Interview franchise La Trocante

Un entretien avec Jean Luc Morlec

Jean Luc Morlec - le

Créée en 1977, la Trocante sort de deux ans de redressement judiciaire. Elle est l’une des premières enseignes de dépôt vente de meubles et d'objets pour la maison. Après une restructuration réussie, le développement a repris et de nouvelles structures ont permis une amélioration des marges de l’ordre de 5 à 10 %. Cette année, 8 à 10 nouveaux magasins devraient voir le jour. Parallèlement à son développement le groupe lance un nouveau concept, testé dans trois villes de France. La Trocante réalise un chiffre d’affaires de 48,6 millions d’euros.

: Quelles ont été les évolutions de votre organisation ces derniers mois ?

Jean Luc Morlec : L’entreprise a été restructurée, le concept retravaillé. Je dois dire qu’en 2003, nous avons fait un gros travail de remise en ordre. D’ailleurs, nous avons été aidés en cela par nos franchisés qui ont participé à cette évolution.
L’une des priorités, en matière de développement était de mettre en place un service de recherche de locaux. C’est un élément décisif, pour faciliter et accélérer la création d’entreprise. C’est chose faite, puisque nous avons recruté un professionnel de ce domaine d’activité.
D’autre part, notre service développement a également été réorganisé. Gérard Mikaélian, autre professionnel de la franchise (ex Primevère, PR3, Bureau Vallée…), travaille pour le groupe, et nous avons mis en place des réunions mensuelles de présentation du réseau. La première a été organisée à Chartres dans le tout dernier site pilote. C’est un magasin franchisé qui est aux normes de la dernière génération et qui est très représentatif des nouvelles évolutions et innovations du concept.
Au cours de ces réunion, nous faisons une visite du point de vente, qui dure pas moins d’une heure et demi, puis nous présentons le concept, les innovation et nous répondons aux questions des candidats.

Vous parlez d’évolution du concept, quelles sont les principales innovations ?

A la base, la Trocante était un concept de dépôt vente assez traditionnel. Aujourd’hui, nous proposons également l’achat cash.
Deux secteurs ont été privilégiés, les services autour des produits culturels (Livres, CD, DVD, hight tech…) et la bijouterie.
Concernant le culturel, nous achetons évidemment auprès des particuliers, mais également auprès de fournisseurs que nous avons référencés, notamment en musique et qui nous proposent des prix très attractifs. Cela permet à tous nos magasins de mettre en avant des produits de bonne qualité, à des prix très bas. C’est un secteur sur lequel la grande distribution ne s’est pas positionnée et qui nous laisse donc de bonnes opportunités et une marge attractive.
Nous avons également développé le rayon bijoux, après avoir analysé ce que faisait la concurrence. On sait que le CA réalisé sur ce créneau représente de 15.000 à 30.000 € de CA par mois. Depuis que nous avons mis en place les premières vitrines, nous avons déjà atteint 8.000 € par mois, ce qui représente un retour sur investissement très intéressant, non seulement en terme de marge que de rentabilité au m².
D’autre part, nous avons également travaillé sur l’élargissement de notre clientèle afin de mieux satisfaire la demande d’une clientèle des jeunes. En particulier concernant le high-tech (son, musique, hifi, téléphonie, jeux, TV…), qui représente aujourd’hui environ 40 % des surfaces de vente et de CA. En résumé, nous utilisons les méthodes de la grande distribution pour dynamiser les surfaces de vente.
L’ensemble de ces actions a permis de faire gagner de 5 à 10 points sur les marges dégagées par les magasins.

Quels sont vos objectifs de développement ?

Le réseau compte 60 magasins. En 2003, nous avons signé une douzaine de contrats de réservation et 8 contrats ont été finalisés depuis.
Cette année, nous voulons également lancer notre nouveau concept Troc Mode, qui est en test à Grenoble, Rennes et Toulouse. Le concept a été retravaillé et nous mettons tout en œuvre pour parvenir à une dizaine d’implantations en 2005. Je pense que pour la Trocante, nous serons également en mesure de réaliser une dizaine d’ouvertures chaque année à partir de 2005.
Par ailleurs, nous sommes à la recherche de locaux dans les villes de Lyon, Lille, Marseille, Narbonne ainsi qu’en Belgique…
Quant à l’Espagne, où nous avons un magasin à Barcelone, notre franchisé ouvrira un second point de vente dans les mois qui viennent.
Et puis nous avons d’autres projets… mais nous en parlerons plus tard !

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