Dossiers de la franchise

Facebook, Twitter et Pinterest, outils incontournables de notoriété en franchise

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Ca n’était qu’une option il y a quelques années, mais désormais, les marques et les réseaux doivent absolument être présents sur les réseaux sociaux s’ils veulent exister et augmenter leur notoriété. Car c’est là et nulle part ailleurs que la réputation des Monoprix, Domino’s et autres Biocoop se construit, à la faveur des commentaires des clients ou d’opérations promotionnelles soigneusement orchestrées sur le web. Focus sur un phénomène en constant renouvellement.

Biocoop Quand on sait l’importance que revêtent les retours et les commentaires des clients dans la grande distribution, il n’est pas étonnant de constater la manière dont les enseignes françaises majeures ont su s’approprier les réseaux sociaux pour faire croître leur notoriété. Bâtir une communauté sur le net permet aux clients de se sentir impliqués dans l’élaboration de la stratégie de la marque, car en donnant leur avis et leur opinion, ils ne sont plus simples consommateurs mais deviennent réellement acteurs, ou « consom’acteurs », soit des personnes ne se contentant pas d’acheter, mais s’exprimant par leur acte d’achat.

S’approprier les réseaux sociaux pour faire croître leur notoriété Ce type de client privilégie les produits bio (ceux issus du commerce équitable type Max Havelaar), ils évitent les articles présentant des emballages superflus et se rendent en priorité dans des commerces de proximité ne nécessitant pas l’usage d’un véhicule. Autant de critères auxquels répondent des enseignes comme Biocoop , présent sur Facebook et Twitter, ou L’Eau Vive , qui ouvre des pages Facebook associées à chaque magasin (comme à Pau ou à Courbevoie ) ou enfin Naturalia, une chaîne rachetée par le groupe Monoprix en 2008 dont la présence sur Foursquare permet aux consommateurs de signaler aux utilisateurs de ce réseau l’emplacement des magasins directement sur leur smartphone, et d’y faire des commentaires incitatifs sur les produits et les promotions en cours.

Monoprix Au-delà du bio, Monoprix a totalement intégré les réseaux sociaux dans sa stratégie de communication. La marque est non seulement présente sur Facebook et Twitter ‎ mais également sur Pinterest . Et un test mené grandeur nature fin novembre 2013 a été couronné de succès : cinq robes noires présentées en magasin étaient munies d’un flashcode, à l’aide duquel les client(e)s pouvaient voter pour leur préférée, et l’épingler sur leur page personnelle. Le Pinterest édité par Monoprix permettait dans le même temps d’accéder aux conseils de cinq bloggeuses, afin de se procurer les accessoires s’accordant au mieux avec la robe choisie… des accessoires en vente en magasin bien entendu. Près de 2 000 personnes sont abonnées au Pinterest de Monoprix, qui sont autant de prescripteurs et de lanceurs de mode potentiels, ce que confirme le cabinet Steelhouse qui estime que les produits présentés sur Pinterest donnent lieu à près de 80% d’intention d’achat.

Les enseignes fidélisent et rendent captives leurs clients La restauration rapide, autre secteur très concurrentiel, est également moteur dans le domaine des réseaux sociaux, et les enseignes fidélisent et rendent captives leurs clients en y diffusant à intervalles réguliers des informations sur des ouvertures de points de vente ou des promotions… Ainsi, sur le Facebook de Domino’s Pizza , des petites pastilles humoristiques font monter le buzz autour de la marque. A vocation internationale, la page Facebook de Pizza Hut se veut plus informative, même si cela n’exclut pas la fantaisie. Quant à La Boîte à Pizza, un concept d’origine française, les adeptes de Twitter y trouveront presque quotidiennement des gazouillis renvoyant vers des photos, des infos produits… ou tout simplement vers le Facebook de la marque !

La Boite à Pizza

En quelques années d’existence, toutes ces franchises sont parvenues à rassembler des communautés de fans comptant des centaines de milliers d’adeptes. Et ce sont au final autant de consommateurs en puissance susceptibles de passer commande ou d’entrer dans un point de vente en chair et en os, surtout si l’on se fie à la FEVAD (Fédération e-commerce et vente à distance), qui établit à 77% le nombre d’internautes ayant repéré leur bien en ligne avant de procéder à son achat.

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