L’Observatoire a interviewé le Directeur des partenariats de Marmara, M. Alain Joubin, afin de faire un point sur le développement de son enseigne, qui propose un contrat de partenariat à des personnes désirant monter leur entreprise en travaillant dans le secteur attractif du tourisme
Rodolphe Hatchadourian : Pourquoi avoir choisi le contrat de partenariat pour Marmara ? En quoi ce mode de développement est-il adapté à votre profession ?
Alain Joubin : Le partenariat permet à Marmara de donner à des entrepreneurs motivés la possibilité d’ouvrir des agences sous notre nom, sans pour autant que nous ayons l’obligation de transmettre un savoir faire, contrairement aux contrats de franchise classiques.
En termes de stratégie, nous avons choisi d’implanter des agences en propre dans les grandes villes, et de réserver les partenariats à des agglomérations de taille moyenne (de l’ordre de 100.000 à 150.000 habitants).
Quel investissement faut-il prévoir pour ouvrir une agence Marmara ?
Hormis le droit au bail, nous nous situons dans fourchette comprise entre 60.000 et 80.000 euros, mais cela dépend de la région et du coût du foncier. Pour la communication, ce montant donne droit à la prise en charge de l’inauguration de l’agence, à un budget pub dans les périodiques locaux ainsi qu’à un référencement sur le site internet de Marmara.
Quelle est votre stratégie concernant internet justement ?
Internet représente 5% de notre volume d’affaires, et il sert avant tout de lien : les internautes nouent un premier contact avec notre marque sur le web, avant de finaliser leur achat en agence, seul endroit où ils peuvent régler en chèques-vacances par exemple.
Faut-il disposer de diplômes particuliers ou avoir suivi un cursus spécifique pour ouvrir une agence Marmara, en tant que partenaire ?
Marmara n’est pas sectaire, puisque parmi nos partenaires nous comptons notamment un ancien concessionnaire automobile, un cadre de la grande distribution ou encore un directeur informatique. Notre marque attire également des chefs d’agence qui se lancent dans l’aventure de l’entreprenariat grâce à l’aide que nous leur procurons, par exemple au niveau des logiciels fournis dans le package.
Si vous aimez vendre, que vous êtes doté d’un esprit d’entrepreneur et que vous aimez les voyages, alors, nos portes sont grandes ouvertes.
De nombreux concurrents sont présents sur votre secteur. Comment parvenez-vous à vous différencier d’eux ?
Nous restons un réseau à taille humaine, à l’écoute de l’ensemble de ses partenaires et notre développement est raisonné : nous nous étendons en étoile autour des 14 aéroports que nous desservons, à raison de 3 ou 4 agences par zone aéroportuaire. Nous souhaitons ouvrir une douzaine d’agences par an en 2011 et en 2012.
Faîtes-nous rêver pour finir… Quelles sont les prochaines destinations que proposera Marmara à son catalogue ?
Après le lancement réussi des séjours à la République Dominicaine et à l’Ile Maurice, ainsi que l’ouverture de notre dernier club à Taba en Egypte, nous intègrerons dès février 2011 une croisière sur le Nil à bord d’un luxueux 5 étoiles Luxe. De quoi faire oublier les durs mois d’hiver…
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian