment sur de gros dossiers en succursales dans des lieux comme Villiers sur Bière dans la Seine et Marne, au sein d’un centre commercial Carrefour. Nous venons de racheter le magasin du franchisé de Besançon à sa demande. Nous sommes restés en excellents termes avec lui. Il dégageait l’un des chiffres d’affaires les plus importants de l’enseigne. Nous allons notamment inaugurer un nouveau magasin à Poitiers en juillet prochain. Notre priorité est de trouver des implantations sur des zones dans lesquelles nous ne sommes pas représentés en succursales. Du point de vue de la franchise, notre enseigne peut se développer dans des villes de 30 000 habitants au minimum, ce qui nous laisse de larges possibilités.
Quel type de franchisés recherchez-vous pour intégrer le réseau ?
Il existe plusieurs types de franchisés Cannelle. Nous recherchons soit d’anciens commerçants ou des personnes en reconversion, qui aiment la lingerie et vont exploiter eux même leur boutique, soit des investisseurs déjà affiliés à d’autres enseignes et qui connaissent parfaitement la ville dans laquelle ils sont implantés. Il s’agit en général de personnes qui aiment et apprécient le secteur de la lingerie. Des commerçants individuels qui gèrent une boutique de lingerie traditionnelle décident de nous rejoindre. Ils sont attirés par le fait que nous gérons le stock et que nous nous chargeons de l’organisation de leur activité. L’affilié, lui, se charge de mettre en place les bonnes équipes.
Quels sont vos projets sur le plan international ?
Aujourd’hui, nous comptons deux boutiques en Belgique, une en affiliation et la seconde en succursale. Les deux sont implantés en zone francophone. Nous réfléchissons actuellement à d’autres implantations.