Interview franchise Le Jardin des Fleurs

Un entretien avec Dominique Munier, objectifs en France et à l'étranger

Dominique Munier - le

Avec bientôt une centaine de magasins, le Jardin des Fleurs tient une place prépondérante dans le marché de la distribution de fleurs en libre service. Le groupe a par ailleurs mis en place une plateforme virtuelle de prise de commande, destinée aux franchisés. Un outil qui donne à l'ensemble du réseau une réactivité unique dans le secteur. Le développement à l'étranger est également à l'ordre du jour. Coup de projecteur sur une enseigne en forte croissance.

: Le Jardin des Fleurs va bientôt ouvrir son 100 ème magasin. Quels sont vos objectifs en France et à l'étranger ?

Dominique Munier : Nous avons de nombreux projets d'ouvertures, notamment à Besançon, Caen, Sète, Nancy et à Paris. D'ici la fin de l'année, nous ouvrirons une dizaine de magasins.
D'autre part nous venons de mettre en place une structure de développement à l'international. Un nouveau responsable du développement international vient d'être recruté, avec comme objectif de s'intéresser à la Grande Bretagne, la Suisse, l'Espagne et l'Italie. Les implantations se feront soit sous forme de master franchise, soit en franchise directe, selon le marché et le potentiel local.
En Suisse, par exemple le marché est assez spécifique. Les Suisses achètent les meilleurs produits du marché. Il nous faudra donc nous positionner sur ce marché très qualitatif. L'Allemagne n'est pas dans notre cœur de cible. C'est un marché qui est assez organisé. Trois réseaux y sont bien implantés.
Quant au pays d'Europe de l'Est, je pense qu'il y a sans doute des places à prendre, mais les intervenants locaux n'ont pas encore la "culture franchise" nécessaire au respect des normes d'une enseigne. Nous étudierons ces marchés dans un second temps.

Vous avez mis en place une place de marché virtuelle. Comment fonctionne-t-elle ?

Elle est en place depuis le 15 avril et la quasi-totalité des magasins l'utilisent. Les franchisés peuvent y passer leurs commandes de façon très simple, en gérant leurs besoins par variété, catégories de produits, couleurs... C'est un outil qui leur permet de préparer leurs achats, puis de passer commande en fonction de leurs besoins, en modifiant à tous moments leur sélection. Tout se passe en temps réel. C'est un avantage énorme par rapport à la concurrence puisque chaque magasin à la possibilité de réagir, en fonction de ses besoins, des événements, des tendances, de la concurrence locale…
Nous avons également mis en place un outil de vente aux enchères. Les achats entre producteurs et grossistes hollandais se font entre 3 et 6 heures du matin. Ensuite, les marchés se terminent vers 9 ou 10 heures et les produits qui n'ont pas trouvé d'acquéreur sont proposés aux enchères. Ce sont des opportunités à des prix bas que l'on ne peut pas anticiper. Nous fixons un horaire de connexion et les franchisés proposent des prix d'achat. C'est également un outil spécifique au Jardin des fleurs. Evidemment, un magasin ne peut pas vivre avec ce système, notamment parce qu'il ne peut rien anticiper, mais c'est intéressant dans leur politique d'achat parce qu'ils peuvent se positionner par rapport à leurs concurrents locaux en proposant des offres spécifiques à bas prix.

Votre communication est dynamique, notamment à la télévision. Quels sont les projets ?

Nous avons signé avec une nouvelle agence : ALS et Cachou, qui vient d'ailleurs de recevoir un prix pour ses prestations. Elle est spécialisée dans le marketing et la communication de réseau.
Nous travaillons en ce moment sur des outils pour développer le trafic dans les magasins. Le principe est qu'il doit se passer quelque chose, tous les jours dans chacun des magasins.
Concernant la communication nationale, nous venons de terminer nos partenariats avec les émissions TV "C'est mon choix" et les Z'amours". Nous reprendrons ce type de communication en décembre.
D'autre part, nous poursuivons également les voyages à gagner dans les magasins. Une cliente va partir en Italie et pour les prochains jeux, il y aura en plus d'un voyage, 5 à 10 autres gains.

Qui sont les candidats que vous sélectionnés ?

Nous avons mis en place des méthodes de recrutement qui sont rigoureuses, parce que, dans nos métiers, le commerçant est le vecteur essentiel de la réussite d'un point de vente. L'emplacement est évidemment important et là, il y a des techniques de sélection que nous maîtrisons parfaitement.
En matière de recrutement, les marges d'erreur sont plus grandes. Un exemple, nous avions un franchisé dont les résultats étaient décevants par rapport à son implantation. Nous l'avons aidé à céder son affaire. Le nouveau franchisé à des taux de progression à trois chiffres. Cela montre bien l'importance de cette alchimie.
Nous avons l'obligation de pérenniser notre réseau et par conséquent de ne pas proposer notre franchise à des candidats qui n'auraient pas toutes les chances de réussir.
En réalité, notre partenaire doit avant tout être un excellent manager. Il va naturellement mettre la main à la pâte, mais il doit être également celui qui va savoir faire appliquer le concept à ses équipes. Il doit transmettre le savoir-faire de l'enseigne.
Aujourd'hui, nous avons des magasins assez gros pour pouvoir faire tourner des équipes, ce qui permet d'avoir des amplitudes d'ouverture importantes et par conséquent le nombre de collaborateurs et plus important que celui d'un fleuriste traditionnel. Et ce sont des équipes que l'on doit savoir diriger, animer, motiver.

Notre métier de franchiseur, c'est de savoir donner à un chef d'entreprise la capacité à vendre un produit dont il n'est pas l'artisan, par le biais d'un management d'équipe et dans un décor qui correspond à l'attente du consommateur !

Comment définissez vous votre métier de franchiseur ?

C'est savoir donner à un chef d'entreprise la capacité à vendre un produit dont il n'est pas l'artisan, par le biais d'un management d'équipe et dans un décor qui correspond à l'attente du consommateur !

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