Les enseignes de lavage automobile en franchise communiquent sur la manière dont elles respectent l’environnement. Mais comment y parviennent-elles ?
Les premières alertes concernant l’écologie, la surpopulation et ses conséquences néfastes pour notre planète Terre datent de Malthus. Cet économiste britannique né à la fin du 18ème siècle, a alerté ses pairs sur les dangers que la production à outrance et le déploiement de la société de consommation sans freins ni mécanismes de contrôle.
Selon Malthus, la croissance de la population étant supérieure à celle de la production, il arrivera nécessairement un temps où la planète arrivera au bout de ses ressources naturelles.
Si ces thèses étaient considérées comme hautement improbables jusqu’au XXème siècle, elles ont commencé à être perçues comme réalistes à partir de années 70.
A tel point que des partis écologistes ont vu le jour, dans le but de défendre une production raisonnée, une agriculture responsable et une réelle vision à long terme des conséquences de l’activité humaine sur la Terre.
Après l’air, l’un des éléments essentiels à préserver, est l’eau. Et dans ce domaine, de nombreux progrès ont été faits par l’industrie afin de respecter les nappes phréatiques. Les sociétés proposant des prestations de lavage sont en première ligne dans cette lutte, et parmi elles, celles spécialisées dans le lavage de véhicule.
Si par le passé, on utilisant l’eau sans compter, ce n’est plus le cas aujourd’hui et au-delà de la responsabilisation des entreprises elles-mêmes, des lois contraignantes ont été édictées.
En tout état de cause désormais, qu’il s’agisse de portiques ou de jets haute-pression, toutes les études montrent que laver sa voiture à la main consomme 80% d’eau de plus qu’en utilisant un système automatisé ou un jet.
Chez Eléphant Bleu (toujours lui), l’ensemble des installations fonctionnent de manière à recycler les eaux usées, et à les remettre dans le circuit afin d’économiser les pertes. Chaque station de lavage est une véritable station de traitement miniaturisée, chose impossible à réaliser pour les personnes lavant leur véhicule à leur domicile.
Autre poste où les spécialistes du lavage automobile parviennent à œuvre pour le respect de la planète : l’utilisation de produits spéciaux.
En lieu et place de détergents agressifs, les réseaux de franchise préfèrent utiliser des produits à base de colza. Très efficaces, les pulvérisations permettent de dissoudre totalement toute trace de saleté, tout en évitant les rayures.
A cette question, il est difficile de donner une question tranchée. Mais une chose est sûre, la concurrence que se livrent les différents réseaux de franchise a des conséquences bénéfiques sur l’environnement, car les enseignes cherchent à mettre en avant leur côté respectueux de la planète afin d’attirer vers elles des candidats sensibilisés à cette problématique.
Le lavage à sec a cet avantage, comme son nom l’indique, d’utiliser zero centilitre d’eau, là où un rouleau de station-service consomme 250 litres et un jet haute-pression, 60 litres (même si comme nous l’avons vu, les liquides rejetés sont recyclés).
Il existe une vingtaine de réseaux de franchise proposant du lavage à sec, l’avantage pour le candidat à l’entrepreneuriat étant l’investissement moindre que pour d’autres systèmes. Il suffit en effet d’un véhicule équipé pour réaliser ses prestations dans la zone géographique réservée. La cible de clientèle est très large pour le lavage à sec : il peut s’agir d’entreprises ou particuliers. Leur point commun : être concerné par les questions environnementales.