Dossiers de la franchise
Le marché de l’occasion en pleine évolution
Selon l’Observatoire Cetelem « Consommer Mieux en 2010 », pour six Français sur dix, l’un des moyens d’améliorer la qualité de vie est de limiter la consommation, mais cela ne signifie pas qu’il faut se priver sur l’essentiel : il s’agit plutôt de consommer intelligemment. Le temps est donc venu de choisir, lorsque cela est possible, des biens de seconde main, voire d’oser la récupération, et cela se vérifie tant pour ses achats personnels que pour les cadeaux.




Corroborant ces dires, l’étude Cetelem confirme la confiance toujours plus grande que les Européens accordent aux biens de seconde main, puisque si 30% des personnes interrogées déclarent avoir déjà acheté une voiture d’occasion, ils sont 40% qui seraient prêts à le faire dans le futur. Et on retrouve ce différentiel pour tous les types de biens (produits culturels, électroménager, bricolage…).
Consommation ajustée
Si l’on se fie aux conclusions du dernier Trend Observer d’IPSOS, il semble que l’ensemble des acheteurs est à la recherche d’une consommation ajustée, c’est-à-dire qu’ils préfèrent consommer moins en privilégiant la qualité.
Pour Bruno Bourdon (Directeur Général Ipsos Marketing) et Rémy Oudghirile (Directeur Coporate IPSOS), le Trend Observer trahit une réelle prise de conscience écologique et le réel souci qu’ont les personnes interrogées de « réduire les emballages inutiles ou de faire en sorte qu’ils puissent être réutilisables ou biodégradables. »
Ainsi, 71% des consommateurs déclarent se sentir coupables lorsqu’ils gaspillent, ce qui les conduit pour une grande partie d’entre eux à se reporter sur les biens d’occasion de tous budgets.
Enfin, l’industrie du dépôt-vente et de l’achat-cash a toutes les raisons de se réjouir en observant l’intention de nombreux sondés de passer de simple acheteur à vendeur de produits d’occasion. Là aussi, la tendance est sans équivoque, particulièrement pour les produits peu onéreux (électronique, livres).
Internet media complémentaire
Perçu au départ comme un concurrent, les réseaux de dépôts-ventes exploitant des magasins physiques ont su tirer parti d’internet et de la formidable publicité générée par les succès d’eBay, du Bon Coin ou de Price Minister.
Tous les réseaux s’accordent à dire que leur site représente peu ou prou l’équivalent du chiffre d’affaires d’un magasin, et ils tirent profit de leur présence sur la toile pour y proposer des articles encombrants difficiles à exposer en boutique, ou bien pour attirer de nouvelles cibles, adeptes d’eBay, prédisposées à sauter le pas.
Ainsi, tandis que Cash Converters et Easy Cash ont annoncé une refonte totale de leur site dans les prochaines semaines, Troc.com a pour intention de mettre en place un système gratuit de petites annonces, avec possibilité de mise en vente des biens en magasin à des conditions privilégiées au bout d’un période donnée. L’enseigne estime à plusieurs centaines de milliers d’annonces la demande des internautes pour ce type de services, autant de clients potentiels à convertir pour les dépôts-ventes…
Observatoire CETELEM – Consommer en 2010
Trend Observer 2010
Trois enseignes de dépôt-vente se développant en franchise :
Cash Converters
Easy Cash
Troc.com
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