Dossiers de la franchise
Témoignage de franchisé(e)s qui ont passé le cap !
Lorsqu’on souhaite entreprendre, il est réjouissant de pouvoir s’inspirer de la réussite des autres. C’est d’autant plus le cas en franchise que les enjeux peuvent être élevés, notamment pour des concepts nécessitant un fort investissement, impliquant aussi une reconversion professionnelle et impactant votre vie familiale. Prendre le pouls de votre futur réseau est indispensable en phase précontractuelle, et contribue à éclairer votre consentement avant de renvoyer le DIP signé à votre futur franchiseur. Celui-ci vous invite généralement à contacter les franchisés de votre choix pour vous faire une idée précise de leur expérience dans son réseau. Mais l’idéal est encore de le faire plus tôt encore, en lisant les retours de celles et ceux qui - avant vous, ont décidé de sauter le pas ! Aussi les témoignages de franchisés se retrouvent au centre de la stratégie de communication des enseignes à succès. Cet article vous en propose trois, issus de différents secteurs : la vente de vins et spiritueux, le soutien scolaire et l’équipement de cuisines avec David Mazeau, franchisé La Vignery à Plaisir (78), Lucie Lucas, multifranchisée Anacours dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et Patrice Devaux, multi-licencié Ecocuisine dans la région Grand Est.
Quelques chiffres sur la franchise: 90 588 points de vente franchisés [1] - 962 724 emplois directs et indirects [1] - 76% des franchisés sont d’anciens salariés [2] - 46% de femmes [2] - 35 ans d’âge moyen d’ouverture du premier point de vente [2] - 66% de diplômés de l’enseignement supérieur [2] - 82% souhaitent de renouveler leur contrat [2] - 88% sont satisfaits de la qualité d’animation et d’accompagnement de leur franchiseur [2] - 79% estiment mieux résister à la crise qu’un commerçant isolé [2] - [1] Fédération de la Franchise (2024) - [2] 21ème édition de l’enquête annuelle de la franchise Banque Populaire.
Retrouvez plus de chiffres clés sur l’Observatoire
David Mazeau, franchisé La Vignery à Plaisir (78)
- Créé en 2005 par Romain Mulliez, le réseau de cavistes compte aujourd’hui 24 magasins dont 8 succursales.
- Il propose plus de 3000 références à ses plus de 30 000 clients annuels.
- Ancien cadre commercial, David Mazeau l’a rejoint en reprenant le magasin de Plaisir, en septembre 2023.
Qu’est-ce qui vous a conduit à entreprendre en franchise ?
Après un parcours varié en tant que cadre commercial dans différents grands groupes (Danone, Unilever ou Flora), j’avais à cœur de mettre à profit mes acquis, riches, au service d’une aventure entrepreneuriale.
Désireux de redonner du sens à ma vie professionnelle et de devenir maître de mon avenir, je recherchais une formule pour me lancer, dans un cadre organisé pouvant modérer ma prise de risque. La franchise était un moyen tout indiqué pour cela.
Pourquoi avoir choisi La Vignery ?
J’ai d’abord fait le point sur les différents secteurs qui m’intéressaient suffisamment pour justifier mon engagement plein et entier. Il se trouve que j’avais une forte attirance pour le monde de la gastronomie en général, et des vins en particulier.
Pour mener mes recherches, je me suis rendu à Franchise Expo Paris et j’ai rencontré les équipes de La Vignery. En échangeant avec le staff, deux éléments m’ont particulièrement séduit : la cohérence du concept et les valeurs humaines prônées.
Quels ont été les défis au démarrage ?
Tout s’est enclenché assez simplement. J’avais la particularité de racheter un fonds de commerce existant et l’ancien propriétaire m’a accompagné durant quelques mois.
J’ai également bénéficié du soutien de différents interlocuteurs, comme le responsable du réseau et le responsable des formations. En plus, les « vis ma vie » effectués dans d’autres magasins se sont avérés riches d’enseignements, et mon expérience commerciale m’a aidé de me sentir légitime.
Quels sont vos points de satisfaction en tant que franchisé ?
Après bientôt deux ans d’exploitation, j’ai la certitude d’avoir fait le bon choix ! Et je pense même avoir dépassé les attentes que j’avais en lançant mon projet, aussi bien dans ma quête d’indépendance que de sens au quotidien.
Sur le plan financier, je suis fier d’avoir bouclé mon premier exercice en croissance, dans un contexte économique pas évident. Et je suis en bonne position pour réitérer la performance sur le second exercice.
D’un point de vue humain, j’ai su remobiliser l’équipe et créer une ambiance de travail tournée vers le plaisir et la performance. Et je suis ravi de faire partie de la grande famille la Vignery et d’y être reconnu !
En quoi votre quotidien a-t-il changé ?
Le premier point est que j’ai retrouvé du sens et que je sais pourquoi je me lève tous les matins.
Le second est que j’exerce une activité professionnelle plus impliquante, plus dense et plus chronophage, où je dois savoir aussi optimiser mon temps pour préserver ma vie personnelle.
Enfin La Vignery me fait bénéficier d’une stratégie gagnante. Et j’ai le confort d’un expertise métier complète, qu’il s’agisse de gestion des stocks, de logistique, d’offre produit, de communication...
Quels conseils donneriez-vous à de futurs franchisés ?
Tout d’abord, prenez le temps de bien comprendre le fonctionnement de votre future enseigne, pour pouvoir vous projeter de manière réaliste et avec la bonne énergie.
Ensuite vous devez avoir une passion, ou du moins une attirance forte, pour les produits et services du concept, car vous allez vous engager pour plusieurs années. Enfin, gardez intacte votre envie d’apprendre et surtout... de vous dépasser !
Retrouvez plus de témoignages et d’informations sur la fiche complète de l’enseigne.
Lucie Lucas, multifranchisée Anacours à Clermont-Ferrand, Aurillac, Vichy et Saint-Etienne
- Créé en 1999, ce réseau spécialisé dans le soutien scolaire propose à plus de 14 000 élèves une solution éducative sur mesure et adaptée aux défis actuels, du primaire aux études supérieures.
- Il comprend 50 agences réparties à travers la France, faisant appel à plus de 7000 enseignants qualifiés.
- Ancienne gérante d’un centre de soutien scolaire, Lucie Lucas l’a rejoint en 2019
Qu’est-ce qui vous a conduit à entreprendre en franchise ?
J’avais été gérante d’un centre de soutien scolaire indépendant pendant déjà 9 ans. Si je me suis affiliée, c’est par souci de me professionnaliser dans différents domaines.
Je voulais gagner en expertise métier et être accompagnée en matière de recrutement et de prospection, des fonctions qui m’étaient jusque-là moins familières.
Pourquoi avoir choisi Anacours ?
Il y avait assez peu d’enseignes en franchise dans ce secteur. Mais en 2019, Anacours avait déjà dix ans d’antériorité dans le franchisage et relançait son réseau. Ensuite, c’est une affaire de personnes et de rencontres : ce que j’ai aimé chez Jérôme Mattout et Stéphane Cohen, ce sont leurs valeurs. Je me suis sentie accompagnée dès le départ, dans un cadre bienveillant...
... mais efficace aussi : qu’il s’agisse du fonctionnement de l’enseigne et du modèle économique qu’ils ont imaginé. Tout cela venait fertiliser mes acquis et l’expérience acquise jusqu’alors. Après cela reste un pari.
Quels ont été les défis au démarrage ?
J’ai dû m’adapter aux nouveaux process de l’enseigne : la gestion client, des professeurs, les logiciels, le management de l’équipe, les exigences des services internes...
J’ai dû apprendre à faire tout cela dans une certaine interdépendance – chose que j’étais venue chercher. J’ai appris aussi à ne pas tout décider seule, ce qui n’était pas évident au départ.
Il m’a fallu environ 6 mois pour devenir autonome, car j’avais déjà pratiqué le fond, la gestion d’entreprise, la mise en œuvre du business model, la relation client... Mon enjeu, c’était plutôt la façon de faire, l’administratif, m’approprier les outils et de toute la dimension technique.
J’ai su, en quelque sorte, désapprendre pour réapprendre sous ce nouveau cadre, et raisonner collectif en prenant conscience de l’impact de ce que je faisais pour l’ensemble du réseau.
Quels sont vos points de satisfaction en tant que franchisée ?
Me lancer comme franchisée a été capital pour mon parcours professionnel. J’apprécie de bénéficier d’un cadre et de process éprouvés qui me poussent à la performance, tout restant la professionnelle indépendante que je suis.
J’ai beaucoup développé mon chiffre d’affaires grâce aux nouvelles prestations apportées par l’enseigne. Avant je proposais essentiellement du cours collectif, et là j’ai pu ajouter à mon catalogue des cours particuliers à domicile.
La notoriété de l’enseigne a également été décisive. Elle est alimentée par des campagnes de communication plus structurées que si je les avais menées seule. Enfin, je suis fière d’avoir fait grossir l’équipe en disposant aujourd’hui de quatre agences (Clermont, Aurillac, Vichy et Saint-Etienne). En la structurant j’ai non seulement créé des emplois, mais aussi réinventé mon propre métier.
J’ai quitté l’opérationnel et suis davantage dans la gestion de projet le management, le développement, la gestion d’entreprise. Quand j’y pense, ça a été un beau parcours depuis mes débuts comme professeur il y a vingt ans. Un réel accomplissement aussi !
En quoi votre quotidien a-t-il changé ?
J’ai la chance d’être accompagnée au quotidien, d’avoir des professionnels à mes côtés pour me conseiller. C’est une force d’avoir des gens avec qui parler métier, partager mes problématiques et des bonnes pratiques.
Je le vois avec notre animatrice Caroline Vauthier, qui nous épaule et nous facilite le métier au quotidien, mais également avec les autres intervenants de la tête de réseau. Cela étant, il reste toujours des aspects personnels à gérer. Mais c’est aussi le prix de l’indépendance.
Quels conseils donneriez-vous à de futurs franchisés ?
Je leur dirais que le statut de franchisé est à mi-chemin entre indépendance et salariat. Si vous êtes chef d’entreprise, sachez que vous exercez vos responsabilités au sein d’un collectif. Vous devrez vous montrer adaptable, conciliant et penser réseau !
Trop de frustrations portent sur le fait d’être soit trop salarié soit au contraire trop indépendant. Donc vous devrez trouver le compromis, le bon équilibre entre ces deux polarités – chacune nécessaire avec ses droits et ses devoirs.
S’agissant d’Anacours, à mon sens c’est un relationnel qualitatif qui doit primer. La priorité est le service et le sens du service, auprès de vos clients, pour la réussite de vos élèves et grâce à vos enseignants.
Dernier conseil, ayez une connaissance approfondie de votre zone et tissez un réseau local. Faites-vous connaître dans des associations de parents d’élèves, mais aussi des réseaux d’affaires comme le BNI[1] puis le CJD[2], et les APM[3]... qui nous forment aussi au métier de manager et nous donnent l’opportunité d’échanger avec des pairs.
[1] BNI (Business Network International) est un réseau d'affaires professionnel basé sur la recommandation mutuelle. Le réseau est organisé en groupes de travail, qui pratiquent l'exclusivité des professions, pour éviter toute concurrence en leur sein.
[2] CJD (Cercle des Jeunes Dirigeants) est un mouvement patronal français également implanté à l'étranger. Réunissant plus de 4 500 cadres et chefs d'entreprise de moins de 45 ans, il promeut une vision de l'entreprise plus compétitive, mais aussi plus humaine.
[3] APM (Association Progrès Management) est une association professionnelle internationale de dirigeants francophones active dans le domaine de la formation managériale. Créée en 1987 par Pierre Bellon, elle compte plus de 8 000 adhérents, qui s'engagent à se perfectionner grâce à des journées d'échanges et au partage d'expériences et d'expertises, pour faire progresser durablement leur entreprise.
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Patrice Devaux, multi-licencié Ecocuisine à Thionville, Longwy, Metz, Verdun et Talange.
- Créé en 2005, ce réseau créé à Thionville par Christian et Olivier FRANCOIS propose des cuisines de qualité allemande à des prix défiant toute concurrence.
- Filiale du groupe SEIP, il comprend plus de 100 magasins répartis à travers la France.
- Patrice Devaux l’a rejoint en juillet 2013 en tant que directeur de l’unité de Longwy, avant de passer à la co-gérance de plusieurs unités avec ses associés en 2024.
Qu’est-ce qui vous a conduit à entreprendre en franchise ?
J’étais salarié de l’enseigne depuis 12 ans, en tant que directeur de magasin à EcoLongwy, puis directeur commercial des magasins détenus en propre par Olivier FRANCOIS – notre fondateur, et enfin directeur général.
Pour moi, devenir gérant était en quelque sorte une évolution logique, et c’était même devenu une évidence !
Pourquoi avoir choisi Ecocuisine ?
Compte tenu de mon parcours au sein de l’enseigne, le choix s’imposait de lui-même d’autant que j'ai pu assister très concrètement à son expansion, année après année.
En plus, Ecocuisine me parle pour différentes raisons, par exemple pour son respect de l’environnement, un terrain où elle porte de vrais engagements. Mais également dans son positionnement qualitatif, car nous commercialisons des meubles de qualité allemande montés en usine.
Quels ont été les défis au démarrage ?
Les défis sont multiples. Il faut tout d’abord élaborer une stratégie pour votre point de vente, puis tout mettre en œuvre pour l’appliquer.
Ensuite, vous devez assurer le pilotage de votre affaire sur différents plans à la fois, financier bien sûr, mais aussi commercial et managérial car vous devez gérer et fidéliser votre équipe.
C’est un défi permanent et nous avançons avec mes associés et en étroite collaboration avec nos équipes, sans compter l'accompagnement de nos fournisseurs et le soutien du groupe SEIP.
Avec le recul, j’observe que le marché et la concurrence contribuent à nous « émanciper » très vite et stimulent notre capacité à nous adapter en permanence.
Quels sont vos points de satisfaction en tant que licencié ?
J’en ai effectivement plusieurs. Premièrement, le réseau n'a pas fini de se développer et cela nous fait grandir par la même occasion.
Ensuite je dirais que nos résultats sont « autant chiffrés qu’humains ». Certes, ils restent perfectibles, mais notre trajectoire de performance est très honorable.
Sur le plan humain, nous avons dans nos magasins des équipes motivées et engagées dans la même direction que nous. Je suis fier d’elles, je salue leur engagement et leur fidélité, et me réjouis de la confiance qu’elles nous accordent dans cette belle aventure.
Enfin, je suis très fier de la relation avec mes associées : nous sommes très complémentaires et avons trouvé un modèle de collaboration qui porte incontestablement ses fruits !
En quoi votre quotidien a-t-il changé ?
Je dois reconnaître que devenir licencié n’est pas un long fleuve tranquille. Cela a été un tournant exigeant, mais me procure aussi de nouvelles satisfactions.
C’est comme si ma réussite ne m’appartenait plus à titre individuel, mais s’inscrivait dans un collectif où elle trouve tout son sens et où la prise de responsabilité est vertueuse.
Quels conseils donneriez-vous à de futurs franchisés ?
Prodiguer des conseils, ce n'est jamais évident. Toutefois, j’insiste sur le fait que le choix de l'Enseigne reste fondamental. Alors renseignez-vous !
Ensuite faites-vous confiance. Soyez motivé et déterminé pour aller au bout de votre projet. Et ne restez jamais isolé mais sachez vous entourer pour faire face aux difficultés que pourrait connaître votre marché à un moment donné.
Retrouvez plus de témoignages et d’informations sur la fiche complète de l’enseigne.
Nous espérons que ces témoignages vous ont donné envie de faire comme nos témoins. Avec de la préparation, de la ténacité mais aussi le solide accompagnement de franchiseurs reconnus, leur ambition est devenue réalité et ils ont connu une réussite remarquable.
Leur exemple est à votre portée dès aujourd’hui !
Alors venez découvrir les meilleurs réseaux sur L’Observatoire de la Franchise, où des centaines de témoignages d’autres franchisés vous attendent.
Pour compléter votre information, découvrez :
o 2025 : le bon moment pour vous lancer en franchise ?
o J'ai un faible apport, quelles franchises pour me lancer ?

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Conseil éditorial depuis 2017, Nicolas Coutel dispose de quinze ans d’expérience en marketing et communication - dont 10 ans chez Mazars où il a contribué au développement d’une offre de service à destination des réseaux de franchise.
C’est sur cette base qu’il décide de créer son activité, pour se consacrer à l’écriture de contenus pour les enseignes et leur écosystème de conseils.
Titulaire d’une maîtrise en droit public, Nicolas est également diplômé du programme Grande Ecole de Neoma Reims et d’un Master 2 en Sciences de gestion. Féru de développement personnel, il est aussi titulaire d’un certification en coaching professionnel.
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