La Situation Commerciale de Toulouse

L’offre commerciale en périphérie de Toulouse n’a eu de cesse, au cours de ces 10 dernières années de se développer. Conscient de ce phénomène, les acteurs locaux s’emploient pour maintenir l’attractivité du centre-ville.

Avec un solde positif de 15 000 nouveaux habitants chaque année, l’aire urbaine de Toulouse est l’une des villes les plus attractives de l’hexagone. Un apport de population qui a généré un important développement commercial en périphérie, proche du seuil de sur-équipement. « Toutes les grandes surfaces ont obtenu des extensions, précise Isabelle Hardy, adjointe à la mairie en charge du commerce. Mais le centre-ville demeure le premier pôle commercial régional avec 600 millions d’euros de CA ».

Reste qu’il est aujourd’hui talonné par les grands pôles périphériques comme Portet-sur-Garonne. L’enjeu réside dès lors dans la conservation de ce leadership. Pour assurer le rééquilibrage de son infrastructure commerciale, l’agglomération toulousaine s’est dotée d’un document d’aménagement commercial (DAC), déjà signé par 114 commerces.

Le centre, articulé autour de la rue Alsace-Lorraine, se caractérise par la prédominance, 65%, des indépendants ou franchisés. Un particularisme que les acteurs locaux souhaitent ardemment conserver : « Leur logique est de faire tourner leur boutique contrairement aux succursalistes qui sont dans une logique de développement global» argumente-t-elle.

Favorables à l’arrivée d’enseignes originales et complémentaires de l’offre existante, les décideurs déplorent cependant un manque de foncier dans l’hyper-centre. Pour y remédier, la mairie tente, notamment, de travailler sur les itinéraires piétons et la thématisation des quartiers.