Rachel Cotte - O2 Saint-Marcelin :« J’ai ouvert ma franchise O2 il y a maintenant six ans »

Rachel Cotte : J’ai ouvert ma franchise O₂ il y a maintenant six ans. Avant ça, j’ai été salariée pendant 18 ans, dans le secteur de la boulangerie, en tant que responsable des ressources humaines. Puis, aux alentours de la quarantaine, j’ai ressenti le besoin de changer de cap, de faire quelque chose qui ait plus de sens pour moi. Le secteur des services à la personne m’a toujours attirée, même si je n’en étais pas issue directement. En réalité, c’est mon expérience en tant que proche aidante qui m’a beaucoup marquée : j’ai réalisé à quel point l’accompagnement au quotidien pouvait être essentiel… et ça m’a vraiment "parlé".

Je voulais aussi revenir à mes racines, à Saint-Marcellin, ma ville natale, située entre Grenoble et Valence. C’était important pour moi de m’installer là où je me sens chez moi, au cœur d’un territoire que je connais bien.

Honnêtement, au départ, je n’avais pas du tout en tête de créer ma boîte. L’entrepreneuriat, ce n’était pas une évidence. Et puis j’ai découvert le modèle de la franchise… et ça m’a convaincue. J’y ai trouvé un cadre, des valeurs humaines fortes, un réseau solide. Dans un secteur aussi réglementé que le nôtre, ne pas être seule, ça change tout.

Passer de 18 ans de salariat à l’entrepreneuriat, c’est un vrai virage. Mais aujourd’hui, je sais que je ne pourrais plus revenir en arrière. Je ne pourrais pas retourner dans le salariat. Cette liberté, cette responsabilité, c’est devenu une évidence.

Ce qui m’a tout de suite plu chez O₂, c’est que l’entreprise ne se repose jamais sur ses acquis. Il y a une vraie dynamique de changement, d’innovation. Depuis que je suis franchisée, j’ai vu l’évolution en continu : digitalisation, amélioration du service, montée en compétence… On est toujours dans une démarche de progression et ça me parle. J’aime sortir de ma zone de confort et avec O₂, je suis servie !

Au départ, j’avais repéré des annonces pour devenir responsable de secteur chez O2. Puis on m’a parlé du système de franchise. Il m’a fallu environ six mois pour me lancer. Mais une fois la décision prise, c’était une évidence. Je n’ai jamais regretté ce choix.

Aujourd’hui, mon entreprise compte 45 salariés. J’ai participé au séminaire performance, et je viens tout juste de lancer ma deuxième agence, spécialisée dans le jardinage. Je ne pensais pas me lancer dans la multi-franchise aussi vite, mais la demande était là, et le jardinage complète parfaitement notre offre actuelle.

L’objectif est d’ouvrir officiellement cette agence d’ici début juin. C’est un nouveau défi, mais je suis très heureuse de m’être relancée dans l’entrepreneuriat.

Et pourquoi pas, à horizon 2026, développer aussi une activité de ménage professionnel.

Complètement. C’est même au-delà de ce que j’imaginais. Mon côté empathique est très présent dans ma manière de diriger. Je suis peut-être un peu trop disponible parfois, mais c’est dans mon ADN : prendre soin des autres, que ce soit les clients ou les salariés. Je suis convaincue que cette attention portée à l’humain fait toute la différence.

Oui, très. Je suis épanouie dans ce projet. Alors bien sûr, trouver l’équilibre entre vie pro et perso, c’est encore un chantier en cours. J’ai choisi de garder un pied sur le terrain, notamment dans l’accompagnement des personnes âgées, parce que c’est une passion. Ça me prend du temps, mais c’est aussi ce qui me nourrit, et ce qui renforce le lien avec mes équipes.