Dossiers de la franchise

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Comment devenir un jeune entrepreneur avec la franchise en 2025 ?

L’entrepreneuriat séduit de plus en plus les jeunes professionnels, qu’ils soient fraîchement diplômés ou en transition professionnelle. Pourtant beaucoup hésitent à franchir le pas, craignant les risques mais aussi de manquer des compétences nécessaires pour démarrer une entreprise. En offrant une marque reconnue, des process éprouvés et un modèle rentable, la franchise apparaît alors comme une solution idéale. Et cet article sensibilise les jeunes professionnels à l'opportunité qu’elle représente en 2025 pour donner libre cours à leur envie entreprendre, sans partir de zéro ! Avec les témoignages d’Anthony Boulanger, fondateur du réseau Phone Cash et de Nicolas Gaugain, directeur du développement du groupe Tous pour toit, et les éclairages de Christophe Bellet, fondateur du cabinet Gagner en Franchise et membre du Collège des Experts de la FFF.

Quels atouts de la franchise pour un jeune entrepreneur désirant se lancer en 2025

Le modèle de la franchise connaît une croissance continue et il ne manque pas d’atouts pour les plus jeunes porteurs de projets.

Quelques chiffres [1] : 2 035 réseaux de franchise - 92 132 points de vente franchisés - 90 secteurs d'activité - 43% des futurs créateurs souhaitent le faire en franchise - Près de 60% d'entre ces derniers ont entre 18 et 24 ans - [1] https://www.franchise-fff.com/wp-content/uploads/2024/03/FFF_DP_2024.pdf

Le bénéfice des trois piliers traditionnels de la franchise

Pour Christophe Bellet, la marque, le savoir-faire et l’assistance continue restent génériques et non spécialement réservés aux jeunes candidats. Mais pour le praticien, l’apport d’une marque reconnue diminue sensiblement l’aléa commercial du franchisé. Ce en quoi abonde Nicolas Gaugain, dont les enseignes du groupe Tous pour Toit bénéficient d’un historique reconnu.

Comment devenir un jeune entrepreneur avec la franchise en 2025 ?

Ci-dessus, Nicolas Gaugain, directeur du développement du groupe Tous pour toit

Tout comme le savoir-faire puis l’assistance continue. Pour notre consultant, les jeunes néo-entrepreneurs gagnent à s’appuyer sur un concept clé en main, validé et rentable. « Plus le franchiseur a réfléchi à des questions pratiques, plus il leur a prémâché le travail (financement, local, mix produits...), plus il rassure ces partenaires potentiels - qui ne disposent pas non plus de 15 ou 20 ans de carrière derrière eux », rappelle-t-il.

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Un taux de réussite supposé plus élevé en franchise

Pour Nicolas Gaugain, les jeunes profils sont sensibles à la perspective de devenir leur propre patron avec les bons outils, pour faire perdurer leur business. De son côté, Anthony Boulanger rappelle qu’en réseau, le taux de réussite est supérieur à celui des exploitants isolés. « Il est vital que la première expérience ne soit pas un échec et en cela, la sécurité est le critère principal à mes yeux pour ne pas se décourager prématurément de l’entrepreneuriat.»

Un gain de temps substantiel

Autre bénéfice appréciable, la vitesse. Devenu entrepreneur très jeune, le dirigeant de Phone Cash nous confie qu’il aurait apprécié de commencer par la franchise. « Cela m’aurait fait gagner quelques années, qu’il s’agisse de trouver un local, choisir un statut juridique ou convaincre les banquiers. C’est comme si l’expérience du réseau compensait votre jeunesse en tant que porteur de projet », analyse-t-il.

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Pour plus d'avantages liés à l'entrepreneuriat en franchise, lisez notre article !

Les critères qui comptent pour recruter les jeunes candidats à la franchise

Avant de se lancer, ces candidats doivent avoir en tête le cahier des charges des enseignes, car leur jeunesse ne leur procurera aucun traitement de faveur.

La liste qui suit est indicative et aucun jeune candidat ne peut tout maîtriser. Mais il peut aussi s’appuyer sur son franchiseur et s’organiser pour couvrir un maximum de ce spectre.

Comment devenir un jeune entrepreneur avec la franchise en 2025 ?

Zoom sur : la motivation et ses symptômes

Anthony Boulanger insiste sur certains éléments de savoir-être. « A nos yeux, il y a la motivation, la détermination, la résilience, la capacité d’avancer coûte que coûte. J’aime que l’entrepreneur se prenne en main, qu’il soit proactif, se montre responsable et sache trouver des solutions, plutôt que se trouver des excuses ». Des qualités qui se décèlent à certains indices. « Par exemple, si le candidat n’honore pas un RDV en visio, cela peut être éliminatoire ! Ou s’il a du mal à faire la route pour se rendre sur notre site pilote, c’est qu’il n’est sont pas prêt à entreprendre. A contrario, s’il nous pose des questions pertinentes, c’est qu’il a pris le temps de se documenter : si vous me parlez Kbis, ROI et taux de marge, c’est que vous avez des bases. Mais s'il faut tout expliquer, j’y vois un warning... », argumente le dirigeant.

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Le dispositif des réseaux pour accompagner les candidats issus des nouvelles générations

Les franchiseurs ont de nombreuses cordes à leur arc pour interpeller et soutenir au mieux les jeunes candidats.

La formation initiale

Si elle identique pour tous, Christophe Bellet estime qu’elle peut être adaptée à ces profils avec davantage de vidéos, de digital voire de réalité virtuelle. « N’oublions pas qu’ils ont une approche pragmatique et qu’ils privilégient la pratique et l’interactivité à la théorie. Aussi les études de cas devront être privilégiées », ajoute-t-il.

Comment devenir un jeune entrepreneur avec la franchise en 2025 ?

Ci-dessus, Christophe Bellet,fondateur du cabinet Gagner en Franchise

Chez les franchiseurs, le sujet est pris à bras le corps. Nicolas Gaugain assure que Tous pour Toit dispose d’un centre de formation intégré, qui dispense quatre semaines de formation initiale. Et pour Anthony Boulanger, c’est d’autant plus important qu’il est toujours plus facile d’inculquer sur une base neutre, que de devoir défaire. Sans pour autant y voir la nécessité d’adapter les contenus aux plus jeunes profils.

Le financement

En raison de leur jeune âge, nos candidats ont souvent besoin de boucler leur apport personnel. « Crowdfunding, love money, fonds internes, les solutions ne manquent pas en théorie. Sans compter les aides, les prêts d’honneur, et les dispositifs soutenant l’entrepreneuriat au féminin », argumente le fondateur de Gagner en Franchise.

Pour Nicolas Gaugain, le soutien des candidats en la matière passe par la recommandation d’un expert-comptable et son accompagnement chez le banquier. « J’ajoute que notre enseigne A ciel ouvert est aussi une franchise participative. Nous prenons 1% du capital, ce qui est peu sur le plan capitalistique, mais cela a toute son importance. Car en cas de défaillance, nous pouvons intervenir tout de suite », explique son responsable développement.

L’aide à l’implantation

Dans le process d’accompagnement de Phone Cash, elle tient une place importante. Tout d’abord, le franchiseur sélectionne successivement la zone, le secteur géographique puis le local. Ensuite, il négocie avec le bailleur.

« Grâce à nos accords avec des foncières de premier plan, nous nous efforçons d’obtenir un bail progressif avec éventuellement une franchise de loyer. Puis nous l’aidons à structurer son plan de financement, avec nos banques partenaires. L’objectif étant que notre franchisé sécurise son démarrage en n’ayant à payer ni loyer, ni redevances, ni crédit pendant les trois premiers mois. »

Tout pour toit adapte ses concepts aux aspirations des plus jeunes

Le groupe multi-enseignes a mis en place plusieurs initiatives en ce sens. Tout d’abord, il aide ses partenaires à communiquer sur le lancement de leur point de vente et il les aide à maitriser leur communication et les réseaux sociaux. Mais ce n’est pas tout.

« Nous favorisons la dématérialisation des pratiques, pour qu’ils aient tout à portée de main et sur un outil déporté. Ainsi, nous proposons à nos partenaires (i) des logiciels de suivi des consommations des panneaux photovoltaïques, (ii) différentes applications, notamment une pour créer des devis, des plannings, effectuer des commandes fournisseurs, (iii) ainsi qu’un manuel opératoire en ligne, doté d’un moteur de recherche. Enfin, nous réfléchissons aux usages de ChatGPT pour de fluidifier l’élaboration de contenus », détaille Nicolas Gaugain.

Le groupe est notamment conforté dans cette politique par sa participation aux réunions de la Fédération Française du Bâtiment sur les thématiques générationnelles.

Pour découvrir des exemples de concepts porteurs en 2025, lire notre article

Quelques défis rencontrés par les jeunes franchisés dans leur parcours

Sans surprise, les plus jeunes candidats à la franchise doivent surmonter certains défis liés à leur situation particulière.

Déterminer le bon moment pour se lancer

Nicolas Gaugain rappelle que c’est la crainte de nombreux porteurs de projet. « Mais les plus jeunes, en raison de leur jeune âge, vont nécessairement se demander si c’est bien le bon moment pour se lancer. Pourtant dans notre enseigne Jooleco, nous avons des candidats dès 22 - 23 ans ! », lance-t-il.

Compenser le manque d’expérience et d’expertise

Avec seulement quelques années d’expérience au compteur, il est légitime de douter un peu. « Pourtant certains auront eu le temps de découvrir plusieurs entreprises et se montreront plus ouverts et agiles que nombre de leurs aînés », tempère Christophe Bellet.

Une position partagée par le responsable développement de Tous pour Toit. « Face à leurs craintes de réussir à financer leur projet, nous rassurons ces candidats par notre accompagnement dans leurs démarches bancaires et apportons de la pédagogie quant à leur rentabilité future – tout en restant transparents sur le temps qu’il leur faudra pour décoller. Un soutien qu’ils retrouveront également sur le terrain commercial, lors des visites trimestrielles », complète-t-il.

Précisons également que la connaissance de l’entrepreneuriat est limitée chez ces profils « Même diplômés d’école de management, ils n’ont pas vraiment “tapé dans la balle” et leur culture financière peut être limitée : par exemple combien sauront lire un bilan financier ? Heureusement, la formation initiale du franchiseur comblera certaines lacunes », reprend le consultant.

Dépasser le syndrome d’imposture

Autre défi, se sentir à l’aise dans le management de gens plus âgés. « Lorsqu’on est un jeune patron, cela arrive souvent, car à un moment on veut aussi recruter des profils plus seniors pour leur expertise et leur complémentarité », poursuit Christophe Bellet.

Surmonter les limitations financières

Il est courant et logique qu’un jeune candidat à la franchise dispose d’un apport personnel faible. Mais Anthony Boulanger rappelle qu’aujourd’hui, les dispositifs publics ne manquent pas pour compenser ce handicap. « Il y a l’ARCE, France active... Et chez nous avec France Initiative, nos franchisés ont pu décrocher un prêt d’honneur de 15 000 € !»

Lisez notre article consacré aux aides à la création d'entreprise !

Autre option originale, démarrer comme salarié. « Ici, nous leur proposons 2 000 € nets et au bout d’un an, ils peuvent racheter leur unité, rester en poste ou évoluer dans le réseau. Cela peut durer un an ou plus, selon leur envie et leurs capacités », fait valoir le dirigeant de Phone Cash.

Savoir s’impliquer sans craindre pour leur vie privée

Les jeunes générations veulent trouver l’équilibre entre vie pro et vie perso. « Quand on leur présente les contraintes de l’entrepreneuriat, on sent parfois leur réticence à l’idée de consacrer 55-60 heures par semaine à leur projet. Au départ ça peut les stimuler, mais à terme... Et s’ils vivent en couple, ils doivent recueillir l’adhésion de leur conjoint », recommande Christophe Bellet.

Deux grandes tendances impactant la franchise qui pourraient profiter à ces profils

Nous pouvons en signaler deux, qui parlent plus particulièrement aux jeunes profils :

Mettre à profit certaines technologies numériques

Elles s’invitent de plus en plus dans l’équation. L’IA en particulier, gagnant en importance dans les usages quotidiens des franchisés et de leurs collaborateurs, il est logique qu’elle monte dans l’agenda des franchiseurs. « Tous ne montrent pas le même enthousiasme et la même adhésion à cette nouveauté. Pourtant, elle peut changer radicalement leurs approches marketing et commerciale », estime le fondateur de Gagner en franchise. En outre, « si le franchisé ne retrouve pas chez enseigne la même automatisation qu’il rencontre dans sa vie courante, il trouvera le concept ringard, dépassé par son époque. Par exemple, si vous ne proposez pas une automatisation des opérations de caisses ni le click and collect, il se questionnera », poursuit-il.

Attention toutefois à ne pas aller trop vite. Pour Nicolas Gaugain, « la transformation du concept ne doit pas se faire au détriment de l’humain et du conseil sur le terrain. Et en tant que franchiseur, nous devons vérifier la fiabilité de ce qui est transmis à nos clients et à nos franchisés. Mais je reconnais que sur le terrain règlementaire, des avis techniques ou des demandes d’assurance, cela apporte un vrai plus. »

Prendre le train de la responsabilisation croissante

Nous savons à quel point les dernières générations sont sensibles aux thématiques écologiques et de responsabilité. Les enseignes peuvent faire de leurs préoccupations en la matière et d’engagements concrets en la matière, des atouts de recrutement. Le fait d’être titulaire de certifications et de labels comme B-Corp, fournit alors une réassurance

Sous réserve que, dans les faits, les pratiques de l’enseigne soient bien alignées. Car les candidats sont capables aujourd’hui de vérifier sur les sites d’avis client et de collaborateurs, la cohérence entre les actes et les discours des franchiseurs.

Success stories de très jeunes entrepreneurs

Phone Cash

Anthony Boulanger partage deux exemples éloquents. « Je pense par exemple à Jeanne, âgée de seulement 25 ans. Elle a ouvert son premier magasin à Lorient en 2022, suivi d’une seconde ouverture à Rennes dès 2024. Le concept fonctionne si bien pour elle qu’elle s’est organisée pour s’expatrier et générer des revenus à distance, car une équipe gère ses deux unités au quotidien. Autre cas, celui d’Edouard, 24 ans, qui a ouvert son Phone Cash à Angers en juillet dernier. Savez-vous qu’il a réalisé en décembre dernier 60K€ de CA ? Un exploit quand le CA moyen de nos boutiques en année 1 est de 500 K€, pour 45% de marge et pour 60 K€ de charges ! Mais Anthony est lui-même un exemple inspirant puisque lui-même et son frère (26 ans) détiennent les 5 succursales du réseau[1], et sont également expatriés.»

[1] Phone Cash compte actuellement 21 magasins ouverts ou en cours d’ouverture.

A ciel ouvert (Groupe Tous pour Toit)

Nicolas Gaugain se souvient du premier franchisé d’A ciel ouvert. « Il a débuté jeune comme technicien-poseur salarié, puis il a gravi tous les échelons pour devenir son propre patron en 2021. Nous lui avons apporté toutes les compétences nécessaires, et aujourd’hui cela fonctionne très bien pour lui. Il s’organise à sa guise et il fait en sorte que ses contraintes professionnelles n’empiètent pas sur sa vie personnelle. Je sais aussi que s’il s’est lancé à nos côtés, c’est parce qu’il savait disposer de moyens et d’un staff compétent derrière pour l’accompagner », conclut le responsable développement.

Plus que jamais, ce panorama nous enseigne que la franchise aide les jeunes porteurs de projet à se lancer en limitant leur risque. Alors prenez le temps d'explorer les réseaux en parcourant L’Observatoire de la Franchise et de bien définir votre projet pour vous lancer dans les meilleures conditions !

Pour compléter votre information, découvrez :

o La franchise : un tremplin idéal pour les jeunes entrepreneurs

o Comment bâtir votre rémunération en tant que franchisé

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Nicolas Coutel
Conseil éditorial - rédacteur
Nicolas Coutel

Conseil éditorial depuis 2017, Nicolas Coutel dispose de quinze ans d’expérience en marketing et communication - dont 10 ans chez Mazars où il a contribué au développement d’une offre de service à destination des réseaux de franchise.

C’est sur cette base qu’il décide de créer son activité, pour se consacrer à l’écriture de contenus pour les enseignes et leur écosystème de conseils.

Titulaire d’une maîtrise en droit public, Nicolas est également diplômé du programme Grande Ecole de Neoma Reims et d’un Master 2 en Sciences de gestion. Féru de développement personnel, il est aussi titulaire d’un certification en coaching professionnel.

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