En tant que candidat à la franchise, comment peut-on créer sa chocolaterie ?

Vous cherchez des renseignements concrets pour savoir comment ouvrir une chocolaterie ? Vous souhaitez vous affilier à un réseau mais vous ne savez pas ce que cela implique ni ce que cela peut vous apporter ? (Notoriété, assistance, contre-parties…) ? Faut-il un diplôme pour tenir les rênes d’un magasin de chocolats ? Quels concepts de chocolaterie sont adaptés en fonction de votre budget ? Nous allons tenter d’y voir plus clair.

Les devoirs et les avantages liés à l'assistance du réseau

Faire le choix d’entrer dans une franchise, c’est se lier par contrat avec une entité, ce qui implique un certain nombre de devoirs, mais également de droits. Concernant les devoirs, le franchisé doit respecter à la lettre l’esprit de la marque et vendre exclusivement les produits fournis par la maison-mère. Cet aspect est primordial dans le cadre d’un magasin de chocolats, où l’identité d’une enseigne se calcule aussi bien dans le produit lui-même que dans son emballage. En effet, chaque marque est associée à des couleurs et des chartes graphiques bien précises, qui les rend faciles à mémoriser.

Le franchisé doit aussi respecter une amplitude horaire et des jours d’ouverture définis par le franchiseur. Car lorsqu’une franchise annonce que son réseau est ouvert 7 jours sur 7, cela engage l’ensemble des magasins. Et il faut bien garder à l’esprit que travailler dans le chocolat implique d’être ouvert les week-ends, les jours fériés et d’augmenter la cadence autour de Noël et de Pâques… En clair, c’est du 7 jours sur 7.

En contrepartie, l’enseigne s’engage à transmettre son savoir faire à son franchisé, c’est-à-dire tous les éléments permettant d’exploiter sa boutique dans les meilleures conditions.
Avant l’ouverture, une formation, plus ou moins longue, est dispensée. Elle se déroule généralement au siège de l’enseigne, à moins que celle-ci ne dispose de bureaux régionaux, comme cela peut être le cas pour des grandes marques nationales dont le déploiement est bien entamé.

Cette formation comprend une phase théorique : c’est à ce moment là qu’on enseigne au franchisé toutes les arcanes de son futur métier : produits, renouvellement, politique d’achat, opérations promotionnelles, choix des fabricants. Sont également enseignés des notions de gestion et de comptabilité, deux éléments essentiels pour le futur chef d’entreprise.
Une second phase vient compléter ce cursus initial : il s’agit d’une immersion au sein de points de vente en activité, des succursales ou des franchises, afin que le franchisé s’imprègne de ce qui l’attend.

La notoriété

La principale raison pour laquelle un franchisé décide de rejoindre une enseigne réside dans la notoriété de celle-ci. En effet, c’est tout d’abord cette notoriété qui attire le franchisé, et dans un second temps, c’est cette même notoriété qui attire les clients dans les points de vente. C’est pourquoi il est important que le commerçant respecte à la lettre le concept qu’on lui met entre les mains : une boutique qui ne suit pas la ligne édictée par l’enseigne, et c’est potentiellement tout le réseau qui peut en subir les conséquences négatives.

Quel diplôme pour ouvrir une chocolaterie ?

Il existe une formation officielle de Chocolatier-confiseur. Celle-ci s’étale sur deux années et elle donne droit à un Diplôme National ou d’Etat. Le niveau d’études en fin de parcours correspond à un CAP ou équivalent. Le titulaire du CAP chocolatier confiseur peut assurer tout ce qui a trait à l'approvisionnement. Il fabrique le chocolat, s’occupe du conditionnement et de la vente. Il peut par la suite devenir chef de laboratoire, responsable de production ou bien commerçant… mais qu’on se rassure, ce diplôme n’est pas obligatoire pour ouvrir une chocolaterie. Car la formation dispensée par le franchiseur peut mettre à niveau quiconque a la motivation suffisante pour se mettre à son compte dans ce beau métier.

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