Rodolphe Hatchadourian : Comment s’est déroulée la période du rachat du réseau par Fitroc ?
Jean-Luc Morlec : Il y a eu en quelque sorte une sélection naturelle qui s’est faite sur une durée de trois mois à la fin de l’année 2010. En fonction des résultats de chaque magasin, certains franchisés ont décidé de quitter le réseau, tandis que d’autres ont préféré poursuivre l’aventure. Il y avait au départ 58 Trocante dont 33 constituent le réseau La Trocante, à ce jour.
Quels changements avez-vous initié ?
Afin de mener à bien notre politique de relance du concept, nous avons mis en place de nouvelles commissions dédiées à des postes primordiaux : la publicité, l’informatique ou encore les achats. Nous avons également accentué nos efforts en faveur de l’animation du réseau.
Votre logo a également subi un lifting ?
Nous avons en effet totalement revu notre image, en introduisant un nouveau logo plus dynamique, et notre nouvelle signalétique sera introduite dans tous les magasins au fil des prochains mois. Une grande campagne d’affichage en 4 X 3 sera lancée au mois de mai pour accompagner cette refonte visuelle.
Quelle est votre actualité en termes d’inaugurations de points de vente ?
Notre dernière ouverture est le magasin du Kremlin-Bicêtre en région parisienne, et ses performances sont à la hauteur de nos attentes. Il s’agit d’un magasin de centre-ville et nous avons la volonté de développer ce format dans le futur, avec des unités s’étendant sur des surfaces de 600 à 800 m². Notre objectif est de signer une dizaine de contrats d’ici la fin de l’année, et nous comptons ouvrir très prochainement un magasin à Nantes, en Loire-Atlantique.
Quel profil recherchez-vous et quel investissement doit-on prévoir ?
Le profil que nous recherchons ne change pas : il s’agit d’entrepreneurs motivés ayant l’esprit commerçant. Nous avons en revanche revu nos conditions financières, en diminuant le droit d’entrée, qui passe à 30.000 €, tandis que les royalties s’établissent à 3% fixes (elles étaient progressives par le passé).
Quelques mots sur le marché de l’achat-cash pour conclure ?
Le marché du « cash » en évolution constante, vient renforcer notre stratégie pour l’enseigne la Trocante, dont la moitié de l’activité vient de l’achat-cash, la seconde provenant du segment dépôt-vente. Les secteurs qui fonctionnent bien en ce moment sont la hi-fi, l’électro-ménager ainsi que l’achat d’or et de bijoux.
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian