Bonjour, Je réagis à votre réponse sur la rémunération des franchisés. Bien évidemment votre réponse est politiquement correcte, mais non argumentée. Pour avoir comme cette personne regardé plusieurs cas de franchises, d'une part quand nous parlons rémunération, nous incluons les dividendes, d'autre part les moyennes de revenus dont vous parlez sont depuis plusieurs années maintenant tirées vers le bas pour au moins deux raisons : 1- les franchiseurs laissent des franchisés se lancer dans des "environnements" très risqués, en particulier en terme de zone de chalandise très insuffisamment peuplées ou trop concurrentielles (je peux donner des noms), Leur objectif étant de prendre ce qui est à prendre. 2- le gateau dans une zone donnée n'est pas extensible, et la direction prise en France il y a 40 ans de privilégier les grandes surfaces au détriment des "petits commerces" fait qu'un EBE de 20 % pour un franchisé ne permet pas de vivre alors que 5 % pour un hyper génére un résultat confortable....
Bonjour,
Je comprends vos remarques qui reposent surtout sur les franchises et concepts de distribution, domaine que vous semblez particulièrement connaître et peut-être dont vous êtes ou avez été acteur. Sur ces secteurs j’avoue n’être pas spécialiste.
De même, votre comparaison entre grande distribution et la plupart des concepts franchisés ne manque pas de pertinence. Historiquement les candidats à la franchise ont cependant pu envisager s’affilier Mc Donald’s, Leclerc, Intermarché ou SuperU, même s’il ne s’agit pas toujours de « franchise pure ».
Parmi ces exploitants, certains sont devenus de vrais notables locaux. Mais investir dans une grande ou moyenne surface ou un Mc Do plutôt que dans une franchise « légère » posait la question des moyens initiaux et/ou d’affinités avec ces métiers dont tout un chacun ne disposait pas forcément. Comme vous le mentionnez par ailleurs il est vrai que depuis des années la conjoncture ne tire pas naturellement vers le haut les rémunérations des salariés – ni celles des indépendants.
Dans ces périodes il est d’autant plus important de se positionner sur des secteurs porteurs, qui plus est, avec des concepts particulièrement bien différenciés et sur une chalandise suffisante. Donc d’accord avec vous, envisager la franchise c’est toujours entreprendre, ce qui suppose des choix pas toujours faciles…
Bien cordialement.
Henri Masson