Droits d'entrée et royalties - 10 décembre 2010

Bonjour, que pensez-vous d'une franchise qui ne demande ni droit d'entrée ni royalties. En dehors du fait que cela ne ressemble plus à une franchise, qu'est-ce que cela peut cacher ? Comment le franchiseur peut-il avoir les moyens de vivre sans ces deux ressources ?

Droits d'entrée et royalties : La réponse de François-Luc Simon

Bonjour,


Tout franchiseur a potentiellement trois sources de revenus :

a) le droit d’entrée,
b) les redevances de franchise (ou royalties pour reprendre votre formulation),
c) la  marge pouvant être réalisée sur les marchandises revendues par sa centrale d’achat ou les commission prélevées par sa centrale de référencement.


Ainsi, pour répondre à votre question, s’il n’y a ni droit d’entrée ni royalties, le franchiseur retire de la marge à raison du point c) ci-dessus ; il est possible qu’il en dégage un résultat positif (au sens comptable du terme), tout dépendant en définitive de la qualité de son modèle économique. Cela ne cache rien de particulier : « n’admettez rien a priori si vous pouvez le vérifier », comme l’a déjà souligné Rudyard Kipling.... Tout est affaire d’espèce, et il faut donc entrer dans le détail des choses - le diable est dans le détail (!) -, les vérifier vraiment, pour déterminer si ce modèle est satisfaisant ou non ; et si, selon les cas, cette situation « cache » quelque chose de condamnable ou de remarquable.