Dossiers de la franchise

Comment s’assurer de la solidité d’un réseau de franchise ?

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Au dernier salon Franchise Expo, qui s’est tenu du 24 au 27 mars à la porte de Versailles de Paris, on pouvait entendre ici et là dans les allées des interrogations en ce qui concerne la réussite dans le secteur de la franchise. Comment ne pas se tromper ? Suis-je fait pour cela ? Vais-je y arriver ? Est- ce un bon concept ? Mode ou durable ?

Autant de questions et bien d’autres qui démontrent de plus en plus que de part et d’autres, plus personne n’a le droit à l’erreur. Alors qu’est ce qu’une bonne opération de franchise ? A mon sens dans le secteur de la restauration et probablement dans les autres commerces, il y a 3 paramètres fondamentaux à respecter : le franchiseur, le franchisé et l’emplacement.

Le franchiseur ? Qu’est ce qu’un bon franchiseur ?

Le bon franchiseur sait faire évoluer son concept régulièrement A part sa solidité et son sérieux, j’aurais tendance à dire qu’un bon franchiseur est celui qui sait faire évoluer son concept régulièrement pour coller au mieux aux attentes et motivations de ses consommateurs. En expliquant clairement à ses franchisés les justifications de ces réglages ou modifications conceptuelles. En étant près de ses franchisés au quotidien pour les assister dans la bonne exécution du concept dans les règles de l’art. On ne demande pas à un franchiseur d’être gentil ou sympathique, on lui demande de maîtriser son concept et tout faire pour que son franchisé fasse le maximum de chiffre d’affaires dans les meilleures conditions de rentabilité.

Le franchisé ? Qu’est ce qu’un bon franchisé ?

Il n’y a rien de plus déterminant que le profil du franchisé dans la réussite de l’opération. La réussite se passe sur le terrain et non pas dans un bureau ou dans une autre activité. La réussite se fait au quotidien avec ses clients et ses équipes. La réussite passe par la confiance au franchiseur sans réinventer le concept chaque matin. La réussite passe par un échange régulier et sincère avec le franchiseur. Si un franchisé n’est pas d’accord avec le produit, les prix de vente pratiqués, la politique achat ou la communication, il vaut mieux qu’il monte son affaire lui même sans faire appel à une enseigne. Si l’on s’aperçoit de cette situation en cours de contrat, il faut avoir le courage de ne pas renouveler le contrat avec ce franchisé.

L’emplacement ? Qu’est-ce qu’un bon emplacement ?

Le marché potentiel d’un restaurant se résume en 7 strates de clientèles : l’emploi,  l’habitat, le passage, le shopping, les loisirs, le tourisme et la clientèle d’hôtel. Bien entendu ces 7 strates de clientèle influent tantôt les services du midi tantôt ceux du soir et parfois les 2. Sans compter le week-end qui a ces comportements et ses cibles particulières (familles, amis…) Enfin la confrontation de l’offre et de la demande permettra de constater si dans le segment de marché visé, la zone est saturée, porteuse ou équilibrée.

Et enfin savoir prendre parfois la sage décision, que ce soit coté franchiseur, coté franchisé et  coté emplacement ne pas…ouvrir le restaurant !

Un grand franchiseur qui n’est pas dans le secteur de la restauration me disait « la solidité d’un réseau est égale à la résistance du maillon le plus faible… » C’est tellement vrai !!

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