Agé de 56 ans, Gilles Richard exploite une agence de voyages Marmara depuis trois ans en région parisienne, à Villemomble (93). Il revient pour l’Observatoire sur son parcours et nous révèle les raisons qui l’ont décidé à créer son entreprise, dans le secteur original du tourisme
Rodolphe Hatchadourian : Au cours de vos études puis de votre carrière professionnelle, avez-vous été en contact avec le milieu du tourisme ?
Gilles Richard : A aucun moment, non, puisqu’après un bac professionnel avec une spécialisation comptabilité, j’ai débuté une carrière de vendeur d’automobile pour le compte de la marque Ford, et j’ai gravi les échelons jusqu’au poste de chef des ventes. Suite à une restructuration, je suis devenu Directeur des Ventes dans une concession Volkswagen, ceci jusqu’à ce que le concessionnaire vende sa société.
J’étais alors âgé de 53 ans et je me suis rendu compte qu’il me serait difficile de retrouver un emploi équivalent… J’ai donc décidé de créer ma propre société, en choisissant la franchise afin de bénéficier d’une aide dans mes premiers pas en tant qu’entrepreneur.
Pourquoi vous êtes-vous tourné vers le tourisme ?
Je n’avais pas ciblé de secteur d’activité précis, et c’est en surfant sur l’Observatoire de la Franchise que j’ai appris que Marmara était à la recherche de mandataires. J’étais au départ étonné, car je ne pensais pas qu’il était possible d’exploiter une agence de voyages sans détenir de BTS relatif à cette activité… Mais l’équipe de Marmara, avec laquelle le courant est tout de suite passé, m’a détrompé, et nous n’avons pas tardé à nous mettre d’accord.
Comment se sont passés les débuts de votre collaboration avec Marmara ?
Nous avons commencé par la recherche du local. Après quelques tentatives infructueuses, j’ai eu la chance de trouver une agence d’un réseau concurrent en phase de fermeture. L’emplacement me convenait, car il était situé sur un axe très passant de Villemomble, à proximité d’une grande gare SNCF. Après des travaux de rénovation et une solide formation au logiciel de réservation exclusif à Marmara, j’ai démarré mon activité en 2008.
Vous souvenez-vous de votre jour d’ouverture ?
Tout à fait : j’ai reçu des clients dès les premières minutes ! Après quelques mois, j’ai dû me faire aider par une personne suivant un BTS en alternance. Et au bout d’un an, j’ai embauché une employée à plein-temps, m’épaulant dans l’activité de mon agence, dont l’amplitude d’ouverture est très large (du lundi au samedi de 9h30 à 19h15).
Quelles sont les retombées du site internet de Marmara au quotidien ?
Il a deux conséquences opposées sur notre activité : il nous permet d’accueillir des clients ayant préparé leur projet de voyage, clients auxquels nous proposons des prestations sur-mesure difficiles à égaler en se servant uniquement d’internet. Et il est vrai que le site nous enlève également une partie de notre clientèle, persuadée à tort que les prix du web sont inférieurs à ceux des agences…
Quel bilan faîtes-vous de vos trois ans passés sous enseigne Marmara ?
Le bilan s’avère des plus positifs, puisque en l’espace de ces trois années, mon agence a connu une montée en puissance et qu’elle fonctionne désormais à plein régime, comme le prouve mes besoins grandissants en personnel. Mais le plus important demeure le plaisir et la satisfaction que je ressens chaque matin lorsque j’ouvre mon agence !
Propos recueillis par Rodolphe Hatchadourian