Beauté express, sans rendez-vous et à prix doux : ces franchises qui révolutionnent l’esthétique de proximité

Le décret du 24 mai 2024 a redistribué les cartes : en mettant fin au monopole médical de l'épilation laser, il a ouvert la voie à une démocratisation tarifaire et à l'arrivée de nouveaux acteurs. Et au-delà, c'est l'ensemble du secteur beauté et bien-être qui connaît une métamorphose. Aux contraintes des instituts traditionnels (rendez-vous planifiés, tarifs souvent prohibitifs...) répondent désormais des concepts inédits : plus rapides, plus accessibles, et mieux alignés sur les attentes d'une clientèle pressée. Ces enseignes dites de "beauté express" bousculent les codes. Leur promesse : des prestations ciblées, généralement sans rendez-vous et à prix doux, pour répondre aux besoins du quotidien – qu'il s'agisse d'une épilation laser définitive, d'une séance d'électrostimulation ou d'un soin ciblé. Résultat : un accès démocratisé aux services esthétiques, sans sacrifier la qualité ni le professionnalisme. Nous avons interrogé deux franchiseurs engagés dans cette dynamique qui révolutionne l’esthétique de proximité : Hervé Corlay, président fondateur de Smart Duck (épilation laser), et Sophien Boustani, président fondateur de Myotec (électrostimulation et remise en forme). Ils nous livrent leur vision, leurs méthodes et des conseils à destination des candidats à la franchise.

La beauté de proximité, un nouveau standard

Les concepts de beauté express répondent aux besoins de consommateurs souhaitant conjuguer efficacité, rapidité et accessibilité.

Quelques chiffres [1] : 2 089 réseaux de franchise - 90 588 points de vente franchisés - Le secteur Coiffure et esthétique représente : 128 enseignes (12ème rang), 5 738 points de vente (10ème), 2,09 milliards d’Euros de chiffre d’affaires (8ème). [1] Fédération française de la franchise

La fin du rendez-vous programmé

Le rapport au temps est au cœur de l'évolution du secteur. Autrefois, l'expérience beauté passait par un rendez-vous planifié parfois plusieurs semaines à l'avance, avec la contrainte de s'adapter à l'agenda de votre institut. Aujourd'hui, ce modèle apparaît décalé par rapport aux attentes d'une clientèle pressée, connectée et habituée à l'immédiateté.

"Nous sommes dans une tendance de fond, qui est de consommer quand on en a envie et sans prévoir nécessairement, et ce même pour les services liés à la beauté", pose Hervé Corlay.

Son enseigne Smart Duck, dédiée à l’épilation définitive au laser, propose en réalité un modèle hybride : "Notre protocole a besoin d'un minimum de pédagogie afin qu’un client comprenne les pré-requis à une épilation définitive réussie, donc il est préférable de prévoir un premier RDV, mais nos clients viennent aussi parfois sans RDV", précise-t-il. La beauté est devenue, à l’instar des ongleries qui se multiplient, une parenthèse pratico-plaisir, insérée dans le quotidien sans contrainte.

Une offre plus claire et mieux calibrée

Autre mutation notable : la simplification de l’offre. Là où l'on trouvait autrefois des catalogues interminables de prestations, les concepts express misent sur des soins phares, identifiés et rapides à délivrer. Les offres sont packagées et transparentes, renforcent une perception de maîtrise, l'expérience client devant répondre à un impératif de clarté, de rapidité et d’efficacité.

Chez Myotec, le concept repose sur des séances en très petits groupes (3 personnes), toujours encadrées par un coach. "Sur l'année, nos studios fonctionnent avec 250 clients et comme nous fabriquons notre propre matériel, un franchisé peut atteindre la rentabilité dès le sixième mois d’exploitation", assure son fondateur Sophien Boustani.

La révolution tarifaire : quand un monopole s'effondre

Hervé Corlay nous livre son analyse. "Pendant des années, les cabinets d’esthétique médicale ont été à l’abri de la concurrence, protégés par un monopole injustifié dans le domaine de l’épilation laser. Ils ont pratiqué des tarifs très élevés en faisant en quelque sorte payer une prime « médicale » à leurs clients pour une réassurance somme toute illusoire. Or l’analyse de ce marché montre que rien ne le justifie : la loi a réaffirmé que l’épilation laser n’a rien de médical et peut être pratiquée par des esthéticiennes, les protocoles pratiqués par certains cabinets médicaux sont au mieux incompréhensibles et au pire organisés pour augmenter le nombre de séances nécessaires et donc le coût total et les lasers utilisés comportent des limitations importantes comme l’impossibilité de pratiquer l’épilation laser si la peau est bronzée. Finalement il est rare de croiser un médecin dans un centre d’esthétique médicale pour pratiquer l’épilation laser."

Aujourd’hui, le tarif est en train d’amorcer sa révolution car le prix des prestations est un facteur déterminant. "L’épilation laser est marquée par une forte élasticité au prix. En pratiquant des prix plus juste, on augmente fortement la taille de la cicle intéressée par l’épilation laser", assure Hervé Corlay qui est assez sévère avec les pratiques historiques de ce marché.

« Avec Smart Duck, notre objectif n’est pas de capter la clientèle des centres de médecine esthétique, mais c’est de démocratiser l’épilation laser auprès d'un public élargi. Et notamment auprès de la clientèle masculine qui subit des tarifs encore plus élevés que les femmes dans les centres de médecine esthétique. "Smart Duck compte déjà près de 30% d’hommes dans sa clientèle.

Découvrez l’ensemble des concepts beauté bien-être présents sur l’Observatoire

Un modèle économique agile et performant

La beauté express n'est pas seulement un concept séduisant, c'est aussi un modèle rentable pour les entrepreneurs en franchise.

Des investissements maîtrisés sans sacrifier les perspectives de revenu

Avec des surfaces réduites, une organisation allégée et un besoin parfois limité en matériel sophistiqué, l'installation peut être plus accessible que pour un institut classique. Un modèle à investissement limité, à low capex, qui réduit les barrières à l'entrée et sécurise la prise de risque pour les candidats aux moyens limités.

Chez Myotec, les chiffres parlent d'eux-mêmes. "Sans stock et avec comme seules charges un loyer et une masse salariale limitée à deux employés si le franchisé participe à l'exploitation, notre point mort est faible", explique son président fondateur. Et le revenu est corrélé au nombre de clients pouvant fréquenter le studio quotidiennement. Un modèle attractif expliquant que la grande majorité des franchisés soient des salariés en reconversion.

Un pilotage précis de la performance

La rentabilité de ces concepts aboutis repose aussi sur un suivi rigoureux des indicateurs. A ce propos, Sophien Boustani nous partage son 'équation magique'. "Pour chaque campagne d'acquisition, nous mesurons combien de prospects sont générés, leur coût, combien viennent en séance découverte, combien sont des non-inscrits, et nous nous donnons pour objectif d'arriver à x5 à x7, pour un euro investi", explique-t-il enthousiaste.

Une rigueur qui permet également d’anticiper les variations découlant de la saisonnalité, autour de trois moments clés : la rentrée, les bonnes résolutions de janvier et la préparation du summer body entre avril et juin. Résultat : des chiffres qui parlent d'eux-mêmes avec un montant de point mort faible et un ROI atteint en six mois, une clientèle qui s'étend de 18 à ... 98 ans, et un taux de 80% de multifranchisés ou en passe de l’être.

Qu’est-ce qu’un bon modèle économique en franchise ?

Formation, technique, marketing ... : le rôle prégnant de l’accompagnement du franchiseur

Derrière la réussite des concepts de beauté express, il y a un accompagnement structurant par les têtes de réseaux.

Formation technique et transmission du savoir-faire

Comme toujours, la formation initiale joue un rôle absolument déterminant dans la qualité des prestations délivrées et de la satisfaction client. C’est le cas des protocoles en vigueur chez Smart Duck : "Pour parfaitement réussir une épilation définitive en 6 à 8 séances, certaines règles simples doivent être respectées. Elles doivent être bien comprises par nos clients dès le départ. Si entre deux séances de laser, le client fait une séance d'épilation à la cire, c'est catastrophique. En arrachant les poils avec de la cire, il (ou elle) rompt la continuité entre le poil et sa racine. Or le principe du laser est de chauffer le poil pour que la racine soit entièrement détruite par conduction thermique. Voilà pourquoi dans ce cas précis nous encourageons la prise de rendez-vous ", explique Hervé Corlay. Un impératif de rigueur qui passe également par l’investissement dans la compétence et des recrutements clés. Le réseau d’épilation laser s’est adjoint depuis le mois d’avril 2025 les services d’un professionnel reconnu sur le marché : Jérémy Gay, ancien Directeur Général de Depiltech et professionnel de l’épilation définitive depuis 15 ans.

Du côté de Myotec, Sophien Boustani reconnaît que son goût pour la formation explique certains choix de l’enseigne. Car avant d'être franchiseur, il a ouvert et géré 9 clubs en succursale pendant quatre ans, ce qui l’a beaucoup formé et convaincu de son importance dans la réussite de ses franchisés. D’un tempérament curieux et prompt à investir en innovation (30% des bénéfices seraient consacrés à la R&D), il a décidé de confier la formation à ... son propre avatar ! "C’est mon extension numérique qui assure les formations et anime des modules e-learning. Et lorsqu’il faut mettre à jour les contenus, plutôt que refilmer les séquences il suffit de modifier le script et l’avatar déroule la nouvelle version".

En outre, toujours chez Myotec, les franchisés disposent d'un "manop digitalisé, avec de nombreux modules en ligne disponibles en multi-device et 24h/24." Une approche qui compense les éventuelles lacunes rencontrées chez les profils en reconversion : "Ils manquent parfois de bases en management, en gestion relationnelle, en RH et en capacité à suivre des KPI. Nous avons donc créé une dizaine de modules pour les accompagner sur ces thématiques, tout comme nous constituons aussi une bibliothèque numérique composée d’ebooks qui vont apporter beaucoup de valeur à nos clients finaux", assure l’entrepreneur.

Éviter les pièges techniques et commerciaux

Le franchiseur protège aussi ses partenaires des nombreux écueils inhérents à un métier reposant sur la technologie et au marketing complexe. "Depuis la fin du monopole médical sur l’épilation laser, tout le monde peut ouvrir son propre centre d’épilation. Mais seule une enseigne professionnelle peut apporter un protocole efficace, un matériel adéquat et une communication digitale adaptée. Le gain en efficacité et en temps est essentiel. Il est aujourd’hui impossible à un entrepreneur isolé de réussir dans un marché qui va devenir de plus en plus concurrentiel", prévient Hervé Corlay.

Creusons l’exemple des lasers. On trouve sur le marché des lasers pour l’épilation définitive entre 15 000 et 50 000 euros la pièce avec des puissances allant de 1000 à 6000 Watts, et présentent des écarts de performance significatifs. Or, la plupart des exploitants n’ont pas l’expertise technique suffisante pour juger de l’efficacité de ce qu’ils achètent. Même chez les médecins qui pendant des années ont acheté des lasers à des prix exorbitants sans compter (c’était le client qui payait). Un exploitant peut aisément se faire berner par un vendeur d’appareil au mieux peu scrupuleux et au pire qui ne comprend pas réellement la qualité de ce qu’il vend.

"Un poil chauffé par la lumière du laser se refroidit en 80 à 100 millisecondes. Pour monter la racine en température et la détruire définitivement, il faut délivrer la chaleur du laser en un temps très court. Et cela requiert donc de la puissance. Un laser de moins de 3000 watts ne détruit pas les poils. Ils repousseront et les clients seront déçus. On trouve pourtant une majorité de lasers avec une puissance comprise entre 1200 et 2000 Watts sur le marché. Ils sont vendus à des prix élevés avec un marketing habile", détaille l’expert.

Marketing digital et communication pédagogique

Dans un marché où l'offre est pléthorique, la différenciation passe aussi par une communication efficace. "Nos campagnes digitales d’acquisition apportent du trafic aux points de vente du réseau dès le premier jour d’ouverture", précise le président-fondateur de Smart Duck.

"Dans ce domaine, il y a pléthore d’agences de web marketing sur le marché qui prétendent toutes être des experts du digital. La réalité c’est que leurs prestations sont très inégales et relèvent souvent de la « boite noire. Nous avons testé une agence pourtant spécialisée en épilation laser, mais le test n’a duré 3 semaines ! Nous nous sommes rendu compte de l’importance stratégique d’avoir la maîtrise de la communication digitale. L’acquisition client sur le web est la clé de la compétitivité des acteurs de l’épilation laser et il est hors de question de confier ce pan stratégique à un tiers. Smart Duck a donc sa propre agence interne de web marketing et nous capitalisons sur notre savoir-faire, pour nos franchisés exclusivement. C’est une des clés du succès de Smart Duck alors que la concurrence est féroce sur Instagram et Facebook notamment."

Au-delà de la promotion, la pédagogie est centrale. "Très peu de clients de l’épilation laser comprennent réellement comment cela fonctionne. Et pour cause, personne ne le leur a correctement expliqué. On retrouve là un biais habituel de certains médecins. La pédagogie c’est compliqué, et le client (patient) ne comprendra pas de toute façon. Alors pourquoi perdre du temps à expliquer. Pourtant une bonne compréhension par le client des mécanismes de l’épilation laser est absolument essentielle pour la réussite d’un protocole sur une zone. Après la communication digitale, la pédagogie est un véritable second pilier de la réussite de Smart Duck", analyse Hervé Corlay.

Toujours selon lui, les futurs vainqueurs dans ce marché seront ceux qui miseront sur la technologie, la transparence, la communication et la pédagogie".

Lire aussi : Comment bien vous faire accompagner avant, pendant et après le lancement de votre projet en franchise

Un secteur porteur, entre bien-être et accessibilité

La beauté express s'inscrit dans une tendance de fond : le besoin croissant de bien-être régulier et abordable.

Une demande en croissance, tous profils confondus

Les habitudes évoluent. Les consommateurs, notamment urbains, veulent pouvoir accéder à des prestations beauté comme ils accèdent à la restauration rapide : facilement, rapidement et à un prix acceptable. "Les gens veulent se faire plaisir sans se ruiner, et surtout sans contrainte", analyse Hervé Corlay. Ce besoin universel soutient la croissance d'enseignes positionnées sur le créneau du quotidien.

Chez Myotec, la clientèle s'étend des jeunes actifs aux seniors : "Savez-vous que la cliente doyenne de notre réseau, à Aix-en-Provence, a 98 ans ?" Une amplitude qui reflète l'approche holistique du concept : "Nous misons sur la remise en forme, le réveil musculaire, et la mobilisation de l’organisme sans charges lourdes. Et nous insistons sur la pédagogie, l'hygiène de vie et la qualité de l'alimentation."

Le concept séduit aussi ceux qui n'aiment pas se faire violence dans les salles de sport. "Nous ciblons les gens 'feignants', je le dis sans jugement, qui n'aiment pas le sport, n'en ont pas l'envie ou le temps d'en faire", affirme poursuit Sophien Boustani. "C'est étonnant qu’un ancien boxeur, qui a son orgueil et qui valorisait beaucoup le 'no pain no game', vous dise cela !"

Une franchise assumée, qui reflète aussi la réalité du marché. Les générations actuelles ont compris combien le sport leur était utile : il faut simplement le leur rendre plus accessible et les accompagner à une pratique régulière, non traumatisante.

La démocratisation du bien-être

Ces concepts cassent les codes de la beauté réservée aux plus aisés. L'émergence d'une clientèle jeune mais aussi de seniors actifs, confirme l'ampleur du mouvement. Le bien-être est devenu l’habitude et non plus l’exception.

Hervé Corlay identifie deux catégories de consommateurs : "Dans le domaine de l’épilation laser, il y a une partie de la population qui est prête à payer 50% plus cher pour une pseudo réassurance médicale. Et puis il y a le reste de la population, bien plus nombreux qui veut accéder aux mêmes prestations, avec les mêmes résultats, mais à des prix abordables." Il prédit : "cela va devenir intenable pour les centres médicaux qui ne pourront pas justifier de cette différence de prix par une différence de qualité ou de résultat. Le marché aura bien changé dans 5 ans et Smart Duck est déjà un acteur de ce changement".

Pour le président de Smart Duck, la seule issue pour les centres médicaux, c’est de différencier leur communication en allant vers le glamour et le haut de gamme et de développer une pédagogie client qui est aujourd’hui complètement délaissée.

Une proximité qui fidélise

Enfin, l'ancrage local est décisif : un emplacement en centre-ville ou dans une galerie marchande, associé à une offre claire, suffit souvent à générer un bouche-à-oreille positif. C’est aussi la proximité qui transforme la fréquentation en fidélité commerciale.

Chez Myotec, le mix produit s’est enrichi pour maximiser cette fidélisation en combinant l'électrostimulation, le conseil nutritionnel et les soins esthétiques. "C'est un combo gagnant pour un public réticent à transpirer, voire qui souffre de certaines pathologies survenant avec l'âge comme les jambes lourdes, des varices, le mal au dos ou encore la sarcopénie[1]."

[1] Syndrome gériatrique se caractérisant dans un premier temps par une diminution des capacités musculaires due à l'âge et qui en s’aggravant est à l’origine d’une détérioration de la force musculaire et des performances physiques (Wikipédia).

En savoir plus sur ces secteurs porteurs à envisager pour entreprendre en franchise.

Derniers conseils aux candidats à la franchise

Se lancer dans la beauté express exige préparation, motivation et un vrai sens du service client.

Avoir un profil orienté service et relationnel

La filière attire des entrepreneurs aux profils variés, parfois sans formation initiale en esthétique ou en sport. Mais un trait commun reste indispensable : l'appétence pour le service et la satisfaction client.

"Nous avons voulu rendre notre franchise accessible à tous, pour encourager les vocations à entreprendre. Si nous réussissons, c’est parce que nous mettons notre technique et nos conseils au service des objectifs de nos clients et que nous aimons leur contact", insiste Sophien Boustani.

Accepter d'apprendre et de s’en remettre à un cadre éprouvé

Se lancer en franchise dans ce secteur requiert une implication forte dans l’apprentissage des protocoles et une discipline dans l’application du concept. C’est aussi tout l'intérêt de rejoindre une franchise.

Diplômé d’une grande école d’ingénieur et docteur en sciences, Hervé Corlay estime que ses compétences scientifiques et méthodologiques ont été essentielles pour analyser et comprendre ce marché inefficace et cher qui était jusqu’en 2024 protégé par un monopole médical. C’est ainsi qu’il a pu challenger les fondamentaux de ce marché et concevoir l‘offre la mieux adaptée aux années à venir.

"Smart Duck dispose des meilleures fondations que l’on puisse espérer pour devenir le leader français de l’épilation laser : une parfaite compréhension technologique, un savoir-faire unique en communication digitale sectorielle et une expérience de 15 ans en épilation définitive et en franchise », précise-t-il, puisque Smart Duck fait partie du même groupe que l’enseigne Point Soleil qu’il dirige depuis plus de 15 ans. Inévitablement, d’autres enseignes vont se lancer sur ce marché. Reste à voir si elle disposeront-elles des mêmes atouts.

Vous inscrire dans la dynamique du réseau

Adhérer à une enseigne implique d'accepter les méthodes et de tirer parti de votre appartenance à un collectif. Les franchisés qui réussissent le mieux sont ceux qui se nourrissent des expériences du réseau et appliquent les bonnes pratiques reçues.

Chez Myotec, la prudence dans la croissance rassure : "Même si nous avons le potentiel d'aller plus vite dans notre développement, nous sommes prudents et cela rassure nos futurs partenaires. Il ressort principalement, et ça a été confirmé lors de notre dernière réunion mensuelle d'information aux candidats, que notre capacité à stabiliser notre croissance est aussi un atout", conclut son président.

En pleine effervescence, le secteur de la beauté et du bien-être de proximité est porté par une demande croissante d'accessibilité et de simplicité, où les concepts express sans rendez-vous répondent aux nouveaux modes de vie urbains. Dans un quotidien où rapidité, praticité et bien-être s'entremêlent, les franchises comme Smart Duck, Myotec et d’autres ouvrent la voie à une nouvelle génération d'entrepreneurs.

À vous de saisir l'opportunité en découvrant ces réseaux sur l’Observatoire de la Franchise afin de préparer vos dossiers de candidature !

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Conseil éditorial - rédacteur

Nicolas Coutel

Conseil éditorial depuis 2017, Nicolas Coutel dispose de quinze ans d’expérience en marketing et communication - dont 10 ans chez Mazars où il a contribué au développement d’une offre de service à destination des réseaux de franchise.

C’est sur cette base qu’il décide de créer son activité, pour se consacrer à l’écriture de contenus pour les enseignes et leur écosystème de conseils.

Titulaire d’une maîtrise en droit public, Nicolas est également diplômé du programme Grande Ecole de Neoma Reims et d’un Master 2 en Sciences de gestion. Féru de développement personnel, il est aussi titulaire d’un certification en coaching professionnel.