Dossiers de la franchise
Le marché des articles pour tout-petits voit la vie en rose
En 2010, les françaises n’ont jamais eu autant de bébés depuis 35 ans. Année record pour les naissances, 2010 a profité aux acteurs de la puériculture, de la layette et du jouet qui ont engendré 2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, réalisant au passage une hausse de 1,2% selon les estimations du cabinet d’études Xerfi. Et ces bonnes performances devraient se poursuivre en 2011 et 2012 avec des hausses respectives prévues de 1,3 et 1,5%. 
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S’adapter à la concurrence
S’ils possèdent de nombreux atouts sur leur marché, comme « l’expertise, la proximité ou l’étendue de l’offre », les spécialistes vont devoir résister à l’intensification de la concurrence. Ainsi, ces dernières années, le marché de l’occasion s’est particulièrement bien développé dans les domaines de l’enfance. Confrontés à une baisse certaine de leur pouvoir d’achat, les Français visent désormais les bons plans, même lorsqu’il s’agit de leur progéniture. Deuxième source de concurrence : les grandes surfaces alimentaires (GSA) qui « ont misé sur un positionnement entrée de gamme pour consolider leur position sur le marché. » Les spécialistes doivent également regarder de près les pure players qui commencent à se démarquer. Comme le rappelle Xerfi, deux opérateurs – Oclio et Avenue des Jeux- « ont réalisé des levées de fonds pour soutenir leurs projets de développement. »
Pour gagner des parts de marché, les acteurs du marché des articles pour tous petits vont devoir multiplier les actions de développement. Premièrement, en tentant de renforcer leur maillage du territoire. Sans négliger l’international qui peut représenter un levier de croissance intéressant. Pour Xerfi, « l’augmentation du parc de magasins permet d’améliorer la compétitivité prix des opérateurs. » Les spécialistes doivent également miser sur Internet pour prendre des parts de marché. Et le web semble représenter une bonne opportunité de croissance puisqu’à ce jour, le marché de la puériculture ne représente que 5% du total des ventes réalisées sur Internet. La diversification des activités peut également être envisagée comme une piste certaine de croissance. Xerfi cite notamment la marque Aubert qui, pour conforter sa position de spécialiste du bébé, a lancé une marque d’habillement dédiée aux futures mamans. On pourrait ajouter Petit Bateau qui vient de lancer sa première ligne de chaussures.
Les Françaises font de plus en plus d’enfants, voilà qui n’est pas pour déplaire au 2ème réseau français de magasins spécialisés en puériculture Bébé 9. En 2010, le réseau a ainsi réalisé un chiffre d’affaires de 180 millions d’euros, en augmentation de 2,9%. Avec 9 ouvertures de magasins, l’enseigne compte désormais 180 points de vente. En 2011, Bébé 9 entend aboutir un nouveau concept marchand et poursuivre sa croissance. En ciblant les grandes agglomérations françaises mais aussi l’international. Déjà présente au Maroc, l’enseigne souhaite s’implanter dans 18 pays, dont, entre autres, l’Espagne, l’Italie, le Portugal et les pays du Maghreb.
La France, championne des bébés
Avec 828 000 naissances enregistrées en 2010, la France occupe la première place en matière de natalité parmi les pays européens. L’âge moyen de la maternité progresse en passant la barre des 30 ans. Une bonne nouvelle pour les spécialistes de la puériculture, le pouvoir d’achat étant plus élevé au fil des années. Finalement, les jeunes parents dépensent jusqu’à 4200 euros la première année suivant la naissance de leur bébé (Source Insee).
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