Le savoir-faire du franchiseur : talent et perfection

Le savoir-faire du franchiseur : talent et perfection

Les enseignes envahissent nos centres villes et zones commerciales avec persévérance et efficacité. C’est naturellement vrai en France, mais aussi à l’étranger, où il est intéressant de s’imprégner des nouvelles tendances. Londres est un excellent terrain d’analyse. Gap, H&M, Zara ont, comme chez nous, détrôné les indépendants, mais une autre vision est frappante. Les leaders essaiment plusieurs établissements le long des mêmes avenues. De nombreux articles se sont fait l’écho de l’ouverture en 2005, à Paris, d’un second H&M, rue de Rivoli, comme si nous découvrions ce phénomène. A Londres, Subway, Starbuck café, KFC et Prêt à Manger (groupe McDo) sont présents à tous les carrefours. Pourquoi ? Uniquement parce que leurs concepts sont parfaitement finalisés, professionnalisés. Impossible de faire la différence entre une succursale d’un grand groupe et leurs franchises. Les clients y viennent parce que l’offre correspond à leur attente et que la qualité du service, des produits, de l’hygiène y sont irréprochables.

Les enseignes qui se développent, qui se créent, ne feront face à cette concurrence qu’à condition qu’elles répondent à ces mêmes exigences du consommateur. Les fonds d’investissement et autres investisseurs ne s’y trompent pas. Physiomins , le Piment Bleu , Petit Petons, Ucar , Afflelou, Guy Hoquet … ont fait entrer dans leur capital d’importants investisseurs, en 2005 c’était Mikit qui cédait des parts. Pourquoi ? Parce ces concepts sont novateurs, aboutis, prometteurs et qu’il ne leur manquait que des capitaux pour conquérir réellement leur marché.

Mais les franchiseurs doivent apporter un réel savoir-faire et des méthodes éprouvées de transmission-formation de leur expérience. Méthodes structurées, « labellisées ».

Guy Hoquet est sans doute le premier franchiseur a avoir fait certifié cette transmission de savoir-faire. Les candidats à la franchise bien inspirés n’hésiteront pas longtemps entre deux enseignes dont l’une est certifiée Iso… Sans doute une tendance à suivre dans le monde de la franchise.

Notons que la certification permet une rigoureuse organisation de l’entreprise, qu’elle fait gagner des points de marge.

La certification représente également pour le franchisé des contraintes supplémentaires puisqu’il doit respecter, dans son exploitation les normes qui sont édictées par le franchiseur. Mais le succès est sans doute plus assuré au sein d’un réseau structuré (voir McDonald’s, Speedy et autres leaders mondiaux) que dans un réseau où les normes sont… disons, plus souples.

Le talent d’un franchiseur, c’est d’être un professionnel de son activité et un franchiseur de qualité.

Le talent du franchisé réside dans sa volonté de réussir SON projet d’entrepreneur au sein d’une franchise organisée.

Yves Sassi – fondateur de l’Observatoire de la Franchise
www.observatoiredelafranchise.fr