Rencontre avec Arnaud Ernst, manager de commerce à Toulouse

En quoi consiste votre métier de manager de commerce ?
Salarié par la mairie, j’interviens sur plusieurs domaines allant de l’urbanisme règlementaire, avec par exemple la mise en place d’un périmètre de sauvegarde pour la préemption, à la promotion de l’offre commerciale.
J’essaie, d’autre part, de résoudre, avec mon équipe, les problèmes quotidiens des commerçants. L’urbanisme opérationnel, enfin, constitue un important chantier.

Que recouvre-t-il ?
Cela va des CDAC, où la mairie doit juger s’il est opportun d’agrandir une grande surface, aux opérations de requalification des pôles commerciaux : lorsqu’une ZAC est créée, on peut imposer un plan de merchandising dans le cahier des charges afin que les nouveaux logements soient dotés de commerces à proximité. Il s’agit également d’améliorer la commercialité et la diversité de l’offre.

Est-ce-à dire que vous choisissez les enseignes que vous voulez voir arriver sur la ville ?
Il faut savoir que l’on est confronté à un gros problème de foncier sur Toulouse. Nous travaillons donc avec les développeurs et les agents immobiliers pour trouver le meilleur emplacement en fonction du concept et de la cible recherchée.

Les franchises peuvent-elles espérer trouver un emplacement n°1 sur Toulouse ?
Le centre-ville est très dense avec 19 kilomètres de circuit marchand et une surface moyenne de boutique de 65 m². Mais l’arrivée de la LGV va déplacer l’entrée de la ville vers la médiathèque et la gare. Ce grand projet urbain, sur lequel on commence à travailler, va ouvrir de nouvelles perspectives.