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Quel avenir pour le secteur de la coiffure ?

Pour essayer de revaloriser une profession qui souffre, le Conseil National des Entreprises de Coiffure lance une campagne de sensibilisation. Avec un objectif : attirer l’attention du grand public sur le professionnalisme des employés du secteur.

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« Le secteur de la coiffure est en crise », analyse Franck Provost, Président du Groupe Provalliance et du Conseil National des Entreprises de Coiffure (CNEC). Dans les faits, les entreprises du secteur ont vu leur chiffre d’affaires chuter de 21% en 2011 et ont perdu 10% de leur effectif. Alors que les clients se rendaient en moyenne six fois chez le coiffeur avant la crise de 2008, aujourd’hui les Français visitent en moyenne 4,5 fois par an les salons de coiffure. Pourtant, avec une prestation de base (shampooing/coupe/brushing) de 45 minutes facturée en moyenne 34 euros TTC, le secteur affiche des tarifs horaires parmi les plus bas des métiers de service . Et c’est bien là que le bât blesse. « Le secteur n’a pas augmenté ses prix depuis 10 ans et a aujourd’hui du mal à payer ses nouvelles recrues. » Un jeune coiffeur gagne en moyenne 1580 euros brut par mois. En quelques années, la profession s’est précarisée. Le secteur regroupe avant tout des petites structures puisque une entreprise sur deux n’a aucun employé. Un salarié sur trois reste moins de cinq ans dans l’entreprise et un salarié sur quatre travaille à mi-temps.
Quel avenir pour le secteur de la coiffure ? Sous fond d’érosion de la clientèle et de précarisation des employés, le CNEC souhaite revaloriser la profession de coiffeur et l’ensemble du secteur. En lançant une campagne de sensibilisation, il espère interpeller et questionner les consommateurs sur le rapport coût/prestation dans les salons. « Il faut absolument revaloriser le professionnalisme des coiffeurs et attirer l’attention des consommateurs sur les difficultés économiques qui fragilisent le secteur », explique Franck Provost.

Car avec plus de 70 000 entreprises et un chiffre d’affaires estimé à 5,6 milliards d’euros, la coiffure représente un secteur majeur de l’économie française. Il emploie aujourd’hui près de 160 000 actifs et quelque 110 000 salariés. « Notre profession est en mutation. Nous exerçons un métier de mode qui nécessite de suivre les tendances. La formation de nos salariés est permanente, coûte cher et n’est pas assez valorisée auprès du consommateur final. » Alors que nombre de salons sont à reprendre après le départ de leur dirigeant à la retraite, la profession a du mal à trouver des jeunes qui doivent nécessairement être qualifiés et à qui elle ne peut promettre des salaires décents. « Il faut que les politiques s’intéressent aux problématiques de notre secteur » , implore Franck Provost.


La profession regroupe 76% d’indépendants alors que la Fédération française de franchise dénombrait, en 2011, 143 réseaux et 6228 franchisés dans le secteur coiffure/esthétique.
 

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