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YellowKorner présente Leo Caillard « Men vs Wild »

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Leo Caillard met en images les concepts de plein et de vide. Il confronte les grands espaces de l’Ouest américain avec les paysages urbains du Moyen-Orient. Sous les climats les plus hostiles de la planète, une partie des territoires est colonisée par des déserts. Ces zones stériles et peu propices à la vie ont pourtant toujours été parcourues par les hommes. Mais selon les latitudes, l’occupation de ces étendues n’est pas la même.

Leo Caillard pratique la photographie depuis ses 16 ans et il choisit tout naturellement d’en faire son métier. Dès sa sortie des Gobelins en 2008, il devient photographe freelance. Il passe l’année suivante à New York. Il y parfait encore sa formation en assistant d’autres photographes. Ces voyages lui permettent de développer un travail personnel qu’il conçoit sous forme de séries. La retouche et le montage se sont rapidement imposés comme son moyen d’expression photographique : « J’aime créer des images à la limite du réel, jouant sur le faux-semblant ».

Leo Caillard s’est rendu dans l’Ouest américain, dans le désert des Mojaves, plus précisément dans la Death Valley. Le lac asséché de Racetrack Playa est le point le plus bas, le plus sec et le plus chaud de toute l’Amérique du Nord. Les sols arides de la Death Valley sont dépourvus ou presque en végétation. La seule ressource naturelle qui y fut exploitée était le borax qui servait au XIXème à la fabrication du savon. A Doha, capitale du Qatar, le photographe immortalise la sortie de terre d’une cité ultra-moderne. Dans une des régions les plus inhospitalières du monde, la ville, fondée en 1850, ne cesse de s’étendre tandis que les buildings, de plus en plus nombreux, s’élèvent de plus en plus haut. Dans cette partie du globe, on se doit de soumettre le désert sous peine de disparaître. Avec 80% d’expatriés attirés par la production de pétrole et de gaz naturel, le Qatar a choisi de se tourner vers le futur en proposant une cité toujours plus moderne et luxueuse. Au pied de tours tout juste érigées, les fondations de futures constructions sortent déjà de terre. L’effet visuel n’est pas sans rappeler les champs de fouilles archéologiques. Les colonnes qui, autrefois, s’élevaient dans le ciel n’existent plus que par les trous dans lesquels elles furent fondées. Seules ces traces en négatif témoignent de la grandeur des hommes qui ont su sortir de terre leurs cités…pour que ces dernières finissent, inexorablement, par disparaître.

Leo Caillard propose une série de paysages en très haute définition. En assemblant plusieurs photographies, l’artiste obtient des formats panoramiques. Avec un rapport de 1/3 et plus, les photographies assemblées embrassent différents angles de champs au plus proche de l’angle de la vision humaine. En balayant ainsi le paysage, le photographe interroge la place de l’homme dans l’espace et son empreinte dans le paysage. Leo Caillard poursuit sa réflexion sur la vanité de l’homme : si, de tous temps, les hommes bâtirent contre les éléments, et parfois contre la logique même, le peu de terrain conquis sur la Nature n’est jamais acquis.

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