Dossiers de la franchise
Les dépôts-ventes au cœur de nos cités





Des formats adaptables
D’origine australienne et pionnière du secteur, Cash Converters est arrivé en France dès 1994. Comptant 72 unités dans l’Hexagone actuellement, le groupe est à la recherche de deux types de franchisés selon Christian Amiard, Administrateur-Délégué : « Pour notre format standard de périphérie (500 m²), le droit d’entrée est de 30 500 euros, tandis qu’il est de 10 000 euros pour le format Cash Converters City (100 m²) que nous développons dans les centres-villes, plus exactement les rues à fort passage. Les royalties sont identiques et fixes pour les deux formats car nous estimons que tous les franchisés de notre enseigne ont droit aux mêmes services et qu’il n’existe pas de « petits » et de « gros » franchisés. »
Les produits qu’on retrouve au sein de ces boutiques plus petites, ne correspondent pas exactement à toutes les familles de produits présentes dans les magasins standards : bijoux, jeux vidéos, DVD, informatique, télé, photo, téléphones, CD… des articles « à emporter » qui ne nécessitent pas l’usage d’un véhicule. Cette formule correspond particulièrement bien à une clientèle citadine, jeune, à l’affût de matériel technologique à prix intéressants et pour qui s’équiper en occasion est passé dans les mœurs.
Comptant plus de 50 magasins en France, Easy Cash cherche également à adapter son concept en fonction des emplacements. « Easy Cash développe de front deux formats, ce qui permet de moduler l’investissement réclamé au futur franchiseur, et donc d’étendre notre marque et d’augmenter notre notoriété plus rapidement qu’en se contentant de rester en banlieue » nous confirme Michel Legal, responsable développement de l’enseigne. Ainsi, lorsqu’un magasin de périphérie faisant 400 m² de surface nécessite un apport minimum de 130 000 euros, il n’en coûtera plus que 90 000 euros pour une unité de 80 m² située en centre ville. Le droit d’entrée est divisé par deux quant à lui, passant de 33 k€ à 16.5 k€. En toute logique, les chiffres d’affaires estimés diffèrent selon les mêmes proportions : on passe de 1,4 million d’euros par an dans le premier cas à environ 450-600 000 euros par an pour le second.
Jérôme Taufflieb, le PDG d’Easy Cash précise qu’ « au global, ce type de magasin devrait revenir entre 250 et 350 k€ contre 400 à 600 k€ pour une unité traditionnelle. Un magasin-pilote devrait ouvrir d’ici la fin de l’année, avant une extension à l’ensemble du territoire national en 2011. »
Une stratégie web + périphérie
Le leader des dépôts-ventes en France, Troc.com, poursuit ses implantations essentiellement en périphérie, car l’enseigne ne souhaite pas limiter la taille ou le poids des articles qu’elle traite et « cela nécessite des entrepôts d’une surface minimum de 900 m². Nous avons testé le format boutique en ville, mais cela imposait trop de tri dans les dépôts et posait des problèmes pour l’accessibilité. » indique Jérôme Grangeon, Directeur du Développement du groupe. Anciennement nommé Troc de L’Ile, Troc.com cherche par le biais de son site internet à donner à tout internaute la possibilité de chercher, trouver et acheter en ligne l’objet ou le meuble de son choix, et aussi de permettre à chaque déposant de suivre en ligne l’état de ses ventes.
Nécessitant une zone de chalandise de 50 000 personnes, la Trocante fait également le pari d’un développement réservé aux périphéries. L’enseigne est née en 1977 et compte plus de 50 magasins actuellement, dont trois intégrés. la Trocante est également présente en Espagne et en Belgique.
2010 aura vu la naissance du site internet Trocorama.com, le web permettant de replacer avantageusement des magasins en dur de centre-ville, la majorité des internautes résidant en ville.
Sur l’ensemble des grands noms du dépôt-vente et de l’achat-cash présents en France, deux stratégies de développement semblent se détacher. D’une part, les enseignes qui font le choix de rester en périphérie, en mettant l’accent sur leur site internet pour toucher une clientèle urbaine et d’autre part, les marques qui diversifient leur format afin de s’implanter en cœur de ville. Ce dernier cas peut intéresser des candidats à la franchise ne disposant pas de fonds colossaux et désirant se lancer dans le dépôt-vente et l’achat-cash, des secteurs dont les chiffres d’affaires connaissent de belles progressions, et qui tendent à profiter d’un effet d’aubaine dû à la crise actuelle.
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