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YellowKorner présente Franck Bohbot « Jour de fête »

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Les forains comprirent, parmi les premiers, l’importance du marketing. Pour rendre toujours plus rentables leurs attractions, ils soignent particulièrement les effets visuels. Les manèges et les stands de sucreries des fêtes foraines attirent les chalands par des décorations audacieuses et hautes en couleurs. Les miroirs, décors éclairés à l’électricité et les teintes acidulées font l’identité des fêtes foraines. Ils sont aussi sources d’inspiration pour les artistes. Le photographe français Franck Bohbot revient à la Foire du Trône qu’il fréquentait enfant et qui, déjà, avait marqué son imaginaire.

Pour leurs qualités esthétiques et culturelles, les objets et reliques des fêtes foraines d’antan sont maintenant étudiés et conservés avec attention. Les arts forains ont aujourd’hui leur musée dédié et le Grand Palais a présenté, par deux fois, sous sa célèbre verrière, une exposition consacrée aux spectacles et aux arts forains. Les fêtes foraines sont sources de joie et associées aux plaisirs innocents. Dans son film « Jour de Fête » (1949), Jacques Tati met en scène le jour de fête du village. L’arrivée des forains crée la liesse dans le village et, sous les regards émerveillés des enfants, les manèges sont montés. De nos jours, les fêtes foraines oscillent entre modernisme et désuétude. Les attractions sont de plus en plus performantes et procurent des sensations toujours plus fortes. Pour autant, l’esthétique semble surannée et n’est pas du goût de tous. Franck Bohbot a pour sujet de prédilection les paysages urbains. Il cite la couleur et le cadrage comme composantes de son identité de photographe. Avec, comme pour l’ensemble de son oeuvre, un point de vue strictement frontal inspiré des travaux de Bernd et Hilla Becher, Franck Bohbot met l’accent sur la symétrie. Il photographie un espace public, presque vide de présence humaine. Il poursuit ainsi ses recherches sur les rapports entre les individus, l’espace et les constructions.

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Mais les photographies de Franck Bohbot parlent aussi de mélancolie et traitent tout autant d’esthétique que de sociologie. Sous un ciel gris, la fête est désertée par la foule. John Betjeman écrivait: « Rien n’est plus vide qu’une fête foraine déserte ». C’est ce contraste entre les décorations aux couleurs criardes et un lieu dépeuplé que Franck Bohbot photographie. C’est aussi d’un paradis à jamais perdu dont l’artiste nous parle. Les adultes que nous sommes devenus ne sont plus dupes et les fêtes foraines ont perdu de leur enchantement.

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